Yamoussoukro - La lutte contre la vente et la consommation de drogue en milieu scolaire s’intensifie avec l’engagement ferme du Réseau des écoles confessionnelles chrétiennes de Côte d’Ivoire (REC-CI) qui a décidé lundi à Yamoussoukro, de s’associer aux acteurs déjà sur le terrain enfin d’endiguer le phénomène qui prend de plus en plus d’ampleur au sein des établissements scolaires du pays.
Un séminaire de renforcement des capacités organisé en collaboration avec la Direction de la mutualité et des œuvres sociales en milieu scolaire (DMOSS) et la section anti-drogue de la gendarmerie de Yamoussoukro réunit à cet effet au centre diocésain de Yamoussoukro, les chefs d’établissement autour du thème « Les drogues et les stupéfiants en milieu scolaire ».
La formation de cinq jours permettra aux participants de pouvoir désormais identifier les différentes drogues et stupéfiants en milieu scolaire, de détecter les sujets en contact avec ces substances et surtout à endiguer le phénomène, a souligné le directeur diocésain de l’enseignement catholique de Yamoussoukro, Christian Bahi.
Naguère considérés comme une affaire de désœuvrés et de délinquants, les drogues et les stupéfiants, selon le directeur régional de l’Éducation nationale et de l’Enseignement technique et professionnel (DRENETFP), Abdoulaye Diacko, sont de plus en plus présents à l’école, du primaire jusqu’au secondaire et même dans les établissements d’excellence.
« Nous sommes en retard sur les trouvailles des dealers à l’école. Beaucoup d’élèves prennent leurs doses avant d’aller en classe. Les jeunes filles élèves sont utilisées pour faire entrer la drogue à l’école. Ce qui occasionne des grèves sous l’emprise de la drogue et la baisse du rendement des élèves suite à l’absentéisme et d’autre les fléaux notamment le VIH/Sida, les MST, l’alcoolisme, le tabagisme, les grossesses en milieu scolaire, la violence qui minent le système scolaire», a-t-il fait savoir.
Le chef de service Éducation à la lutte contre la drogue et les stupéfiants à la DMOSS, Guessan-Bi, a révélé que des enquêtes ont permis de mettre le grappin sur vendeuses indélicates, aux abords des écoles dans plusieurs quartiers d'Abidjan. Elles mélangeaient la drogue et des stupéfiants aux friandises revendus aux tout-petits. Une fillette de neuf ans, inscrite dans un lycée d’excellence d’Abidjan qui s’adonne à la consommation de la drogue, a été appréhendée.
Le représentant du président du REC-CI, Kacou Innocent a souhaité que vu la recrudescence du fléau qui décime les élèves, des cellules de veille, de prévention et de lutte contre les drogues et les stupéfiants, soient mises en place dans les différents établissements confessionnels chrétiens pour contenir le mal.
Selon des études réalisées récemment dans le monde, 700 millions de personnes consomment la drogue et l’alcool dans le monde, 2,5 millions meurent d’addiction chaque année, 6.849 morts par jour, 285 morts par heure, cinq morts par minute.
nam/cmas
Un séminaire de renforcement des capacités organisé en collaboration avec la Direction de la mutualité et des œuvres sociales en milieu scolaire (DMOSS) et la section anti-drogue de la gendarmerie de Yamoussoukro réunit à cet effet au centre diocésain de Yamoussoukro, les chefs d’établissement autour du thème « Les drogues et les stupéfiants en milieu scolaire ».
La formation de cinq jours permettra aux participants de pouvoir désormais identifier les différentes drogues et stupéfiants en milieu scolaire, de détecter les sujets en contact avec ces substances et surtout à endiguer le phénomène, a souligné le directeur diocésain de l’enseignement catholique de Yamoussoukro, Christian Bahi.
Naguère considérés comme une affaire de désœuvrés et de délinquants, les drogues et les stupéfiants, selon le directeur régional de l’Éducation nationale et de l’Enseignement technique et professionnel (DRENETFP), Abdoulaye Diacko, sont de plus en plus présents à l’école, du primaire jusqu’au secondaire et même dans les établissements d’excellence.
« Nous sommes en retard sur les trouvailles des dealers à l’école. Beaucoup d’élèves prennent leurs doses avant d’aller en classe. Les jeunes filles élèves sont utilisées pour faire entrer la drogue à l’école. Ce qui occasionne des grèves sous l’emprise de la drogue et la baisse du rendement des élèves suite à l’absentéisme et d’autre les fléaux notamment le VIH/Sida, les MST, l’alcoolisme, le tabagisme, les grossesses en milieu scolaire, la violence qui minent le système scolaire», a-t-il fait savoir.
Le chef de service Éducation à la lutte contre la drogue et les stupéfiants à la DMOSS, Guessan-Bi, a révélé que des enquêtes ont permis de mettre le grappin sur vendeuses indélicates, aux abords des écoles dans plusieurs quartiers d'Abidjan. Elles mélangeaient la drogue et des stupéfiants aux friandises revendus aux tout-petits. Une fillette de neuf ans, inscrite dans un lycée d’excellence d’Abidjan qui s’adonne à la consommation de la drogue, a été appréhendée.
Le représentant du président du REC-CI, Kacou Innocent a souhaité que vu la recrudescence du fléau qui décime les élèves, des cellules de veille, de prévention et de lutte contre les drogues et les stupéfiants, soient mises en place dans les différents établissements confessionnels chrétiens pour contenir le mal.
Selon des études réalisées récemment dans le monde, 700 millions de personnes consomment la drogue et l’alcool dans le monde, 2,5 millions meurent d’addiction chaque année, 6.849 morts par jour, 285 morts par heure, cinq morts par minute.
nam/cmas
