Katiola– Une campagne de sensibilisation de masse, de prévention et de recherche active de cas de fistule obstétricale a été organisée à l’espace des alliés de la ville par la Caritas de Katiola, en partenariat avec l'Association ivoirienne pour le bien-être familial (AIBEF), le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) et l'Agence coréenne de coopération internationale (KOICA).
Lors du lancement de la campagne, le deuxième adjoint au maire de Katiola, Koné Moussa, a souligné jeudi qu’elle peut faire connaitre cette maladie, dite "de la honte" et faire repérer des cas à référencer vers les établissements de santé dont le CHU de Bouaké, afin de redonner la joie à celles qui en souffrent.
Pour le secrétaire exécutif diocésain, le père Jonas Koné Kignelman, la Caritas de Katiola est engagé contre tout ce qui touche aux souffrances humaines pour le bien-être humain et sa dignité. Il a révélé que 15 cas ont été pris en charge et guéris en mettant un dispositif, voire des points focaux.
"Cette maladie a disparu dans les pays développés. Mais de plus en plus l’on dénombre 1000 cas par an", a relevé le directeur départemental de la Santé, Méité Moussa.
Il a exhorté les femmes à fréquenter les centres de santé pour les consultations préventives (quatre fois) afin d’éviter cette maladie.
Cette campagne, selon le coordonnateur régional de l’AIBEF de Bouaké, Aka Vangah Pierre, devrait aider identifier les femmes atteintes de fistule obstétricale et les orienter vers la Caritas et le CHU de Bouaké pour une prise en charge psychosociale. Il a fait savoir que la fistule obstétricale "n’est ni un sort ni une malédiction ni une sorcellerie", mais qu’après la guérison, des kits de réinsertion sont donnés à chaque patiente.
Le représentant du préfet de la région du Hambol a invité la population à changer de comportement à l’égard des femmes atteintes de la fistule qui se guérit bel et bien dans les hôpitaux du pays.
Deux femmes guéries de la fistule ont rendu leur témoignage pour confirmer l’effectivité de la guérison de cette maladie.
dg/kkf/kp
Lors du lancement de la campagne, le deuxième adjoint au maire de Katiola, Koné Moussa, a souligné jeudi qu’elle peut faire connaitre cette maladie, dite "de la honte" et faire repérer des cas à référencer vers les établissements de santé dont le CHU de Bouaké, afin de redonner la joie à celles qui en souffrent.
Pour le secrétaire exécutif diocésain, le père Jonas Koné Kignelman, la Caritas de Katiola est engagé contre tout ce qui touche aux souffrances humaines pour le bien-être humain et sa dignité. Il a révélé que 15 cas ont été pris en charge et guéris en mettant un dispositif, voire des points focaux.
"Cette maladie a disparu dans les pays développés. Mais de plus en plus l’on dénombre 1000 cas par an", a relevé le directeur départemental de la Santé, Méité Moussa.
Il a exhorté les femmes à fréquenter les centres de santé pour les consultations préventives (quatre fois) afin d’éviter cette maladie.
Cette campagne, selon le coordonnateur régional de l’AIBEF de Bouaké, Aka Vangah Pierre, devrait aider identifier les femmes atteintes de fistule obstétricale et les orienter vers la Caritas et le CHU de Bouaké pour une prise en charge psychosociale. Il a fait savoir que la fistule obstétricale "n’est ni un sort ni une malédiction ni une sorcellerie", mais qu’après la guérison, des kits de réinsertion sont donnés à chaque patiente.
Le représentant du préfet de la région du Hambol a invité la population à changer de comportement à l’égard des femmes atteintes de la fistule qui se guérit bel et bien dans les hôpitaux du pays.
Deux femmes guéries de la fistule ont rendu leur témoignage pour confirmer l’effectivité de la guérison de cette maladie.
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