Le syndicat national des travailleurs de l’Agence emploi jeunes (Synat-Aej) revoit ses revendications à la baisse dans le cadre du conflit qui est né au sein de l’institution suite à la grève qui a eu pour conséquence le licenciement d’environ 50 contractuels. Et la mise à disposition de 41 fonctionnaires à la direction des ressources humaines du ministère de la Promotion de la Jeunesse, de l’Emploi jeunes et du Service civique. Le secrétaire général du synat-Aej, Raphaël Obou Tchimou, a interpellé le ministre de tutelle, Sidi Touré, en vue de la réintégration des travailleurs licenciés et des fonctionnaires mutés. Il a fait l’aveu, le samedi 28 octobre 2017, à Abidjan-Cocody, lors de l’entretien qu’il nous a accordé.
« Nous demandons la clémence du ministre Sidi Touré en vue de la réintégration des travailleurs licenciés et des fonctionnaires mutés », a-t-il affirmé. Et de poursuivre : « L’objet de la lutte était noble mais le contexte ne s’y prêtait pas ». Raphaël Tchimou est pour l’apaisement parce que les travailleurs, a-t-il confié, ont pris des engagements vis-à-vis des banques et institutions financières qu’ils doivent honorer tout comme les charges familiales.
C’est en octobre 2016 que le paiement des primes trimestrielles des agents de l’Aej a été arrêté. Cette prime qui était d’un soutien précieux pour les bénéficiaires fait partie des revendications du synat-Aej. Ainsi que l’équité dans la fixation des taux de couverture de l’assurance maladie et la cohérence dans la grille salariale. C’est à juste titre que le Synat-Aej a initié une grève, du 6 au 8 septembre 2017. Les revendications n’étant pas satisfaites, le syndicat a remis le couvert le 20 septembre 2017. Malheureusement, avant le 20 septembre les sanctions sont tombées comme un couperet avec en prime des licenciements précisés ci dessus. La direction générale de l’Aej a reprochés à des grévistes d’avoir empêchés leurs collègues non grévistes de se rendre à leurs postes. D’où une faute lourde justifiée par une voie de faite, etc. La direction a, en outre, déploré le manque d’accomplissement des tâches dû à la grève avec le ternissement de l’image de l’institution. L’Aej est composé de 306 agents.
GOMON Edmond
« Nous demandons la clémence du ministre Sidi Touré en vue de la réintégration des travailleurs licenciés et des fonctionnaires mutés », a-t-il affirmé. Et de poursuivre : « L’objet de la lutte était noble mais le contexte ne s’y prêtait pas ». Raphaël Tchimou est pour l’apaisement parce que les travailleurs, a-t-il confié, ont pris des engagements vis-à-vis des banques et institutions financières qu’ils doivent honorer tout comme les charges familiales.
C’est en octobre 2016 que le paiement des primes trimestrielles des agents de l’Aej a été arrêté. Cette prime qui était d’un soutien précieux pour les bénéficiaires fait partie des revendications du synat-Aej. Ainsi que l’équité dans la fixation des taux de couverture de l’assurance maladie et la cohérence dans la grille salariale. C’est à juste titre que le Synat-Aej a initié une grève, du 6 au 8 septembre 2017. Les revendications n’étant pas satisfaites, le syndicat a remis le couvert le 20 septembre 2017. Malheureusement, avant le 20 septembre les sanctions sont tombées comme un couperet avec en prime des licenciements précisés ci dessus. La direction générale de l’Aej a reprochés à des grévistes d’avoir empêchés leurs collègues non grévistes de se rendre à leurs postes. D’où une faute lourde justifiée par une voie de faite, etc. La direction a, en outre, déploré le manque d’accomplissement des tâches dû à la grève avec le ternissement de l’image de l’institution. L’Aej est composé de 306 agents.
GOMON Edmond