Grand-Lahou - Des enseignants des écoles communautaires du département de Grand-Lahou souhaitent avoir des meilleures conditions de vie et de travail.
"Nous vivons dans des conditions difficiles ici. Nous avons des salaires très dérisoires de 25 000 FCFA par mois. Ce salaire est le fruit des cotisations des parents d'élèves. Vers la fin de l'année, les parents n'arrivent plus à payer et certains de nos collègues abandonnent les élèves", a dépeint un directeur d'école communautaire, Nango Yao Abo, à Deniskro, à 80 km de Grand-Lahou.
Blé Loba Ange, enseignante à Kouakoukro, déplore, quant à elle, la précarité du cadre de travail dans les écoles communautaires. "Les salles de classes sont construites en banco. Lorsqu'il pleut, on ne peut pas faire cours. Je tiens dans la même salle les classes de CP1, CP2 et CE1. Chaque classe dispose de son tableau et ce travail nous épuise énormément. Nous le faisons, car les parents d'élèves n'ont pas les moyens pour recruter plusieurs enseignants", explique-t-elle.
Une situation justifiée par le président du COGES de Deniskro, Ki Jean, par les nombreuses cotisations levées par les parents qui n’ont assez de moyens financiers.
"Les villages sont obligés de lever des cotisations pour faire fonctionner les écoles, de construire eux-mêmes les salles de classe, de confectionner les tables-bancs et payer mensuellement les enseignants. Nous ne bénéficions d'aucun soutien extérieur", affirme M. Ki, regrettant que les élèves des écoles communautaires ne bénéficient même pas des kits scolaires.
rk/kg/kp
"Nous vivons dans des conditions difficiles ici. Nous avons des salaires très dérisoires de 25 000 FCFA par mois. Ce salaire est le fruit des cotisations des parents d'élèves. Vers la fin de l'année, les parents n'arrivent plus à payer et certains de nos collègues abandonnent les élèves", a dépeint un directeur d'école communautaire, Nango Yao Abo, à Deniskro, à 80 km de Grand-Lahou.
Blé Loba Ange, enseignante à Kouakoukro, déplore, quant à elle, la précarité du cadre de travail dans les écoles communautaires. "Les salles de classes sont construites en banco. Lorsqu'il pleut, on ne peut pas faire cours. Je tiens dans la même salle les classes de CP1, CP2 et CE1. Chaque classe dispose de son tableau et ce travail nous épuise énormément. Nous le faisons, car les parents d'élèves n'ont pas les moyens pour recruter plusieurs enseignants", explique-t-elle.
Une situation justifiée par le président du COGES de Deniskro, Ki Jean, par les nombreuses cotisations levées par les parents qui n’ont assez de moyens financiers.
"Les villages sont obligés de lever des cotisations pour faire fonctionner les écoles, de construire eux-mêmes les salles de classe, de confectionner les tables-bancs et payer mensuellement les enseignants. Nous ne bénéficions d'aucun soutien extérieur", affirme M. Ki, regrettant que les élèves des écoles communautaires ne bénéficient même pas des kits scolaires.
rk/kg/kp