Depuis pratiquement 5 ans, ProJustice, financé par l’Agence américaine pour le développement international (USAID), a soutenu le Ministère de la justice et des droits de l’homme (MJDH) en vue d’accompagner les efforts de réforme et de modernisation du système judiciaire ivoirien.
Dans la perspective de la pérennisation des acquis des outils du projet Projustice et leur extension à terme à l’ensemble des juridictions du pays, un séminaire de réflexion a été organisé du 19 au 20 octobre, à Grand Bassam, à l’endroit des principaux acteurs de la Justice.
Ce séminaire qui a réuni les membres du cabinet du Garde des Sceaux, les directeurs centraux, les Chefs de Cour et certains Chefs de Tribunal et Greffiers en Chef, ainsi que le staff managériale et les managers des volets de ProJustice, vise l’adoption d’un plan opérationnel de pérennisation des outils mis en œuvre par ProJustice.
Ces travaux ont aussi un double enjeu, à savoir, l’état des lieux du développement, du fonctionnement et de l’impact des instruments et des activités réalisés par ce projet. Et, de façon prospective, établir et pérenniser des méthodes et instruments de gestion harmonisés pour la réforme et la modernisation du système judiciaire en Côte d’Ivoire.
Il s’agit concrètement de déterminer avec précision les activités et les outils à pérenniser, leur priorisation et le mécanisme de leur extension aux autres juridictions de la Côte d’Ivoire. Par ailleurs, il est question d’impliquer dynamiquement la Direction de la planification et des statistiques (DPS) pour produire sur la base des travaux réalisés, un projet de pérennisation avec une évaluation de son coût de réalisation.
A l’ouverture de cette réflexion, le Directeur de cabinet adjoint du MJDH, M.Kouassi Bertrand, a, au nom du ministre, confirmé l’engagement de son département à soutenir cette initiative de pérennisation des acquis des outils développés par ProJustice pour moderniser le système juridique qui s’accorde avec le plan d’action prioritaire de 2017-2020 du Gouvernement.
Il a également transmis les félicitations du Garde des Sceaux à l’équipe de ProJustice pour la réalisation du plan directeur informatique, l’informatisation des juridictions de Yopougon et Dabou par la création d’un progiciel permettant l’informatisation des chaînes civile et pénale, ainsi que le traitement des actes administratifs.
M. Kouassi Bertrand a beaucoup apprécié le changement opéré grâce à ProJustice sur le plan de la gestion qualitative des juridictions, à travers l’usage de boîtes de suggestion qui permettent aux clients de juger la qualité du service. Selon lui ces boîtes à suggestion ont permis de palier au manque de courtoisie dans les rapports entre les acteurs et les clients.
« L’œuvre de ProJustice n’a pas été inutile pendant ces 5 ans. J’aimerais rassurer ProJustice que le MJDH s’est engagé à soutenir la pérennisation de tous les outils développés par un ancrage institutionnel » a-t-il déclaré.
En outre, le Chef de Projet Projustice, M. Daniel Dorbrovoljec, a, pour sa part, rappelé que depuis 2013, ProJustice a déployé ses activités dans 18 tribunaux pilote. Et qu’au cours des années judiciaires 2014, 2015, 2016 et 2017, plusieurs activités ont été réalisées pour améliorer l’administration du système judiciaire ivoirien dans 11 juridictions pilotes que sont Abengourou, Bouaflé, Bouaké, Bouna, Dimbokro, Gagnoa, Lakota, Man, Sinfra et Yopougon. Et puis dans 7 juridictions pilote, Agboville, Bondoukou, Boundiali, Daloa, Guiglo, Korhogo, Séguéla. Ces activités ont pu se faire par le moyen de divers outils technique, notamment le Bureau d’ordre pénal (BOP), le Pôle judiciaire pénal (PJP), l’Unité de contrôle de qualité et de gestion (UCQG), les boîtes relais, le tableau des tarifs judiciaires et les affiches de suivi des détentions.
Toutes ces actions, pour améliorer l’administration de la Justice et accroître l’accès à la justice qui ont besoin d’être pérennisées pour reconstruire l’Etat de Droit en vue de rétablir la confiance des populations envers la justice, ProJustice a pu les réaliser avec efficience grâce à un financement supplémentaire depuis 2015 de l’USAID.
