Abidjan - La représentation ivoirienne du Bureau international du travail (BIT) a poursuivi, mercredi, à Abidjan, la série de rencontres de sensibilisation des principaux acteurs, par une session sur la Déclaration des principes tripartites sur les Entreprises multinationales et la politique sociale dite Déclaration sur les EMN, avec les membres du Conseil national du dialogue social (CNDS).
Le représentant pays du BIT, Dramane Haïdara a rappelé que 72% des Etats membres de l’OIT ayant des institutions du dialogue social au niveau national ne discutent pas ou ne sont pas consultés sur la manière de maximiser l’impact positif tout en minimisant l’impact négatif des activités de développement des multinationales.
« La Déclaration de l’OIT est le seul instrument de portée mondiale adopté de façon tripartite, qui traite des pratiques durables et responsables des multinationales reposant sur les normes internationales du travail et clarifiant les responsabilités des différentes parties (entreprises multinationales, gouvernements, organisations d’employeurs et travailleurs) », a-t-il déclaré.
A travers le projet « Entreprises et travail décent », l’OIT entend renforcer les capacités des acteurs concernés, dont le CNDS sur la meilleure façon d’aborder la question des activités des multinationales dans le cadre de la promotion de la Déclaration. La désignation de points focaux et la célébration, en novembre, du 40ème anniversaire de la Déclaration devraient permettre de mieux la promouvoir pour un travail décent concourant à un développement durable des pays où opèrent les entreprises multinationales.
« Le dialogue social et les normes internationales du travail sont intimement liés et complémentaires car le respect des principes et droits fondamentaux au travail sont l’une des conditions de base du dialogue social », a relevé le président du Conseil national du Dialogue social (ex-Conseil national du Travail, jusqu’à juillet 2016), N’Doumi Bernard.
Il s’est félicité de la prise en compte des recommandations et propositions formulées lors des négociations ayant abouti à la signature, le jeudi 17 août, de deux protocoles d’accord portant trêve sociale entre le gouvernement et les syndicats, ainsi que la levée de plusieurs mots d’ordres de grève dans le public et le privé suite à des médiations de son institution.
La rencontre avec le CNDS fait suite à celles avec les fonctionnaires d’administrations et collectivités décentralisées et les acteurs du secteur agricole.
aaa/fmo
Le représentant pays du BIT, Dramane Haïdara a rappelé que 72% des Etats membres de l’OIT ayant des institutions du dialogue social au niveau national ne discutent pas ou ne sont pas consultés sur la manière de maximiser l’impact positif tout en minimisant l’impact négatif des activités de développement des multinationales.
« La Déclaration de l’OIT est le seul instrument de portée mondiale adopté de façon tripartite, qui traite des pratiques durables et responsables des multinationales reposant sur les normes internationales du travail et clarifiant les responsabilités des différentes parties (entreprises multinationales, gouvernements, organisations d’employeurs et travailleurs) », a-t-il déclaré.
A travers le projet « Entreprises et travail décent », l’OIT entend renforcer les capacités des acteurs concernés, dont le CNDS sur la meilleure façon d’aborder la question des activités des multinationales dans le cadre de la promotion de la Déclaration. La désignation de points focaux et la célébration, en novembre, du 40ème anniversaire de la Déclaration devraient permettre de mieux la promouvoir pour un travail décent concourant à un développement durable des pays où opèrent les entreprises multinationales.
« Le dialogue social et les normes internationales du travail sont intimement liés et complémentaires car le respect des principes et droits fondamentaux au travail sont l’une des conditions de base du dialogue social », a relevé le président du Conseil national du Dialogue social (ex-Conseil national du Travail, jusqu’à juillet 2016), N’Doumi Bernard.
Il s’est félicité de la prise en compte des recommandations et propositions formulées lors des négociations ayant abouti à la signature, le jeudi 17 août, de deux protocoles d’accord portant trêve sociale entre le gouvernement et les syndicats, ainsi que la levée de plusieurs mots d’ordres de grève dans le public et le privé suite à des médiations de son institution.
La rencontre avec le CNDS fait suite à celles avec les fonctionnaires d’administrations et collectivités décentralisées et les acteurs du secteur agricole.
aaa/fmo