Tunisie (Tunis) Envoyé spécial : Oumar Dieng - L’importance de l’économie numérique dans le développement de l’Afrique était jeudi au centre des discussions d’un panel des Rencontres Africa à Tunis, les débateurs estimant que l’essor de ce secteur est largement tributaire des infrastructures et du cadre réglementaire y afférent.
Pour Habib Debbabi, secrétaire d’Etat à l’Economie numérique de la Tunisie, il faut sortir de l’approche technique qu’on a toujours eue des télécommunications et intégrer une bonne dose d’économie numérique.
Des participants tunisiens aux discussions du panel ont considéré que les changements vers une vraie économie numérique se font au pas de tortue dans leur pays et ont interpellé le ministre à ce sujet.
M. Debbabi a expliqué ces lenteurs par le souci de faire du bon travail en requérant, dans l’élaboration du Code numérique du pays, l’avis des citoyens à travers des consultations publiques. Il a admis que les lenteurs administratives peuvent freiner l’élan déjà pris ajoutant que si la Tunisie ne transforme pas digitalement son économie, elle va perdre son avantage de hub.
L’experte, formatrice et blogueuse Nour El Houda Bouakline, très émue par cette situation, a requis des mesures urgentes pour stopper l’hémorragie. Vêtue d’une tenue traditionnelle pour, dit-elle marquer son amour pour son pays et l’Afrique, cette universitaire qui voyage beaucoup dans le continent, a fait un long plaidoyer pour le
numérique, un outil extraordinaire en mesure de « résoudre les injustices sociales ».
Ouvertes jeudi matin par les Premiers ministres tunisien, Youssef Chahid, burkinabè, Paul Kaba Tiéba, et français, Edouard Philippe, avec la participation de quelque 650 opérateurs économiques tunisiens, francais, burkinabè algériens, marocains et libyens, les deuxièmes Rencontres Africa prennent fin ce vendredi après-midi.
OD/cat/APA
Pour Habib Debbabi, secrétaire d’Etat à l’Economie numérique de la Tunisie, il faut sortir de l’approche technique qu’on a toujours eue des télécommunications et intégrer une bonne dose d’économie numérique.
Des participants tunisiens aux discussions du panel ont considéré que les changements vers une vraie économie numérique se font au pas de tortue dans leur pays et ont interpellé le ministre à ce sujet.
M. Debbabi a expliqué ces lenteurs par le souci de faire du bon travail en requérant, dans l’élaboration du Code numérique du pays, l’avis des citoyens à travers des consultations publiques. Il a admis que les lenteurs administratives peuvent freiner l’élan déjà pris ajoutant que si la Tunisie ne transforme pas digitalement son économie, elle va perdre son avantage de hub.
L’experte, formatrice et blogueuse Nour El Houda Bouakline, très émue par cette situation, a requis des mesures urgentes pour stopper l’hémorragie. Vêtue d’une tenue traditionnelle pour, dit-elle marquer son amour pour son pays et l’Afrique, cette universitaire qui voyage beaucoup dans le continent, a fait un long plaidoyer pour le
numérique, un outil extraordinaire en mesure de « résoudre les injustices sociales ».
Ouvertes jeudi matin par les Premiers ministres tunisien, Youssef Chahid, burkinabè, Paul Kaba Tiéba, et français, Edouard Philippe, avec la participation de quelque 650 opérateurs économiques tunisiens, francais, burkinabè algériens, marocains et libyens, les deuxièmes Rencontres Africa prennent fin ce vendredi après-midi.
OD/cat/APA