« Nous accordons une attention particulière à l’accès à la justice des personnes en situation de handicap, afin qu’elles puissent avoir un meilleur accès au service public de la justice » dixit Daniel Dorbrovoljec, le Chef de Projet Projustice.
JOB
Dans la perspective de la pérennisation des acquis des outils du projet Projustice et leur extension à terme à l’ensemble des juridictions du pays, un séminaire de réflexion a été organisé du 19 au 20 octobre, à Grand Bassam, à l’endroit des principaux acteurs de la Justice.
Ce séminaire qui a réuni les membres du cabinet du Garde des Sceaux, les directeurs centraux, les Chefs de Cour et certains Chefs de Tribunal et Greffiers en Chef, ainsi que le staff managériale et les managers des volets de ProJustice, vise l’adoption d’un plan opérationnel de pérennisation des outils mis en œuvre par ProJustice.
Ces travaux ont aussi un double enjeu, à savoir, l’état des lieux du développement, du fonctionnement et de l’impact des instruments et des activités réalisés par ce projet. Et, de façon prospective, établir et pérenniser des méthodes et instruments de gestion harmonisés pour la réforme et la modernisation du système judiciaire en Côte d’Ivoire.
Il s’agit concrètement de déterminer avec précision les activités et les outils à pérenniser, leur priorisation et le mécanisme de leur extension aux autres juridictions de la Côte d’Ivoire. Par ailleurs, il est question d’impliquer dynamiquement la Direction de la planification et des statistiques (DPS) pour produire sur la base des travaux réalisés, un projet de pérennisation avec une évaluation de son coût de réalisation.
A l’ouverture de cette réflexion, le Directeur de cabinet adjoint du MJDH, M.Kouassi Bertrand, a, au nom du ministre, confirmé l’engagement de son département à soutenir cette initiative de pérennisation des acquis des outils développés par ProJustice pour moderniser le système juridique qui s’accorde avec le plan d’action prioritaire de 2017-2020 du Gouvernement.
Il a également transmis les félicitations du Garde des Sceaux à l’équipe de ProJustice pour la réalisation du plan directeur informatique, l’informatisation des juridictions de Yopougon et Dabou par la création d’un progiciel permettant l’informatisation des chaînes civile et pénale, ainsi que le traitement des actes administratifs.
M. Kouassi Bertrand a beaucoup apprécié le changement opéré grâce à ProJustice sur le plan de la gestion qualitative des juridictions, à travers l’usage de boîtes de suggestion qui permettent aux clients de juger la qualité du service. Selon lui ces boîtes à suggestion ont permis de palier au manque de courtoisie dans les rapports entre les acteurs et les clients.
« L’œuvre de ProJustice n’a pas été inutile pendant ces 5 ans. J’aimerais rassurer ProJustice que le MJDH s’est engagé à soutenir la pérennisation de tous les outils développés par un ancrage institutionnel » a-t-il déclaré.
En outre, le Chef de Projet Projustice, M. Daniel Dorbrovoljec, a, pour sa part, rappelé que depuis 2013, ProJustice a déployé ses activités dans 18 tribunaux pilote. Et qu’au cours des années judiciaires 2014, 2015, 2016 et 2017, plusieurs activités ont été réalisées pour améliorer l’administration du système judiciaire ivoirien dans 11 juridictions pilotes que sont Abengourou, Bouaflé, Bouaké, Bouna, Dimbokro, Gagnoa, Lakota, Man, Sinfra et Yopougon. Et puis dans 7 juridictions pilote, Agboville, Bondoukou, Boundiali, Daloa, Guiglo, Korhogo, Séguéla. Ces activités ont pu se faire par le moyen de divers outils technique, notamment le Bureau d’ordre pénal (BOP), le Pôle judiciaire pénal (PJP), l’Unité de contrôle de qualité et de gestion (UCQG), les boîtes relais, le tableau des tarifs judiciaires et les affiches de suivi des détentions.
Toutes ces actions, pour améliorer l’administration de la Justice et accroître l’accès à la justice qui ont besoin d’être pérennisées pour reconstruire l’Etat de Droit en vue de rétablir la confiance des populations envers la justice, ProJustice a pu les réaliser avec efficience grâce à un financement supplémentaire depuis 2015 de l’USAID.
« Nous accordons une attention particulière à l’accès à la justice des personnes en situation de handicap, afin qu’elles puissent avoir un meilleur accès au service public de la justice » dixit Daniel Dorbrovoljec, le Chef de Projet Projustice.
JOB