Un projet intitulé, « Initiative FFUE-OIM pour la protection et la réintégration des migrants en Côte d’Ivoire », financé par l’Union Européenne à hauteur de 2.7 millions d’euros soit 1, 771 milliard F CFA, a vu le jour, sous l’impulsion des actions du Ministère de l’Intégration africaine et des ivoiriens de l’extérieur (MIAIE), en synergie avec l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).
Ce nouveau projet financé par l’UE et mis en œuvre par l’OIM a été présenté ce jeudi 5 octobre, au Sofitel Hôtel Ivoire, sous la présidence du ministre de l’Intégration africaine et des ivoiriens de l’extérieur, M. Ally Coulibaly, en présence de l’Ambassadeur de l’UE, M. Jean François Valete et de Marina Schramm, Chef de mission de l’OIM.
L’importance de cette cérémonie a fait appel à une pléthore de hautes personnalités, telles que les ambassadeurs de Grande Bretagne et d’Italie, la représentante de l’Union Africaine (UA), le ministre de la Promotion de la jeunesse, du service civique et de l’emploi des jeunes, un représentant du ministère de l’Intérieur et de la sécurité, des représentants de collectivités territoriales, des ONG et organisations de la société civile.
Cette ’initiative s’inscrit directement dans la mise en œuvre du Sommet de la valette, signé conjointement par les chefs d’Etats africains et européens à Malte 2015, dont l’un des points principaux est « le retour, la réadmission et la réintégration » des migrants en situation irrégulière d’Europe, d’Afrique du nord, ainsi que d’autres pays de transit de la région ouest africaine.
Selon le Ministre Ally Coulibaly qui, a traduit son entière reconnaissance à l’UE pour avoir aidé la Côte d’Ivoire, autrefois inéligible, à accéder aujourd’hui au FFUE (Fonds fiduciaire d’urgence), c’est une opportunité d’aider ces milliers de jeunes compatriotes qui font le choix de rentrer au pays.
Cette rencontre qui constitue le lancement du volet national d’un projet sous régional (14 pays), lui a permis d’annoncer dans ce même contexte la tenue du 5ème Sommet Europe-Afrique en Côte d’ivoire, du 29 au 30 novembre 2017. Le premier du genre en Afrique subsaharienne.
Par ailleurs, le ministre de l’Intégration africaine et des ivoiriens de l’extérieur a souligné que, de concert avec l’OIM, les résultats attendus du projet FFUE d’une durée de 36 mois, doivent porter sur la réintégration durable de 750 migrants, la collecte de données pour améliorer les activités de réintégration dans les villes d’Abidjan, Daloa, Bouaké, Korhogo.
Des activités de sensibilisation et d’information qui seront menées envers 200 communautés soit 10 000 individus ; la production de 12 rapports régionaux liés à la collecte de données sur les flux et profils des migrants.
Aussi, a-t-il été précédé de l’Ambassadeur de l’UE, M. Jean François Valete qui, dans son mot, a indiqué que le retour des migrants est une priorité pour l’Europe qui est confrontée au chômage et à des tensions internes. Selon lui, en la date du 31 août 2017, ce sont 99127 migrants clandestins qui ont été chiffrés en Italie par l’OIM, avec un classement qui positionne le Nigeria (1er pays de migrants clandestins), la Guinée, le Bangladesh et la Côte d’Ivoire.
En ce qui concerne la Côte d’Ivoire, le diplomate de l’UE a trouvé paradoxale cette position, eu égard à une croissance économique notable et une politique gouvernementale qui met l’accent sur l’emploi de la jeunesse. Il y a donc lieu pour lui de poser le débat pour trouver l’argument que les organisations mafieuses de passeurs utilisent pour tromper ces jeunes qui s’engagent dans ce parcours périlleux.
Quant à Marina Schramm, Chef de mission de l’OIM, elle a félicité et remercié le gouvernement ivoirien d’avoir accepté de mener ce projet qui a besoin d’une approche partenariale et inclusive, dans le but de contribuer au renforcement de la gouvernance des migrations et à la réintégration durable des migrants dans les 14 pays de l’initiative FFUE-OIM.
