Les usagers du Pont Henri Konan Bédié ont été surpris de voir une nouvelle note informative sur les guichets : « Rupture de monnaie : à partir du jeudi 9 novembre 2017, préparez le montant exact au péage ». Cette information fait suite à celle relative au refus des billets de 5. 000 FCFA et de 10. 000 FCFA. Elle a été décidée par les responsables de l’entreprise concessionnaire du 3ème pont d’Abidjan et suscite des interrogations. Est-il légal pour l’entreprise en charge de la gestion de cette infrastructure de l’État d’exiger la monnaie exacte aux usagers ? Contacté, un cadre du ministère des infrastructures économiques dirigé par Amédé Kouakou a estimé qu’il n’y a rien d’illégal dans cette mesure : « Souvent, il y’a des files d’attente sur ce pont. Je pense que les responsables de l’entreprise qui est chargée de la gestion de ce pont, ont pris cette décision pour éviter ces embouteillages liés à la monnaie. Il n’y a vraiment rien d’illégal en cela, puisque cette mesure est une alternative pour mettre fin aux longues files d’attente ».
Une réaction d’un responsable du Pont Henri Konan Bédié a été postée sur les réseaux sociaux dans la soirée du mercredi 8 novembre. Il a justifié la décision par le fait que l’entreprise n’a plus de monnaie. Il a promis que, dès que la question de la monnaie sera réglée, la mesure pourrait être levée.
OD
Une réaction d’un responsable du Pont Henri Konan Bédié a été postée sur les réseaux sociaux dans la soirée du mercredi 8 novembre. Il a justifié la décision par le fait que l’entreprise n’a plus de monnaie. Il a promis que, dès que la question de la monnaie sera réglée, la mesure pourrait être levée.
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