x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Société Publié le jeudi 28 septembre 2017 |

Réunion des Ministres des Transports routiers de l’UEMOA, du Ghana et de la Guinée : la Commission appelle les Etats à plus d’engagement dans l’application du R14

© Par DR
Réunion des Ministres des Transports routiers de l’UEMOA, du Ghana et de la Guinée : la Commission appelle les Etats à plus d’engagement dans l’application du R14
Jeudi 28 septembre 2017. Abidjan. La réunion des Ministres sectoriels des Infrastructures et des Transports routiers de l’UEMOA, du Ghana et de la Guinée sur l’application du Règlement 14, s’est ouverte à l’hôtel du Golf à Abidjan, sous la présidence par intérim du Ministre ivoirien des Transports, Monsieur Amadou KONE.
La réunion des Ministres sectoriels des Infrastructures et des Transports routiers de l’UEMOA, du Ghana et de la Guinée sur l’application du Règlement 14, s’est ouverte ce jeudi 28 septembre 2017 à l’hôtel du Golf à Abidjan, sous la présidence par intérim du Ministre ivoirien des Transports, Monsieur Amadou KONE.

Cette 5ème réunion ministérielle des infrastructures et des transports routiers des Etats membres de l’UEMOA, permettra de faire l’état de la mise en œuvre du Règlement 14, relatif à l’harmonisation des normes et des procédures du contrôle, du gabarit, du poids et de la Charge à l’essieu des véhicules lourds de transport de marchandises dans les Etats membres, dont l’application intégrale et concomitante sur le terrain est en deçà des attentes.
Dans son message à l’ouverture des travaux, le Président de la Commission, Monsieur Abdallah BOUREIMA, a invité les Etats membres à impulser une nouvelle dynamique communautaire pour relever ce défi et pour trouver le meilleur compromis possible, dans un élan de solidarité et de complémentarité.
« Notre sous-région ne pourra pas exploiter son plein potentiel économique et atteindre les Objectifs de Développement Durable avec un système de transport routier défaillant » a-t-il souligné.

Cette réunion devra se traduire par un engagement politique conséquent des Etats pour venir à bout de ce fléau qu’est la surcharge routière.

Il faut rappeler que dans l’espace UEMOA, la plus part des échanges économiques et commerciaux intra-communautaires, se fait par la route. Le transport routier constitue le principal mode de transport avec près de 90% du trafic de marchandises et de personnes. Les infrastructures routières, à l’intérieur des pays, facilitent l’accès aux zones de production et le déplacement des personnes et des biens. Les autres modes de transport sont peu utilisés : les réseaux ferroviaires sont vétustes et non connectés, et le coût élevé du transport aérien le rend inaccessible à la grande majorité des populations.

La route reste donc une alternative capitale de développement et en particulier pour des échanges commerciaux fructueux et entre les Etats.

Une route en bon état favorise les échanges, facilite le trafic, réduit le nombre d’accidents, la durée et le coût du transport des personnes et des biens.
La construction et la réhabilitation des routes nécessitent un investissement important et la mobilisation d’importants moyens financiers de la part de nos Etats. Elles font généralement l’objet de plusieurs années d’échanges et d’un processus fort complexe de négociations entre les Etats et leurs partenaires techniques et financiers. Ce sont donc, d’énormes sacrifices financiers qui sont ainsi consentis par les Etats membres et leurs partenaires pour aboutir à la réalisation de ces ouvrages de grande qualité.

Les surcharges sont pratiquées sur la plupart des axes routiers de l’espace UEMOA, malgré les tentatives de sensibilisation des Etats, pour venir à bout de ce fléau afin de sauvegarder le précieux patrimoine. Ce phénomène inquiétant et récurrent, vient assombrir le tableau et annihiler les efforts faits pour améliorer le niveau de service des infrastructures routières et la fluidité du trafic. Les opérateurs routiers et les usagers en sont pourtant conscients.

Les conséquences de cette pratique sont désastreuses pour les économies nationales. La dégradation prématurée des infrastructures routières, avec une durée de vie ramenée de 15-20 ans à 5-7 voire 3 ans et les coûts économiques et sociaux y relatifs sont estimés entre 30 et 45 milliards par an selon les Etats.

La perte annuelle qui en découle, estimée à environ 20 % des investissements annuels est supérieure au budget alloué aux travaux d’entretien routier dans les Etats.

Pour venir à bout du phénomène, les Etats membres de l’UEMOA se sont doté depuis 2005 d’un dispositif règlementaire, appelé communément « Règlement 14 » qui fixe les normes de poids total, de gabarit et de charge à l’essieu, comme l’Acte Additionnel de la CEDEAO du 17 février 2012, qui étend lesdites normes à tout l’espace CEDEAO..


Il est attendu à la fin des travaux, une déclaration des Ministres qui fixera le cap pour une application effective du règlement 14.

Vidéo associée

PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Société

Toutes les vidéos Société à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