La direction générale des cultes a procédé, récemment au lancement de la phase pilote du Projet de recensement et de géo-localisation des associations culturelles, lieux de cultes et édifices religieux. Ce projet, selon le directeur général Bamba Messemba, «contribuera à l’élaboration d’une politique nationale des cultes, en vue de lutter efficacement contre les nouveaux types de menaces terroristes auxquels le monde est confronté».
Plus spécifiquement, le projet dont l’exécution est confiée à Comafrique Technologies, va répertorier les associations religieuses, identifier les leaders religieux, localiser les lieux de cultes et les édifices religieux. Il revisitera également la procédure de reconnaissance ou d’agrément des associations religieuses, la règlementation de la création des espaces de culte et de la construction des édifices.
A terme, une cartographie et un répertoire des sites religieux seront élaborés, le profil des associations religieuses et de leurs leaders sera dressé, le suivi de l’évolution du fait religieux en disposant de statistiques fiables sera permanent. La phase pilote qui a déjà démarrée couvre le district d’Abidjan et les communes d’Anyama, de Bingerville, de Brofodoumé et de Songon. Selon le représentant de Comafrique, M. Mian, l’opération de recensement et la conception et livraison de la plate-forme de gestion des données sera bouclée dans 5 mois. «Cependant, tout système informatique a besoin de suivi. Donc, ce suivi va se faire sur 1 an», a-t-il dit. 5 mois. La phase d’envergure nationale interviendra après l’analyse des résultats de la phase pilote.
Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Sidiki Diakité, a expliqué cette opération par le manque de données statistiques dans le milieu religieux, et la non-maîtrise des sites religieux. Ce qui, de son point de vue, est un indicateur d’insécurité dans un contexte miné par le fondamentalisme religieux. «Qui est où à quel moment ? Que fait-on et où le fait-on ?», s’est-il interrogé. «N’ayez pas peur ! C’est pour votre propre protection et permettre à l’Etat de vous apporter son aide», a-t-il rassuré les guides religieux dont certains y voient une tentative de surveillance de leurs faits et gestes.
Schadé Adédé
Plus spécifiquement, le projet dont l’exécution est confiée à Comafrique Technologies, va répertorier les associations religieuses, identifier les leaders religieux, localiser les lieux de cultes et les édifices religieux. Il revisitera également la procédure de reconnaissance ou d’agrément des associations religieuses, la règlementation de la création des espaces de culte et de la construction des édifices.
A terme, une cartographie et un répertoire des sites religieux seront élaborés, le profil des associations religieuses et de leurs leaders sera dressé, le suivi de l’évolution du fait religieux en disposant de statistiques fiables sera permanent. La phase pilote qui a déjà démarrée couvre le district d’Abidjan et les communes d’Anyama, de Bingerville, de Brofodoumé et de Songon. Selon le représentant de Comafrique, M. Mian, l’opération de recensement et la conception et livraison de la plate-forme de gestion des données sera bouclée dans 5 mois. «Cependant, tout système informatique a besoin de suivi. Donc, ce suivi va se faire sur 1 an», a-t-il dit. 5 mois. La phase d’envergure nationale interviendra après l’analyse des résultats de la phase pilote.
Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Sidiki Diakité, a expliqué cette opération par le manque de données statistiques dans le milieu religieux, et la non-maîtrise des sites religieux. Ce qui, de son point de vue, est un indicateur d’insécurité dans un contexte miné par le fondamentalisme religieux. «Qui est où à quel moment ? Que fait-on et où le fait-on ?», s’est-il interrogé. «N’ayez pas peur ! C’est pour votre propre protection et permettre à l’Etat de vous apporter son aide», a-t-il rassuré les guides religieux dont certains y voient une tentative de surveillance de leurs faits et gestes.
Schadé Adédé