Du lundi 9 octobre à hier, jeudi 12 octobre, les élèves du lycée moderne 1 et 2 d’Abengourou ont manifesté leur mécontentement envers les autorités éducatives. Cela s’est matérialisé par une grève. Les élèves ont décidé de ne pas participer aux cours. A l’origine de la colère, le manque de tables-bancs, d’électricité, les effectifs pléthoriques dans les classes etc. Un élève au lycée moderne, sous le sceau de l’anonymat, se veut ferme : « Depuis la rentrée, nous avons toujours demandé des tables-bancs mais en vain. Nous sommes assis trois par banc. En 6ème, il y a au moins 100 élèves par classe, 5ème 90 élèves, en Seconde 95 élèves par classe, même en 1ère 78 élèves. Avec ces effectifs, nous avons du mal à participer aux cours. Tant que ces problèmes ne sont pas résolus, nous n’irons pas à l’école».
Ces problèmes de tables-bancs, de sureffectifs dans les salles de classe, de manque d’électricité etc. ont pour conséquences, selon les élèves, le non-fonctionnement des laboratoires et le fait que les enseignants ont du mal à débuter les cours de 7 h du matin. M. Lébé Balbo Jean-Claude, proviseur du lycée moderne, que nous avons joint, hier, se dit cependant optimiste : « J’ai rencontré, le lundi 9 octobre dernier, la direction des affaires financières du ministère de l’éducation nationale pour le problème d’électricité. Concernant les tables-bancs, nous avons emprunté 100 tables-bancs, pour un temps soit peu, équiper les salles. Des démarches sont entreprises pour résoudre définitivement ce problème. J’ai même rencontré les élèves pour leur rendre compte de mes démarches. J’ai saisi aussi la direction régionale de l’éducation nationale. J’espère que les cours vont reprendre».
Jean Goudalé
Ces problèmes de tables-bancs, de sureffectifs dans les salles de classe, de manque d’électricité etc. ont pour conséquences, selon les élèves, le non-fonctionnement des laboratoires et le fait que les enseignants ont du mal à débuter les cours de 7 h du matin. M. Lébé Balbo Jean-Claude, proviseur du lycée moderne, que nous avons joint, hier, se dit cependant optimiste : « J’ai rencontré, le lundi 9 octobre dernier, la direction des affaires financières du ministère de l’éducation nationale pour le problème d’électricité. Concernant les tables-bancs, nous avons emprunté 100 tables-bancs, pour un temps soit peu, équiper les salles. Des démarches sont entreprises pour résoudre définitivement ce problème. J’ai même rencontré les élèves pour leur rendre compte de mes démarches. J’ai saisi aussi la direction régionale de l’éducation nationale. J’espère que les cours vont reprendre».
Jean Goudalé