La migration irrégulière le long de la route de la Méditerranée centrale est de plus en plus dangereuse pour les migrants, avec 1 décès sur 35 arrivées. Plus de 70% des migrants sont victimes de la traite ou d’autres pratiques d’exploitation au cours de leur parcours migratoire.
J. A.
Ce nouveau projet financé par l’UE et mis en œuvre par l’OIM a été présenté ce jeudi 5 octobre, au Sofitel Hôtel Ivoire, sous la présidence du ministre de l’Intégration africaine et des ivoiriens de l’extérieur, M. Ally Coulibaly, en présence de l’Ambassadeur de l’UE, M. Jean François Valete et de Marina Schramm, Chef de mission de l’OIM.
L’importance de cette cérémonie a fait appel à une pléthore de hautes personnalités, telles que les ambassadeurs de Grande Bretagne et d’Italie, la représentante de l’Union Africaine (UA), le ministre de la Promotion de la jeunesse, du service civique et de l’emploi des jeunes, un représentant du ministère de l’Intérieur et de la sécurité, des représentants de collectivités territoriales, des ONG et organisations de la société civile.
Cette ’initiative s’inscrit directement dans la mise en œuvre du Sommet de la valette, signé conjointement par les chefs d’Etats africains et européens à Malte 2015, dont l’un des points principaux est « le retour, la réadmission et la réintégration » des migrants en situation irrégulière d’Europe, d’Afrique du nord, ainsi que d’autres pays de transit de la région ouest africaine.
Selon le Ministre Ally Coulibaly qui, a traduit son entière reconnaissance à l’UE pour avoir aidé la Côte d’Ivoire, autrefois inéligible, à accéder aujourd’hui au FFUE (Fonds fiduciaire d’urgence), c’est une opportunité d’aider ces milliers de jeunes compatriotes qui font le choix de rentrer au pays.
Cette rencontre qui constitue le lancement du volet national d’un projet sous régional (14 pays), lui a permis d’annoncer dans ce même contexte la tenue du 5ème Sommet Europe-Afrique en Côte d’ivoire, du 29 au 30 novembre 2017. Le premier du genre en Afrique subsaharienne.
Par ailleurs, le ministre de l’Intégration africaine et des ivoiriens de l’extérieur a souligné que, de concert avec l’OIM, les résultats attendus du projet FFUE d’une durée de 36 mois, doivent porter sur la réintégration durable de 750 migrants, la collecte de données pour améliorer les activités de réintégration dans les villes d’Abidjan, Daloa, Bouaké, Korhogo.
Des activités de sensibilisation et d’information qui seront menées envers 200 communautés soit 10 000 individus ; la production de 12 rapports régionaux liés à la collecte de données sur les flux et profils des migrants.
Aussi, a-t-il été précédé de l’Ambassadeur de l’UE, M. Jean François Valete qui, dans son mot, a indiqué que le retour des migrants est une priorité pour l’Europe qui est confrontée au chômage et à des tensions internes. Selon lui, en la date du 31 août 2017, ce sont 99127 migrants clandestins qui ont été chiffrés en Italie par l’OIM, avec un classement qui positionne le Nigeria (1er pays de migrants clandestins), la Guinée, le Bangladesh et la Côte d’Ivoire.
En ce qui concerne la Côte d’Ivoire, le diplomate de l’UE a trouvé paradoxale cette position, eu égard à une croissance économique notable et une politique gouvernementale qui met l’accent sur l’emploi de la jeunesse. Il y a donc lieu pour lui de poser le débat pour trouver l’argument que les organisations mafieuses de passeurs utilisent pour tromper ces jeunes qui s’engagent dans ce parcours périlleux.
Quant à Marina Schramm, Chef de mission de l’OIM, elle a félicité et remercié le gouvernement ivoirien d’avoir accepté de mener ce projet qui a besoin d’une approche partenariale et inclusive, dans le but de contribuer au renforcement de la gouvernance des migrations et à la réintégration durable des migrants dans les 14 pays de l’initiative FFUE-OIM.
La migration irrégulière le long de la route de la Méditerranée centrale est de plus en plus dangereuse pour les migrants, avec 1 décès sur 35 arrivées. Plus de 70% des migrants sont victimes de la traite ou d’autres pratiques d’exploitation au cours de leur parcours migratoire.
J. A.