Grand Lahou - Des élèves installés dans des maisons précaires dans les ravins de Grand Lahou (Sud, région des Grands ponts) sont exposés à de nombreux dangers, constate l’AIP.
Tiendrébéogo Bibata, 19 ans, en classe de Seconde dans un établissement privé a indiqué vivre dans une maison en banco bâtie dans un ravin avec ses sœurs. « Nous payons le loyer à 5000 francs le mois. Il y a maintenant cinq ans que je vis cette situation », a-t-elle affirmé.
Amani Kouakou, en classe de Troisième au Lycée moderne a expliqué que ses parents sont à Adaidoukou, à 40 km de Grand Lahou. "Lorsqu'il pleut, nos cahiers sont mouillés. Les maisons étant en banco, elles s’effondrent facilement au contact de la pluie. Nous craignons souvent que la maison s'écroule pendant notre sommeil, nous ne dormons donc pas lorsqu'il pleut", a-t-il dit.
Kouassi Akissi Clarisse, 15 ans en classe de Quatrième a pour sa part relevé les dangers auxquels sont exposées les jeunes filles dans les ravins. "La sécurité n'est pas garantie dans les ravins. Souvent, des malfrats profitent de notre absence pour fracturer nos portes et nous dépouiller de tout », a-t-elle fait savoir.
Les reptiles et les scorpions cohabitent aussi avec les locataires des ravins. A ce niveau, Yao Konan Maxime, 12 ans, en classe de Sixième raconte son cas. « Le mercredi 11 octobre, de retour de l'école, j'ai découvert un serpent noir dans ma maison avalant une souris. Les voisins sont intervenus mettre hors d'état de nuire ce dangereux reptile. »
Aujourd'hui, la majorité des élèves vivent dans la précarité dans une dizaine de ravins à Grand Lahou. Konan Kévin, en classe de Terminale, lance un appel aux cadres et élus de la région pour construire des foyers et des internats afin de permettre aux élèves de travailler dans de meilleures conditions. « Nos parents n'ont pas de grands moyens pour nous mettre dans des maisons de qualités avec des coûts élevés", imploe-t-il.
rk/cmas
Tiendrébéogo Bibata, 19 ans, en classe de Seconde dans un établissement privé a indiqué vivre dans une maison en banco bâtie dans un ravin avec ses sœurs. « Nous payons le loyer à 5000 francs le mois. Il y a maintenant cinq ans que je vis cette situation », a-t-elle affirmé.
Amani Kouakou, en classe de Troisième au Lycée moderne a expliqué que ses parents sont à Adaidoukou, à 40 km de Grand Lahou. "Lorsqu'il pleut, nos cahiers sont mouillés. Les maisons étant en banco, elles s’effondrent facilement au contact de la pluie. Nous craignons souvent que la maison s'écroule pendant notre sommeil, nous ne dormons donc pas lorsqu'il pleut", a-t-il dit.
Kouassi Akissi Clarisse, 15 ans en classe de Quatrième a pour sa part relevé les dangers auxquels sont exposées les jeunes filles dans les ravins. "La sécurité n'est pas garantie dans les ravins. Souvent, des malfrats profitent de notre absence pour fracturer nos portes et nous dépouiller de tout », a-t-elle fait savoir.
Les reptiles et les scorpions cohabitent aussi avec les locataires des ravins. A ce niveau, Yao Konan Maxime, 12 ans, en classe de Sixième raconte son cas. « Le mercredi 11 octobre, de retour de l'école, j'ai découvert un serpent noir dans ma maison avalant une souris. Les voisins sont intervenus mettre hors d'état de nuire ce dangereux reptile. »
Aujourd'hui, la majorité des élèves vivent dans la précarité dans une dizaine de ravins à Grand Lahou. Konan Kévin, en classe de Terminale, lance un appel aux cadres et élus de la région pour construire des foyers et des internats afin de permettre aux élèves de travailler dans de meilleures conditions. « Nos parents n'ont pas de grands moyens pour nous mettre dans des maisons de qualités avec des coûts élevés", imploe-t-il.
rk/cmas