Le régime a finalement mis hier à exécution sa menace de fermer l’ex-groupe scolaire international privé Safak, sis à Cocody, en pleine année scolaire. Après les menaces verbales proférées par Mme Toungara Mamenet, la responsable de la Direction de l’Encadrement des établissements privés, c’est un courrier émanant du ministère de l’Education nationale, qui a été déposé hier au groupe scolaire Le Méridien (ex-groupe scolaire international Safak). Ce courrier contient un arrêté ministériel. L’arrêté no 0073/menetfp-cab du 20 septembre 2017, fermant le groupe scolaire international le Méridien (ex-groupe scolaire international Safak). Pour les parents d’élèves, c’est la consternation générale. Ils ont payé des frais d’inscription allant de 400 mille Fcfa à 700 mille Fcfa l’année. Ce sont ainsi 200 élèves, 35 enseignants (26 au secondaire et 9 au primaire) et tout le personnel administratif qui sont jetés à la rue. Des parents d’élèves et des responsables de l’établissement, ont confié qu’ils n’accepteront pas cette fermeture et que les enseignements continueront d’être dispensés. Engageant ainsi, un bras de fer avec le ministère de l’Education nationale.
Depuis le coup d’Etat du 15 juillet 2016 en Turquie, qui a failli emporter l’actuel président turc, Erdogan, toutes les écoles créées dans le monde par Fetulah Gûlen (l’opposant turc) qu’il accuse d’être l’instigateur du putsh manqué, sont prises pour cible. Malgré qu’il (Fetulah Gûlen) ait vendu son établissement à des Ivoiriens qui ont créé le groupe Méridien sur le même site, pour le régime turc, c’est blanc bonnet et bonnet blanc. Depuis plusieurs mois, la Turquie met la pression sur le gouvernement qui apparemment, vient de céder, par la prise hier de cet arrêté du ministère de l’Education nationale.
C. B.
Depuis le coup d’Etat du 15 juillet 2016 en Turquie, qui a failli emporter l’actuel président turc, Erdogan, toutes les écoles créées dans le monde par Fetulah Gûlen (l’opposant turc) qu’il accuse d’être l’instigateur du putsh manqué, sont prises pour cible. Malgré qu’il (Fetulah Gûlen) ait vendu son établissement à des Ivoiriens qui ont créé le groupe Méridien sur le même site, pour le régime turc, c’est blanc bonnet et bonnet blanc. Depuis plusieurs mois, la Turquie met la pression sur le gouvernement qui apparemment, vient de céder, par la prise hier de cet arrêté du ministère de l’Education nationale.
C. B.