Les agents techniques des Eaux et Forêts de Côte d’Ivoire annoncent un mouvement de protestation ce mardi 10 octobre dans l’enceinte de l’école forestière de Bouaflé, dans le centre de pays, pour exiger la rétrocession de cet établissement à leur ministère de tutelle a appris Pôleafrique.info.
Selon la Coalition Nationale des Agents Techniques des Eaux et Forêts (CNATEF), syndicat au sein duquel ils sont réunis, l’école forestière de Bouaflé n’est plus sous l’autorité du ministère des Eaux et Forêts. Elle est depuis plus de 10 ans, passée sous la direction du ministère de l’Agriculture et du développement rural (MINADER). Un fait que ces agents s’expliquent difficilement dans la mesure où ce site ainsi que celui d’Abidjan Banco sont les lieux de formation des agents des Eaux et Forêts.
A en croire les mécontents, de nombreuses actions en vue de voir cette école revenir sous la gestion de leur tutelle ont été menées depuis 2014. Sans succès. Ils indiquent aussi qu’une décision de l’Etat dite « Loi de la programmation de la sécurité intérieure », qui indique que cette école est sous la tutelle du ministère des Eaux et Forêts, existe mais n’est pas appliquée. Face à ces blocages, ces agents entendent paralyser l’établissement dès ce mardi 10 octobre pour obtenir gain de cause.
A cette revendication, Les agents techniques des Eaux et Forêts de Côte d’Ivoire dénoncent également des recrutements parallèles d’agents sans concours comme le veut l’usage, ainsi que « le paiement illégal de frais de formation militaire (transport, visite médicale) et des équipements dont le treillis, le béret vert, la paire de rangers… » exigé aux agents retenus après concours. Joint, le service communication du ministère de l’Agriculture et du développement rural a souhaité s’enquérir auprès des services concernés avant toute déclaration sur le sujet. La rédaction de Pôleafrique.info reste ouverte.
Richard Yasseu
Selon la Coalition Nationale des Agents Techniques des Eaux et Forêts (CNATEF), syndicat au sein duquel ils sont réunis, l’école forestière de Bouaflé n’est plus sous l’autorité du ministère des Eaux et Forêts. Elle est depuis plus de 10 ans, passée sous la direction du ministère de l’Agriculture et du développement rural (MINADER). Un fait que ces agents s’expliquent difficilement dans la mesure où ce site ainsi que celui d’Abidjan Banco sont les lieux de formation des agents des Eaux et Forêts.
A en croire les mécontents, de nombreuses actions en vue de voir cette école revenir sous la gestion de leur tutelle ont été menées depuis 2014. Sans succès. Ils indiquent aussi qu’une décision de l’Etat dite « Loi de la programmation de la sécurité intérieure », qui indique que cette école est sous la tutelle du ministère des Eaux et Forêts, existe mais n’est pas appliquée. Face à ces blocages, ces agents entendent paralyser l’établissement dès ce mardi 10 octobre pour obtenir gain de cause.
A cette revendication, Les agents techniques des Eaux et Forêts de Côte d’Ivoire dénoncent également des recrutements parallèles d’agents sans concours comme le veut l’usage, ainsi que « le paiement illégal de frais de formation militaire (transport, visite médicale) et des équipements dont le treillis, le béret vert, la paire de rangers… » exigé aux agents retenus après concours. Joint, le service communication du ministère de l’Agriculture et du développement rural a souhaité s’enquérir auprès des services concernés avant toute déclaration sur le sujet. La rédaction de Pôleafrique.info reste ouverte.
Richard Yasseu