A l’initiative du Club des Jeunes de Bouaké (CJB), le centre culturel Jacques Aka de Bouaké a abrité le samedi 21 octobre 2017, une conférence publique sur le thème : « Valorisation des ordures ménagères et emplois jeunes ». Elle a été animée par Alphonse Sehi Bi, ingénieur et expert en question de salubrité à l'Agence Nationale de la Salubrité Urbaine (ANASUR).
A travers une projection d’images, le conférencier a démontré l’importance et l’impact positif dû au recyclage et à la valorisation des ordures ménagères. « On peut créer des emplois et lutter contre le chômage par la valorisation de déchets ménagers. Nous voulons montrer aux Ivoiriens qu’on peut lutter contre la déforestation et protéger notre environnement en recyclant nos déchets ménagers », a-t-il dit. En en croire Alphonse Sehi Bi, la valorisation des déchets ménagers peut créer plus d’un million d’emplois en Côte d’Ivoire. «1.000.000 d’emplois pour les jeunes est possible si une véritable politique d’accompagnement est mise en œuvre. Seulement par le recyclage et la transformation des déchets ménagers, il est possible de créer plus d’un million d’ emplois et rendre sain notre cadre environnement. Tout est utile, les sachets plastiques peuvent être transformés par exemple en pavés. Les cartons usagés en briquettes comme combustibles pour nos mamans en lieu et place du charbon de bois. Les restes de nourriture peuvent être transformés en engrais. Des pays voisins prospèrent dans la gestion des déchets ménagers », a-t-il soutenu avant d'inviter les jeunes à se mettre ensemble pour créer de petites unités de transformation de déchets plastiques à Bouaké. Au terme de sa conférence, il a annoncé pour les jours à venir, la construction d’un centre de formation du métier de la valorisation des déchets ménagers à Bouaké. « Ce centre le premier du genre en Côte d’Ivoire et le 3ème en Afrique sera construit dans le village de Faitèkro à Bouaké sur une superficie d’un hectare. Il aura une capacité de transformation de 5 000 tonnes de déchets ménagers par jour. Car en réalité, tout est utile », a-t-il dit.
Le parrain de cette conférence publique, Dr Paul Dakuyo, 5ème adjoint au maire de Bouaké a exhorté les jeunes de Bouaké à être des entrepreneurs et à se départir de toutes politiques politiciennes. « Vous avez votre avenir à préparer. Votre seule politique doit être votre travail. Bouaké regorge de matière première s’agissant de déchets ménagers. Vous pouvez créer vos propres entreprises de ramassage, de transformation et de vente de produits à base de déchets ménagers. Nous serons toujours avec vous », a-t-il expliqué. Mlle Koné Nadinga Maimouna, présidente du Club des Jeunes de Bouaké (CJB) a, quant à elle, situé l’importance du thème des échanges par cette interrogation : « Comment la valorisation des ordures ménagères peut être une opportunité d'emplois pour la jeunesse? ». Avant, elle a expliqué que le CJB, c’est plus de 5 mille jeunes volontaires à Bouaké qui se sont engagés pour le développement et le rayonnement de la ville. « L'oisiveté créé le vice. Pour ne pas coller à cette réalité, les jeunes de Bouaké ont entrepris de s'informer sur les opportunités d'emplois que peut leur offrir la valorisation des ordures ménagères », souligne-t-elle.
Aboubacar Al Syddick à Bouaké
A travers une projection d’images, le conférencier a démontré l’importance et l’impact positif dû au recyclage et à la valorisation des ordures ménagères. « On peut créer des emplois et lutter contre le chômage par la valorisation de déchets ménagers. Nous voulons montrer aux Ivoiriens qu’on peut lutter contre la déforestation et protéger notre environnement en recyclant nos déchets ménagers », a-t-il dit. En en croire Alphonse Sehi Bi, la valorisation des déchets ménagers peut créer plus d’un million d’emplois en Côte d’Ivoire. «1.000.000 d’emplois pour les jeunes est possible si une véritable politique d’accompagnement est mise en œuvre. Seulement par le recyclage et la transformation des déchets ménagers, il est possible de créer plus d’un million d’ emplois et rendre sain notre cadre environnement. Tout est utile, les sachets plastiques peuvent être transformés par exemple en pavés. Les cartons usagés en briquettes comme combustibles pour nos mamans en lieu et place du charbon de bois. Les restes de nourriture peuvent être transformés en engrais. Des pays voisins prospèrent dans la gestion des déchets ménagers », a-t-il soutenu avant d'inviter les jeunes à se mettre ensemble pour créer de petites unités de transformation de déchets plastiques à Bouaké. Au terme de sa conférence, il a annoncé pour les jours à venir, la construction d’un centre de formation du métier de la valorisation des déchets ménagers à Bouaké. « Ce centre le premier du genre en Côte d’Ivoire et le 3ème en Afrique sera construit dans le village de Faitèkro à Bouaké sur une superficie d’un hectare. Il aura une capacité de transformation de 5 000 tonnes de déchets ménagers par jour. Car en réalité, tout est utile », a-t-il dit.
Le parrain de cette conférence publique, Dr Paul Dakuyo, 5ème adjoint au maire de Bouaké a exhorté les jeunes de Bouaké à être des entrepreneurs et à se départir de toutes politiques politiciennes. « Vous avez votre avenir à préparer. Votre seule politique doit être votre travail. Bouaké regorge de matière première s’agissant de déchets ménagers. Vous pouvez créer vos propres entreprises de ramassage, de transformation et de vente de produits à base de déchets ménagers. Nous serons toujours avec vous », a-t-il expliqué. Mlle Koné Nadinga Maimouna, présidente du Club des Jeunes de Bouaké (CJB) a, quant à elle, situé l’importance du thème des échanges par cette interrogation : « Comment la valorisation des ordures ménagères peut être une opportunité d'emplois pour la jeunesse? ». Avant, elle a expliqué que le CJB, c’est plus de 5 mille jeunes volontaires à Bouaké qui se sont engagés pour le développement et le rayonnement de la ville. « L'oisiveté créé le vice. Pour ne pas coller à cette réalité, les jeunes de Bouaké ont entrepris de s'informer sur les opportunités d'emplois que peut leur offrir la valorisation des ordures ménagères », souligne-t-elle.
Aboubacar Al Syddick à Bouaké