La célébration locale de la journée du contraceptif en milieu scolaire a été célébré le mardi 24 octobre dernier au centre médico-scolaire de Séwéké 4 dans le district sanitaire de San Pedro, ville côtière du Sud Ouest de la Côte d’Ivoire. Deux mois seulement après la rentrée, les grossesses se comptent par dizaine.
Deux mois après la rentrée scolaire 2017 2018, la DRENET de San Pedro enregistre déjà plus de 30 grossesses. L’année dernière ce sont plus de 150 cas de grossesses qui ont été enregistrés pendant toute l’année scolaire.
Pour savoir les nouvelles stratégies mises en place par les acteurs de l’Éducation nationale en Côte d’Ivoire afin de lutter contre les grossesses en milieu scolaire, Poleafrique.info depuis Abidjan a tenté de joindre le Directeur Régional de l’Éducation Nationale, de l’enseignement technique et professionnel à San Pedro, Bosson Albert, en vain.
Pourtant selon la Direction des Stratégies, de la Planification et de la Statistique (DSPS) du ministère, 4471 cas de grossesse ont été enregistrés lors de l’année scolaire 2016-2017 contre 4054 en 2015-2016. Des chiffres qui prouvent que du travail de sensibilisation reste à faire.
Placé sous le parrainage du préfet de San Pedro, Ousmane Coulibaly, la célébration de la journée du contraceptif a enregistré la participation des plusieurs centaine d’élèves venus des différents établissements scolaires de la ville.
C’est le directeur régional de la Jeunesse, de l’Emploi et du Service Civique, Baroua Jules qui en premier pris la parole pour planter le décor de cette journée avant d’inviter les jeunes à prendre la place qui leur revient dans le processus de développement de la Côte d’ Ivoire. A sa suite Roger N’Dri Directeur du district sanitaire de San Pedro a peint la situation de sa région avant de fustiger le comportement des jeunes filles. Il leur a reproché de ne pas visiter les structures sanitaires qui pourraient les aider à assurer leur santé surtout sexuelle.
« Vu la précocité des pratiques sexuelles » dit-il, « on ne peut pas empêcher nos jeunes de s’y lancer mais en le faisant qu’ils sachent qu’il y a des précautions à prendre. Parmi lesquelles, les méthodes contraceptives » a recommandé Baroua Jules.
Il a aussi demandé aux jeunes et élèves présents à cette célébration d’être le relais auprès des autres pour que les maladies et autres grossesses non désirées soient évitées. En matière de grossesses, il a été noté qu’à San Pedro « beaucoup de jeunes élèves tombent enceinte chaque année » a t-il observé. Et le bilan en ce début d’année scolaire dans la région est alarmant.
Pourtant, chaque année, Kandia Camara mobilise le monde éducatif, administratif et les leaders d’opinion dans cette lutte contre les grossesses des élèves, source d’abandon de l’école par de brillantes élèves. Peut-être que les internats envisagés pourraient être un début de solution.
Éric Coulibaly
Deux mois après la rentrée scolaire 2017 2018, la DRENET de San Pedro enregistre déjà plus de 30 grossesses. L’année dernière ce sont plus de 150 cas de grossesses qui ont été enregistrés pendant toute l’année scolaire.
Pour savoir les nouvelles stratégies mises en place par les acteurs de l’Éducation nationale en Côte d’Ivoire afin de lutter contre les grossesses en milieu scolaire, Poleafrique.info depuis Abidjan a tenté de joindre le Directeur Régional de l’Éducation Nationale, de l’enseignement technique et professionnel à San Pedro, Bosson Albert, en vain.
Pourtant selon la Direction des Stratégies, de la Planification et de la Statistique (DSPS) du ministère, 4471 cas de grossesse ont été enregistrés lors de l’année scolaire 2016-2017 contre 4054 en 2015-2016. Des chiffres qui prouvent que du travail de sensibilisation reste à faire.
Placé sous le parrainage du préfet de San Pedro, Ousmane Coulibaly, la célébration de la journée du contraceptif a enregistré la participation des plusieurs centaine d’élèves venus des différents établissements scolaires de la ville.
C’est le directeur régional de la Jeunesse, de l’Emploi et du Service Civique, Baroua Jules qui en premier pris la parole pour planter le décor de cette journée avant d’inviter les jeunes à prendre la place qui leur revient dans le processus de développement de la Côte d’ Ivoire. A sa suite Roger N’Dri Directeur du district sanitaire de San Pedro a peint la situation de sa région avant de fustiger le comportement des jeunes filles. Il leur a reproché de ne pas visiter les structures sanitaires qui pourraient les aider à assurer leur santé surtout sexuelle.
« Vu la précocité des pratiques sexuelles » dit-il, « on ne peut pas empêcher nos jeunes de s’y lancer mais en le faisant qu’ils sachent qu’il y a des précautions à prendre. Parmi lesquelles, les méthodes contraceptives » a recommandé Baroua Jules.
Il a aussi demandé aux jeunes et élèves présents à cette célébration d’être le relais auprès des autres pour que les maladies et autres grossesses non désirées soient évitées. En matière de grossesses, il a été noté qu’à San Pedro « beaucoup de jeunes élèves tombent enceinte chaque année » a t-il observé. Et le bilan en ce début d’année scolaire dans la région est alarmant.
Pourtant, chaque année, Kandia Camara mobilise le monde éducatif, administratif et les leaders d’opinion dans cette lutte contre les grossesses des élèves, source d’abandon de l’école par de brillantes élèves. Peut-être que les internats envisagés pourraient être un début de solution.
Éric Coulibaly
