Abidjan - Le gouvernement ivoirien, à travers son porte-parole, Bruno Nabagné Koné a marqué, mercredi, sa satisfaction quant au dénouement du litige frontalier maritime qui l’opposait au Ghana, notant le fait que l’arrêt rendu par le Tribunal international du droit de la mer (TIDM) apporte une « clarification » qui va favoriser une exploitation plus sereine par chacun des pays de sa zone.
« Notre satisfaction, c’est la clarification que cela apporte qui va permettre aux investisseurs de part et d’autre d’y aller plus franchement, plus sereinement parce qu’il n’y a plus cette épée de Damoclès sur leur tête relativement à cette frontière », a déclaré M Nabagné Koné, au terme d’un conseil des ministres.
Il relevait auparavant le fait que le litige ou les risques encourus faisait que des investisseurs sur cette zone levaient le pied ou attendaient qu’une décision soit rendue. « Aujourd’hui, les choses sont plus claires plus simples. Le tracé est là, il est définitif donc cela va permettre à chacune des parties d’exploiter plus tranquillement et plus sereinement les ressources qui la concernent », a déclaré le porte-parole du gouvernement, assurant de l’engagement de son pays à respecter la décision du TIDM.
Il s’est félicité de ce que l’arrêt, qui vient boucler un feuilleton juridique long de trois trois ans, préserve les relations anciennes de fraternité qui existent entre le Ghana et la Côte d’Ivoire.
D’ailleurs ,pour le porte-parole du gouvernement, contrairement à ce qu’il serait tenté de croire, la Côte d’Ivoire ne perd rien avec ce jugement puisqu’il ne lui enlève rien qu’il possédait dans la zone disputée, ni en exploration, ni en exploitation.
« On ne peut pas dire qu’on ait perdu. Nous avons pensé qu’il est bon de discuter pour clarifier la délimitation de la frontière et comme nous ne nous entendions pas à l’amiable, nous somme allés devant un tribunal qui a tranché », a-t-il indiqué. Au contraire, pour le ministre Nabagné Koné, le nouveau tracé, désormais opposable à tous, va permettre à la Côte d’Ivoire de recouvrer en réalité une partie des surfaces revendiquées initialement.
La Chambre spéciale du TIDM s’est prononcée samedi en faveur du Ghana dans le cadre du conflit maritime de trois ans qui l’oppose à la Côte d’Ivoire.
Dans l’arrêt rendu par le TIDM, il est statué que le Ghana n’a pas violé l’ordonnance de la Chambre spéciale du 25 avril 2015 prescrivant des mesures conservatoires et qu’il n’a pas violé les droits souverains de la Côte d’Ivoire.
La Chambre a rejeté l’argument de la Côte d’Ivoire selon lequel les lignes côtières du Ghana étaient instables. Elle a précisé que le Ghana n’a pas violé les droits souverains de la Côte d’Ivoire avec son exploration pétrolière dans le bassin contesté.
kg/fmo
« Notre satisfaction, c’est la clarification que cela apporte qui va permettre aux investisseurs de part et d’autre d’y aller plus franchement, plus sereinement parce qu’il n’y a plus cette épée de Damoclès sur leur tête relativement à cette frontière », a déclaré M Nabagné Koné, au terme d’un conseil des ministres.
Il relevait auparavant le fait que le litige ou les risques encourus faisait que des investisseurs sur cette zone levaient le pied ou attendaient qu’une décision soit rendue. « Aujourd’hui, les choses sont plus claires plus simples. Le tracé est là, il est définitif donc cela va permettre à chacune des parties d’exploiter plus tranquillement et plus sereinement les ressources qui la concernent », a déclaré le porte-parole du gouvernement, assurant de l’engagement de son pays à respecter la décision du TIDM.
Il s’est félicité de ce que l’arrêt, qui vient boucler un feuilleton juridique long de trois trois ans, préserve les relations anciennes de fraternité qui existent entre le Ghana et la Côte d’Ivoire.
D’ailleurs ,pour le porte-parole du gouvernement, contrairement à ce qu’il serait tenté de croire, la Côte d’Ivoire ne perd rien avec ce jugement puisqu’il ne lui enlève rien qu’il possédait dans la zone disputée, ni en exploration, ni en exploitation.
« On ne peut pas dire qu’on ait perdu. Nous avons pensé qu’il est bon de discuter pour clarifier la délimitation de la frontière et comme nous ne nous entendions pas à l’amiable, nous somme allés devant un tribunal qui a tranché », a-t-il indiqué. Au contraire, pour le ministre Nabagné Koné, le nouveau tracé, désormais opposable à tous, va permettre à la Côte d’Ivoire de recouvrer en réalité une partie des surfaces revendiquées initialement.
La Chambre spéciale du TIDM s’est prononcée samedi en faveur du Ghana dans le cadre du conflit maritime de trois ans qui l’oppose à la Côte d’Ivoire.
Dans l’arrêt rendu par le TIDM, il est statué que le Ghana n’a pas violé l’ordonnance de la Chambre spéciale du 25 avril 2015 prescrivant des mesures conservatoires et qu’il n’a pas violé les droits souverains de la Côte d’Ivoire.
La Chambre a rejeté l’argument de la Côte d’Ivoire selon lequel les lignes côtières du Ghana étaient instables. Elle a précisé que le Ghana n’a pas violé les droits souverains de la Côte d’Ivoire avec son exploration pétrolière dans le bassin contesté.
kg/fmo