A l’initiative de la Fondation Friedrich Ebert Stiftung (FES), les résultats des travaux de recherche sur « Le prix de la paix positive » réalisés par l’expert consultant international indépendant, le Dr Jean-Jacques Konadjé ont fait l’objet d’une présentation ce mercredi 11 octobre à Abidjan, en présence de l’ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne, Michael Grau et plusieurs hommes de la classe politique ivoirienne.
C’est dans un décor de panel-débat que le Dr Konadjé a dépeint la précarité de la paix qui existe en ce moment en Côte d’Ivoire. Selon lui, malgré cette parodie de paix dont fait preuve la Côte d’Ivoire, le pays présente encore des germes de la violence symbolisée sous plusieurs formes.
Ainsi cette violence est-elle marquée par les mutineries, les revendications des démobilisés et surtout l’épineux souci des enfants en conflit avec la loi, communément appelés les « Microbes ».
Pour lui, chacun à son niveau doit œuvrer pour que la paix souhaitée par tous soit effective.
"Il faut enraciner davantage la paix dans la culture du pays et les habitudes des ivoiriens", a-t-il mentionné.
Poursuivant dans son explication, le conférencier a indiqué que la paix positive apparaît comme un refus de la violence structurelle, notamment tout ce qui détruit les hommes dans leur être psychique, physiologique. Pour donc atteindre cette paix, ’’ nos acteurs politiques devraient jouer pleinement leur partition car, tant qu’il n’y a pas de réconciliation vraie entre les hommes politiques, cette réconciliation sera balbutiante".
La phase des échanges avec le public a permis aux chercheurs, représentants de la société civile et hommes politiques présents d’apporter certaines contributions.
Pour sa part, le président du Front Populaire Ivoirien, Pascal Affi N’guessan a invité le pouvoir d’Abidjan à œuvrer pour une réconciliation franche et une prise en compte des avis des partis de l’opposition en Côte d’Ivoire car " la majorité des crises naissent des frustrations ’’ a-t-il estimé.
Quant au représentant résident de la Fondation Friedrich Ebert Stiftung en Côte d’Ivoire, Thilo Schöne, il s’est félicité de cette étude qui selon lui a permis de bien analyser la situation sécuritaire dans le pays et de faire des recommandations constructives pour une sécurité effective et une paix durable.
La situation sécuritaire en Côte d’Ivoire a été beaucoup instable au cours de ces dernières décennies. Le facteur sécurité étant si déterminant pour l’avenir de tout pays judicieux serait-il d’œuvrer pour une réconciliation franche entre les acteurs politiques et entre les populations elles-mêmes.
CK
C’est dans un décor de panel-débat que le Dr Konadjé a dépeint la précarité de la paix qui existe en ce moment en Côte d’Ivoire. Selon lui, malgré cette parodie de paix dont fait preuve la Côte d’Ivoire, le pays présente encore des germes de la violence symbolisée sous plusieurs formes.
Ainsi cette violence est-elle marquée par les mutineries, les revendications des démobilisés et surtout l’épineux souci des enfants en conflit avec la loi, communément appelés les « Microbes ».
Pour lui, chacun à son niveau doit œuvrer pour que la paix souhaitée par tous soit effective.
"Il faut enraciner davantage la paix dans la culture du pays et les habitudes des ivoiriens", a-t-il mentionné.
Poursuivant dans son explication, le conférencier a indiqué que la paix positive apparaît comme un refus de la violence structurelle, notamment tout ce qui détruit les hommes dans leur être psychique, physiologique. Pour donc atteindre cette paix, ’’ nos acteurs politiques devraient jouer pleinement leur partition car, tant qu’il n’y a pas de réconciliation vraie entre les hommes politiques, cette réconciliation sera balbutiante".
La phase des échanges avec le public a permis aux chercheurs, représentants de la société civile et hommes politiques présents d’apporter certaines contributions.
Pour sa part, le président du Front Populaire Ivoirien, Pascal Affi N’guessan a invité le pouvoir d’Abidjan à œuvrer pour une réconciliation franche et une prise en compte des avis des partis de l’opposition en Côte d’Ivoire car " la majorité des crises naissent des frustrations ’’ a-t-il estimé.
Quant au représentant résident de la Fondation Friedrich Ebert Stiftung en Côte d’Ivoire, Thilo Schöne, il s’est félicité de cette étude qui selon lui a permis de bien analyser la situation sécuritaire dans le pays et de faire des recommandations constructives pour une sécurité effective et une paix durable.
La situation sécuritaire en Côte d’Ivoire a été beaucoup instable au cours de ces dernières décennies. Le facteur sécurité étant si déterminant pour l’avenir de tout pays judicieux serait-il d’œuvrer pour une réconciliation franche entre les acteurs politiques et entre les populations elles-mêmes.
CK