Le jeudi dernier à Aboisso les journalistes ivoiriens et les groupes majeurs de la société civile ont battu le pavé dans le cadre de la journée Internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes. En effet le 02 novembre marque la commémoration des décès de deux journalistes français, Gislaine Dupont et Claude Vernon assassinés dans le Kidal au Mali il y a quatre ans. Jusqu’ici leurs assassins courent toujours. « A ces deux confrères, Olivier Yro président de l’Organisation des journalistes professionnels de Côte d’Ivoire (Ojpci) point focal de l’événement a demandé également justice pour Sylvain Gagneto et Désiré Oué, assassinés en 2011 lors de la crise post électorale pour le premier et le second en 2013 à son domicile à Cocody ».
La marche qui s’est ébranlée de la place du marché à la mairie de la ville d’Aboisso a été suivie d’un panel qui a permis a chacun de se faire une idée de la sécurité des journalistes en Côte d’Ivoire, au Burkina Faso et dans le monde. Invité par ses confrères ivoiriens, le journaliste burkinabè Yacouba Ladji Bama, lauréat 2017 du Prix Norbert Zongo a fait une autopsie de la situation sécuritaire des journalistes en particulier et de la libre expression en général. La démocratie au Burkina a connu des périodes qui selon lui ont marqué la vie des burkinabè depuis la révolution sous Thomas Sankara. Dure et populaire, grâce aux Tribunaux Populaires Régionaux (TPR) la révolution a fait place à la Rectification après l’assassinat de Sankara suite à un putsch. Mais la liberté d’expression est depuis le décès de Norbert zongo 1994, un combat réel et ininterrompu. « Les burkinabè ont commencé à s’exprimer librement et a rechercher un ordre nouveau depuis la disparition de cet illustre journaliste et de ses trois compagnons. Plus rien ne cache, la parole est libérée » a t-il ajouté. Apres lui, Baudelaire Mieu, correspondant de Reporter Sans Frontières en Côte d’Ivoire, a démontré que le régime actuel s’est beaucoup inspiré de la classification de l’ONG internationale qui est d’ailleurs une référence auprès des Nations Unies pour polir son comportement vis-à-vis des media. Il lui a fallu appliquer des reformes notamment la création de la Commission d’Accès aux informations d’Intérêt publique (Caidp) pour pouvoir bénéficier du Millenium Challenge Cooperation qui dotera le pays d’un appui de 358 milliards de FCFA. C’est dire à quel point il faut être regardant de la sécurité des journalistes afin qu’ils travaillent dans un environnement sain ».
M. Jean Claude Bayala en prenant la parole au nom du ministre de la communication de l’économie numérique et de la poste a remercié les uns et les autres pour « cette activité importante qui vient démontrer à quel point les journalistes ont réellement besoin d’échanger sur leur conditions sécuritaires. Citant le ministre, il a ajouté que le gouvernement s’engage à préserver la sécurité des journalistes dans l’exercice de leur fonction afin qu’existe une presse responsable et professionnelle. Il y a déjà songé en demandant l’application de la convention collective et la création de la Caidp ».
Notons qu’étaient présents à cette Journée internationale pour la Fin de l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes, Mme le sous-préfet Bley Méké pour le préfet de région, Mme Evelyne Deba pour le Bureau Abidjan de l’Unesco, le maire Mamadou Kano. Le premier magistrat de la capitale de la région du Sanwi qui a d’ailleurs promis octroyer à leur demande un terrain de 2 hectares aux journalistes en vue de la construction prochaine du premier Hôtel de la presse en Côte d’Ivoire.
La marche qui s’est ébranlée de la place du marché à la mairie de la ville d’Aboisso a été suivie d’un panel qui a permis a chacun de se faire une idée de la sécurité des journalistes en Côte d’Ivoire, au Burkina Faso et dans le monde. Invité par ses confrères ivoiriens, le journaliste burkinabè Yacouba Ladji Bama, lauréat 2017 du Prix Norbert Zongo a fait une autopsie de la situation sécuritaire des journalistes en particulier et de la libre expression en général. La démocratie au Burkina a connu des périodes qui selon lui ont marqué la vie des burkinabè depuis la révolution sous Thomas Sankara. Dure et populaire, grâce aux Tribunaux Populaires Régionaux (TPR) la révolution a fait place à la Rectification après l’assassinat de Sankara suite à un putsch. Mais la liberté d’expression est depuis le décès de Norbert zongo 1994, un combat réel et ininterrompu. « Les burkinabè ont commencé à s’exprimer librement et a rechercher un ordre nouveau depuis la disparition de cet illustre journaliste et de ses trois compagnons. Plus rien ne cache, la parole est libérée » a t-il ajouté. Apres lui, Baudelaire Mieu, correspondant de Reporter Sans Frontières en Côte d’Ivoire, a démontré que le régime actuel s’est beaucoup inspiré de la classification de l’ONG internationale qui est d’ailleurs une référence auprès des Nations Unies pour polir son comportement vis-à-vis des media. Il lui a fallu appliquer des reformes notamment la création de la Commission d’Accès aux informations d’Intérêt publique (Caidp) pour pouvoir bénéficier du Millenium Challenge Cooperation qui dotera le pays d’un appui de 358 milliards de FCFA. C’est dire à quel point il faut être regardant de la sécurité des journalistes afin qu’ils travaillent dans un environnement sain ».
M. Jean Claude Bayala en prenant la parole au nom du ministre de la communication de l’économie numérique et de la poste a remercié les uns et les autres pour « cette activité importante qui vient démontrer à quel point les journalistes ont réellement besoin d’échanger sur leur conditions sécuritaires. Citant le ministre, il a ajouté que le gouvernement s’engage à préserver la sécurité des journalistes dans l’exercice de leur fonction afin qu’existe une presse responsable et professionnelle. Il y a déjà songé en demandant l’application de la convention collective et la création de la Caidp ».
Notons qu’étaient présents à cette Journée internationale pour la Fin de l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes, Mme le sous-préfet Bley Méké pour le préfet de région, Mme Evelyne Deba pour le Bureau Abidjan de l’Unesco, le maire Mamadou Kano. Le premier magistrat de la capitale de la région du Sanwi qui a d’ailleurs promis octroyer à leur demande un terrain de 2 hectares aux journalistes en vue de la construction prochaine du premier Hôtel de la presse en Côte d’Ivoire.