Abidjan - Face à l’insécurité grandissante notamment dans le district d’Abidjan, le gouvernement a arrêté en conseil des ministres, mercredi, un certain nombre de mesures dont l’intensification des opérations d’envergure récemment lancées qui vont se poursuivre jusqu’au premier trimestre 2018.
Pour ce faire, les forces de sécurité ivoiriennes ont lancé dernièrement une opération dénommée Epervier 3 qui mobilise quelque 1500 éléments. L’opération vise à traquer les délinquants, à rechercher et à détruire les fumoirs, à boucler et ratisser les zones susceptibles d’abriter d’éventuels malfaiteurs, à lutter contre le phénomène des enfants en conflit avec la loi appelés «microbes », a ajouté le Commissaire divisionnaire-major, Youssouf Kouyaté, invitant à la collaboration de la population.
Cette opération avec les autres en cours de déploiement ou qui verront jour intègrent les mesures à court terme déclinées par le gouvernement. Il s’agit de ramener « à une portion congrue » les phénomènes sus cités, a indiqué son porte-parole, Bruno Nabagné Koné. Il a énoncé, au terme d’un conseil des ministres, les différentes mesures qui vont s’étaler sur le court, le moyen et le long terme.
A court terme également, le gouvernement entend œuvrer au démantèlement des réseaux de commercialisation de la drogue. « Le lien a été établi entre ces réseaux et ces fléaux que nos populations subissent aujourd’hui », a noté le porte-parole du gouvernement.
A moyen terme, le gouvernement compte élaborer et dérouler une stratégie globale de sensibilisation, de répression, et de resocialisation des enfants concernés, quand ils sont effectivement des enfants. Selon M. Nabagné Koné, il est en effet établi que les 2/3 des personnes concernées par ces actes de criminalité sont des adultes.
Il s’agira également de renforcer l’éducation civique dans les établissements scolaires, de détecter précocement la délinquance et les zones à risque, de sensibiliser les communautés et les familles, de créer dans les quartiers, des infrastructures sportives et culturelles pour occuper plus sainement les jeunes.
« Il s’agit d’un plan global de lutte qui est mis en œuvre », a déclaré le ministre, annonçant que le Comité multisectoriel de lutte contre les enfants en rupture sociale et la délinquance juvénile a été renforcé et instruit à l’effet de produire dans un délai de 15 jours, des réflexions approfondies et des propositions pouvant permettre de venir à bout de la délinquance urbaine.
kg/cmas
Pour ce faire, les forces de sécurité ivoiriennes ont lancé dernièrement une opération dénommée Epervier 3 qui mobilise quelque 1500 éléments. L’opération vise à traquer les délinquants, à rechercher et à détruire les fumoirs, à boucler et ratisser les zones susceptibles d’abriter d’éventuels malfaiteurs, à lutter contre le phénomène des enfants en conflit avec la loi appelés «microbes », a ajouté le Commissaire divisionnaire-major, Youssouf Kouyaté, invitant à la collaboration de la population.
Cette opération avec les autres en cours de déploiement ou qui verront jour intègrent les mesures à court terme déclinées par le gouvernement. Il s’agit de ramener « à une portion congrue » les phénomènes sus cités, a indiqué son porte-parole, Bruno Nabagné Koné. Il a énoncé, au terme d’un conseil des ministres, les différentes mesures qui vont s’étaler sur le court, le moyen et le long terme.
A court terme également, le gouvernement entend œuvrer au démantèlement des réseaux de commercialisation de la drogue. « Le lien a été établi entre ces réseaux et ces fléaux que nos populations subissent aujourd’hui », a noté le porte-parole du gouvernement.
A moyen terme, le gouvernement compte élaborer et dérouler une stratégie globale de sensibilisation, de répression, et de resocialisation des enfants concernés, quand ils sont effectivement des enfants. Selon M. Nabagné Koné, il est en effet établi que les 2/3 des personnes concernées par ces actes de criminalité sont des adultes.
Il s’agira également de renforcer l’éducation civique dans les établissements scolaires, de détecter précocement la délinquance et les zones à risque, de sensibiliser les communautés et les familles, de créer dans les quartiers, des infrastructures sportives et culturelles pour occuper plus sainement les jeunes.
« Il s’agit d’un plan global de lutte qui est mis en œuvre », a déclaré le ministre, annonçant que le Comité multisectoriel de lutte contre les enfants en rupture sociale et la délinquance juvénile a été renforcé et instruit à l’effet de produire dans un délai de 15 jours, des réflexions approfondies et des propositions pouvant permettre de venir à bout de la délinquance urbaine.
kg/cmas