Abidjan - Le ministre des Ressources animales et halieutiques, Kobenan Kouassi Adjoumani a révélé mercredi à Abidjan que 800 cas de conflits entre agriculteurs et éleveurs ont été enregistrés sur la période 2016-2017, occasionnant un montant de plus de 93.553.788 FCFA d’indemnités compensatoires versées aux victimes.
M. Adjoumani s’exprimait à l’ouverture de la 4ème édition de la rencontre de haut niveau pour une transhumance transfrontalière apaisée entre les pays sahéliens et les pays côtiers d’Afrique de l’Ouest qui se tient de mercredi à vendredi à Abidjan, en présence d’une soixantaine de participants.
La question liée aux conflits entre agriculteurs et éleveurs n’est pas spécifique à la Côte d’Ivoire. Elle concerne en général tous les pays côtiers de la sous-région, notamment le Ghana, le Bénin, le Togo et le Nigéria.
L’objectif de cette rencontre régionale est de contribuer à l’amélioration de la gestion des flux de transhumance transfrontalière, en mettant à la disposition des décideurs politiques des informations leur permettant de prendre des décisions stratégiques et opérationnelles relatives aux déplacements des animaux entre les pays sahéliens et les pays côtiers.
Au plan national, a rassuré le ministre, en vue de consolider le cadre législatif et réglementaire approprié au secteur de l’élevage pastoral, la Côte d’Ivoire s’est dotée de la loi n°2016-413 du 15 juin 2016 relative à la transhumance et aux déplacements du bétail.
Ainsi, un projet de décret fixant les modalités de création, d’aménagement et d’exploitation des « zones d’accueil des transhumants » et des sites de pâturage privés et un projet de décret portant création, attributions, composition et fonctionnement du Comité national et des comités régionaux de la Transhumance ont été pris en Conseil des ministres.
Au terme de cette loi, le convoyage à pied des animaux de commerce et de boucherie est interdit sur le territoire national. Pour trouver une solution générale au problème posé, le ministre a invité les participants à produire des résultats capables de relever d’une part les défis liés à la sauvegarde du climat de paix des acteurs de l’espace pastoral des pays de la sous-région, et d’autre part, les défis liés au développement durable en Afrique.
bsp/cmas
M. Adjoumani s’exprimait à l’ouverture de la 4ème édition de la rencontre de haut niveau pour une transhumance transfrontalière apaisée entre les pays sahéliens et les pays côtiers d’Afrique de l’Ouest qui se tient de mercredi à vendredi à Abidjan, en présence d’une soixantaine de participants.
La question liée aux conflits entre agriculteurs et éleveurs n’est pas spécifique à la Côte d’Ivoire. Elle concerne en général tous les pays côtiers de la sous-région, notamment le Ghana, le Bénin, le Togo et le Nigéria.
L’objectif de cette rencontre régionale est de contribuer à l’amélioration de la gestion des flux de transhumance transfrontalière, en mettant à la disposition des décideurs politiques des informations leur permettant de prendre des décisions stratégiques et opérationnelles relatives aux déplacements des animaux entre les pays sahéliens et les pays côtiers.
Au plan national, a rassuré le ministre, en vue de consolider le cadre législatif et réglementaire approprié au secteur de l’élevage pastoral, la Côte d’Ivoire s’est dotée de la loi n°2016-413 du 15 juin 2016 relative à la transhumance et aux déplacements du bétail.
Ainsi, un projet de décret fixant les modalités de création, d’aménagement et d’exploitation des « zones d’accueil des transhumants » et des sites de pâturage privés et un projet de décret portant création, attributions, composition et fonctionnement du Comité national et des comités régionaux de la Transhumance ont été pris en Conseil des ministres.
Au terme de cette loi, le convoyage à pied des animaux de commerce et de boucherie est interdit sur le territoire national. Pour trouver une solution générale au problème posé, le ministre a invité les participants à produire des résultats capables de relever d’une part les défis liés à la sauvegarde du climat de paix des acteurs de l’espace pastoral des pays de la sous-région, et d’autre part, les défis liés au développement durable en Afrique.
bsp/cmas