La réunion des experts de la CEDEAO pour la validation des stratégies régionales et du plan de gestion intégrée des produits chimiques et des déchets dangereux ouverte depuis le 30 Octobre 2017 à Abidjan a gagné ce jeudi 2 novembre en notoriété et en efficacité, avec l’entrée en scène des Ministres en charge de l’Environnement de l’espace sous régional. Le travail en amont des experts devait être adopté au cours de cette réunion de haut niveau de la Commission de la CEDEAO. Ouvrant les travaux aux côtés de ses homologues de Sierra Léone et du Niger, Madame Anne Désirée Ouloto, Ministre de la Salubrité, de l’Environnement et du Développement Durable (MINSEDD) et présidente de la Réunion ministérielle n’a pas manqué de démontrer les conséquences de la mauvaise utilisation des produits chimiques sur la santé et l’environnement. ‘’Ces effets sont notamment les malformations congénitales dues à leur effets de perturbateurs endocriniens, les maladies de la peau, les cancers qui peuvent conduire à des invalidités et à des décès’’, a fait remarquer le MINSEDD non sans mentionner l’insuffisance d’une réglementation en matière de gestion des produits chimiques et des déchets dangereux.
Elle a relevé l’engagement de l’Etat ivoirien qui, dans ce sens, a ratifié nombre de conventions internationales notamment la Convention de Minamata sur le mercure ainsi que celles de Bâle, Rotterdam et de Stockholm, et a autorisé la mise en place de Programmes de gestion des produits chimiques et déchets, en vue de prévoir et réduire les risques liés à ces produits et leurs déchets, combattre leur trafic illicite et améliorer leur gestion au quotidien sur le territoire national.
Pour Anne Désirée Ouloto, la rencontre ministérielle de haut niveau à Abidjan permettra de définir un certain nombre d’axes stratégiques de gestion des produits chimiques et des déchets dangereux en vue de réduire l’impact de la pollution due à ceux-ci sur la santé et l’environnement. ‘’La réunion contribuera certainement à la mise en place d’une réglementation régionale extractive et incitative pour une implication du secteur privé en vue de nous permettre de mieux gérer l’impact de ces produits et leurs déchets’’, a déclaré Anne Ouloto pleine d’espoir en l’avenir. E
Répondant au souhait de M. Tchambakou Ayassor, Commissaire de la CEDEAO en charge des questions environnementales qui plaidait pour la tenue d’un Forum de partage d’expériences et des bonnes pratiques en 2018 en vue de consolider est acquis, le Ministre Ouloto a déclaré la candidature de la Côte d’Ivoire pour abriter de telles assises.
Bien avant le Ministre, plusieurs personnalités se sont succédé au pupitre soit pour situer l’enjeu de la réunion ministérielle de haut niveau soit pour faire l’inventaire des sessions tenues jusque-là.
Selon le Chef Afrique de l’Ouest et du Centre de ONU Environnement Mme Angèle Luh, ‘’la qualité de l’air constitue le plus grand risque environnemental pour la santé à travers le monde, causant environ 6,5 millions de décès prématurés par an’’. Mme Luh a indiqué que ONU Environnement lance sous peu une campagne « vers une planète sans pollution » qui vise à encourager une synergie d’actions.
M. Anthony, Directeur en charge des changements climatiques à la Banque Africaine de Développement (BAD) représentant le Président Akinwumi Adesina a recommandé que les décisions qui sortiront du conclave d’Abidjan puissent être portées à la BAD, qui jouera toute sa partition dans leur mise en œuvre.
Elle a relevé l’engagement de l’Etat ivoirien qui, dans ce sens, a ratifié nombre de conventions internationales notamment la Convention de Minamata sur le mercure ainsi que celles de Bâle, Rotterdam et de Stockholm, et a autorisé la mise en place de Programmes de gestion des produits chimiques et déchets, en vue de prévoir et réduire les risques liés à ces produits et leurs déchets, combattre leur trafic illicite et améliorer leur gestion au quotidien sur le territoire national.
Pour Anne Désirée Ouloto, la rencontre ministérielle de haut niveau à Abidjan permettra de définir un certain nombre d’axes stratégiques de gestion des produits chimiques et des déchets dangereux en vue de réduire l’impact de la pollution due à ceux-ci sur la santé et l’environnement. ‘’La réunion contribuera certainement à la mise en place d’une réglementation régionale extractive et incitative pour une implication du secteur privé en vue de nous permettre de mieux gérer l’impact de ces produits et leurs déchets’’, a déclaré Anne Ouloto pleine d’espoir en l’avenir. E
Répondant au souhait de M. Tchambakou Ayassor, Commissaire de la CEDEAO en charge des questions environnementales qui plaidait pour la tenue d’un Forum de partage d’expériences et des bonnes pratiques en 2018 en vue de consolider est acquis, le Ministre Ouloto a déclaré la candidature de la Côte d’Ivoire pour abriter de telles assises.
Bien avant le Ministre, plusieurs personnalités se sont succédé au pupitre soit pour situer l’enjeu de la réunion ministérielle de haut niveau soit pour faire l’inventaire des sessions tenues jusque-là.
Selon le Chef Afrique de l’Ouest et du Centre de ONU Environnement Mme Angèle Luh, ‘’la qualité de l’air constitue le plus grand risque environnemental pour la santé à travers le monde, causant environ 6,5 millions de décès prématurés par an’’. Mme Luh a indiqué que ONU Environnement lance sous peu une campagne « vers une planète sans pollution » qui vise à encourager une synergie d’actions.
M. Anthony, Directeur en charge des changements climatiques à la Banque Africaine de Développement (BAD) représentant le Président Akinwumi Adesina a recommandé que les décisions qui sortiront du conclave d’Abidjan puissent être portées à la BAD, qui jouera toute sa partition dans leur mise en œuvre.