Un participant au carnaval de Niakara, Emmanuel Touré Yepompi rencontré lundi par l'AIP dans un stand dédié à la valorisation de la langue Tagbanan, sur le site du « Carnavalkaha », a plaidé pour la promotion des langues maternelles ivoiriennes.
Selon l’agent de santé, Emmanuel Touré Yepompi, les langues maternelles ivoiriennes en général et singulièrement le Tagbanan (langue du terroir) sont peu ou même pas usitées en famille. « Les couples mixtes devraient être culturellement très enrichissants pour les enfants et leurs parents », a estimé Emmanuel Yépompi.
« La déperdition de nos langues maternelles est un phénomène social qui doit nous interpeler car une langue qui meurt ne perd pas seulement un ou des mots mais c'est une histoire, une manière de penser, une culture qui se perd. C'est un peu de notre humanité qui s'envole pernicieusement », a-t-il conclu.
jbm/gak/fmo
Selon l’agent de santé, Emmanuel Touré Yepompi, les langues maternelles ivoiriennes en général et singulièrement le Tagbanan (langue du terroir) sont peu ou même pas usitées en famille. « Les couples mixtes devraient être culturellement très enrichissants pour les enfants et leurs parents », a estimé Emmanuel Yépompi.
« La déperdition de nos langues maternelles est un phénomène social qui doit nous interpeler car une langue qui meurt ne perd pas seulement un ou des mots mais c'est une histoire, une manière de penser, une culture qui se perd. C'est un peu de notre humanité qui s'envole pernicieusement », a-t-il conclu.
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