Abidjan - Quatre terroristes tués, un capturé et trois otages récupérés, tel est le bilan de l’assaut mené vendredi, à l’institut national de la jeunesse et des sports (INJS) d’Abidjan-Marcory par les forces spéciales ivoiriennes et françaises, dans le cadre d’un exercice conjoint de lutte antiterroriste, a constaté l’AIP sur place.
La situation avant l’assaut aux environs de 11 heures, faisait état de cinq terroristes armés de AK47 qui retenaient des otages dans le bâtiment « Poro H25 ». La force d’intervention avait pour mission de neutraliser les terroristes et libérer les otages retenus dans le bâtiment, explique-t-on.
« Nous continuons à former, à entrainer nos hommes et l’exercice d’aujourd’hui visait à entrainer nos forces dédiées à la lutte contre le terrorisme, notamment les forces spéciales au niveau de l’armée, de l’UIGN au niveau de la gendarmerie nationale et de la FRAP au niveau de la police », a expliqué le Chef d’Etat major général des armées, le général Touré Sékou, à l’issue de l’opération.
Le chef d’Etat major a indiqué qu’au regard de la menace terroriste mondiale, les forces ivoiriennes sont en veille pour parer à toute éventualité d’attaque. « Dans notre procédure, nous avons trois niveaux d’alerte, le pacte gris qui est la posture permanente, ensuite quand il y a une menace avérée, nous passons au pacte jaune et quand il y a une attaque terroriste, nous passons immédiatement au pacte rouge. Depuis l’attaque au Burkina Faso, nous sommes passés du pacte gris au pacte jaune », a-t-il assuré.
« Nous sommes très satisfaits de cet exercice. Nous avons pu voir toutes les étapes de l’opération qui a été bien menée par nos hommes avec l’appui des forces françaises », s’est-il félicité.
Au nom des Forces françaises, l’Amiral Isnard a salué la synergie d’action entre les deux armées. « On échange nos techniques d’intervention, on échange aussi sur la nature de l’ennemi terroriste parce qu’il y a des évolutions sur leur théorie, leur process. Nous, on travaille ensemble dans l’intention de défendre nos citoyens car c’est le souci de chacune de nos armées et nos forces de sécurité », a-t-il déclaré.
Selon lui, il est nécessaire pour les deux forces d’être «inter opérables » au regard des nouvelles donnes terroristes. « C’est pour cela qu’on est ensemble. Si on a besoin de renfort de l’un ou de l’autre, c’est celui qui est le plus près qui agit, surtout qu’il y a maintenant des preneurs d’otage, il faut être en mesure d’agir au plus vite », a-t-il indiqué.
« Je suis très fier de travailler avec les forces spéciales ivoiriennes. On apprend des deux côtés et c’est un véritable échange », a conclu l’Amiral Isnard.
gak/fmo
La situation avant l’assaut aux environs de 11 heures, faisait état de cinq terroristes armés de AK47 qui retenaient des otages dans le bâtiment « Poro H25 ». La force d’intervention avait pour mission de neutraliser les terroristes et libérer les otages retenus dans le bâtiment, explique-t-on.
« Nous continuons à former, à entrainer nos hommes et l’exercice d’aujourd’hui visait à entrainer nos forces dédiées à la lutte contre le terrorisme, notamment les forces spéciales au niveau de l’armée, de l’UIGN au niveau de la gendarmerie nationale et de la FRAP au niveau de la police », a expliqué le Chef d’Etat major général des armées, le général Touré Sékou, à l’issue de l’opération.
Le chef d’Etat major a indiqué qu’au regard de la menace terroriste mondiale, les forces ivoiriennes sont en veille pour parer à toute éventualité d’attaque. « Dans notre procédure, nous avons trois niveaux d’alerte, le pacte gris qui est la posture permanente, ensuite quand il y a une menace avérée, nous passons au pacte jaune et quand il y a une attaque terroriste, nous passons immédiatement au pacte rouge. Depuis l’attaque au Burkina Faso, nous sommes passés du pacte gris au pacte jaune », a-t-il assuré.
« Nous sommes très satisfaits de cet exercice. Nous avons pu voir toutes les étapes de l’opération qui a été bien menée par nos hommes avec l’appui des forces françaises », s’est-il félicité.
Au nom des Forces françaises, l’Amiral Isnard a salué la synergie d’action entre les deux armées. « On échange nos techniques d’intervention, on échange aussi sur la nature de l’ennemi terroriste parce qu’il y a des évolutions sur leur théorie, leur process. Nous, on travaille ensemble dans l’intention de défendre nos citoyens car c’est le souci de chacune de nos armées et nos forces de sécurité », a-t-il déclaré.
Selon lui, il est nécessaire pour les deux forces d’être «inter opérables » au regard des nouvelles donnes terroristes. « C’est pour cela qu’on est ensemble. Si on a besoin de renfort de l’un ou de l’autre, c’est celui qui est le plus près qui agit, surtout qu’il y a maintenant des preneurs d’otage, il faut être en mesure d’agir au plus vite », a-t-il indiqué.
« Je suis très fier de travailler avec les forces spéciales ivoiriennes. On apprend des deux côtés et c’est un véritable échange », a conclu l’Amiral Isnard.
gak/fmo