Une réunion interministérielle visant à trouver une solution durable à la question des enfants en conflit avec la loi s’est tenue, lundi au cabinet du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, à Abidjan.
Selon le directeur de cabinet du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, Vincent Toh Bi Irié, "il a été demandé de voir tous les axes relatifs à la question des enfants en conflit avec la loi", vu l’intérêt que cela revêt au plus haut niveau du gouvernement, pour que, a-t-il ajouté, "des propositions de solutions" soient faites.
Il a expliqué que la question de la délinquance juvénile touche toutes les sphères, d’où l’implication de la quasi-totalité des ministères techniques à la réflexion pour des pistes de solutions. "Il apparaît clairement que le problème ne peut pas être résolu seulement dans l’ordre sécuritaire, mais tout le monde a un rôle à jouer", a déclaré M. Toh Bi Irié.
Il a assuré que l’aspect sécuritaire va être poursuivi tandis que le Groupe de travail constitué va travailler à un traitement des causes de ce phénomène.
Le coordonnateur de la cellule de coordination, de suivi et de réinsertion, Ago Christian, a, pour sa part, expliqué que la mise en œuvre du programme de réinsertion de ces enfants a permis de recueillir quelque 774 mineurs au centre de resocialisation de M’Bahiakro, au centre du pays. "Il en reste 110 sur le centre et tous ont bénéficié de l’apprentissage d’un métier sur une période de six mois", a-t-il annoncé.
Selon le coordonnateur, plus de 80% de ces enfants ont déjà consommé la drogue, vu que bon nombre sont en situation difficile avec leur famille, M. Ago a précisé qu’une des solutions en vue est de les mettre en apprentissage avec la Chambre nationale des métiers.
La violence urbaine a atteint des proportions alarmantes ces derniers mois avec le phénomène des enfants en conflit avec la loi, un gang composé d’enfants âgés de neuf à 15 ans commettent des attaques en masse et meurtres dans des quartiers d’Abidjan.
Dénommés initialement "microbes", ces individus dont l’âge varie entre huit et 18 ans se sont constitués par groupes après la crise postélectorale de 2011 à laquelle certains ont pris part en tant que combattants pour le fameux "commando invisible", explique-t-on.
Gak/kp
Selon le directeur de cabinet du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, Vincent Toh Bi Irié, "il a été demandé de voir tous les axes relatifs à la question des enfants en conflit avec la loi", vu l’intérêt que cela revêt au plus haut niveau du gouvernement, pour que, a-t-il ajouté, "des propositions de solutions" soient faites.
Il a expliqué que la question de la délinquance juvénile touche toutes les sphères, d’où l’implication de la quasi-totalité des ministères techniques à la réflexion pour des pistes de solutions. "Il apparaît clairement que le problème ne peut pas être résolu seulement dans l’ordre sécuritaire, mais tout le monde a un rôle à jouer", a déclaré M. Toh Bi Irié.
Il a assuré que l’aspect sécuritaire va être poursuivi tandis que le Groupe de travail constitué va travailler à un traitement des causes de ce phénomène.
Le coordonnateur de la cellule de coordination, de suivi et de réinsertion, Ago Christian, a, pour sa part, expliqué que la mise en œuvre du programme de réinsertion de ces enfants a permis de recueillir quelque 774 mineurs au centre de resocialisation de M’Bahiakro, au centre du pays. "Il en reste 110 sur le centre et tous ont bénéficié de l’apprentissage d’un métier sur une période de six mois", a-t-il annoncé.
Selon le coordonnateur, plus de 80% de ces enfants ont déjà consommé la drogue, vu que bon nombre sont en situation difficile avec leur famille, M. Ago a précisé qu’une des solutions en vue est de les mettre en apprentissage avec la Chambre nationale des métiers.
La violence urbaine a atteint des proportions alarmantes ces derniers mois avec le phénomène des enfants en conflit avec la loi, un gang composé d’enfants âgés de neuf à 15 ans commettent des attaques en masse et meurtres dans des quartiers d’Abidjan.
Dénommés initialement "microbes", ces individus dont l’âge varie entre huit et 18 ans se sont constitués par groupes après la crise postélectorale de 2011 à laquelle certains ont pris part en tant que combattants pour le fameux "commando invisible", explique-t-on.
Gak/kp