- Excellence Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement ;
- Mesdames et Messieurs les Présidents et Représentants des Institutions de la République ;
- Excellences Mesdames et Messieurs du Corps diplomatique ;
- Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement ;
- Monsieur le Gouverneur du District Autonome d’Abidjan ;
- Mesdames et Messieurs les élus ;
- Monsieur le Maire de la Commune de Treichville ;
- Mesdames et Messieurs des Agences du Système des Nations Unies ;
- Mesdames et Messieurs les Présidents et Représentants des partis politiques ;
- Mesdames et Messieurs des Organisations de la Société Civile ;
- Vénérables dignitaires religieux ;
- Madame et Monsieur les Présidents des Parlements des Enfants et des Jeunes ;
- Chers partenaires de la presse ;
- Distingués invités ;
- Mesdames et Messieurs ;
La célébration de la Journée Nationale de la Paix, désormais ancrée dans nos habitudes, se présente comme une belle opportunité d’introspection individuelle et collective. Il s’agit, pour tous, de nous interroger sur nos rapports aux autres, surtout de nos rapports avec ceux qui pensent ou agissent différemment. Aujourd’hui, avec les pertes en vies humaines, les traumatismes physiques et/ou psychologiques, les importants dégâts matériels et la profonde fracture sociale, conséquences de deux décennies de crises, nous apprécions mieux la valeur de la paix dans la construction d’une société de justice, d’égalité, d’équité et de prospérité.
Je voudrais, à ce stade de mes propos, adresser mes sincères remerciements à Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, SEM Amadou Gon Coulibaly, dont la présence effective donne un éclat particulier à cette cérémonie.
Je voudrais également remercier tous les distingués invités qui n’ont pas hésité à répondre à notre sollicitation. Le temps qu’ils consacrent à cette cérémonie est une contribution importante à la consolidation de la paix et au renforcement de la cohésion sociale dans notre pays.
Mesdames et Messieurs,
La Côte d’Ivoire, après la réussite de l’élection présidentielle d’octobre 2015 dans un environnement apaisé, a renoué, dès les premiers mois de l’année 2016, avec la violence suite aux nombreux conflits intercommunautaires. Celui survenu entre les communautés de Bouna, en mars 2016, qui s’est traduit par de nombreux morts, est illustratif de cette situation. L’année 2017 a également connu des moments de tensions, de violences et de frayeurs provoqués par les remous sociaux consécutifs à la grève des fonctionnaires, les sautes d’humeur des soldats et des ex-démobilisés. La violence s’est de nouveau installée en milieu universitaire.
Les ambitions politiques individuelles et partisanes, en vue de la conquête du pouvoir d’Etat en 2020, ont commencé à provoquer la psychose et des inquiétudes au sein des populations. Les perspectives d’une paix sociale durable semblent se heurter quotidiennement à des attitudes et comportement, à des actes et paroles qui mettent à mal la cohésion sociale et l’unité nationale.
Le dernier conflit intercommunautaire relatif à la forêt classée du Goïn Débé, dans l’Ouest de la Côte d’Ivoire, nous interpelle tous quant à notre devoir de vigilance pour préserver la paix dans notre pays. La paix est une quête permanente. Elle ne peut se construire et s’entretenir durablement qu’avec la contribution de tous.
Mesdames et Messieurs,
L’éditons 2017 de la JN Paix est célébrée autour du thème : « La participation de tous à la sécurité, gage de paix ».
Participer à la sécurité, sur le plan individuel, c’est d’abord, après la profonde fracture sociale que notre pays a connue, se réconcilier avec soi-même, c’est-à-dire avoir la paix intérieure nécessaire pour faire le pas vers l’autre, tendre la main à l’autre avec qui l’on était ou l’on est toujours en conflit. Participer à la sécurité, c’est être conscient de ses droits, mais également de ses devoirs de citoyen pour accomplir, avec professionnalisme, intégrité, loyauté et humilité, la responsabilité qui est confiée à chacun de nous dans la marche de la Nation. Participer à la sécurité, c’est intégrer la culture de la paix dans tous nos comportements et actes quotidiens par des relations harmonieuses avec les autres, dans le respect de ce qu’ils sont, dans le respect de ce qu’ils représentent, dans le respect de leurs différences.
Les conflits naissent parfois de petites frustrations et humiliations accumulées qui ravalent celui qui est différent au rang de sous-homme. Un mot ou un acte qui apaise peut les étouffer dès les premiers signes de leur manifestation.
Mesdames et Messieurs,
Chers compatriotes,
L’Afrique de « l’arbre à palabres », l’Afrique de la recherche du consensus et des solutions de compromis, comme voies de règlement des conflits et de sauvegarde de la paix sociale, connaît, de nos jours, de sérieuses limites face aux nouveaux enjeux économiques et sociopolitiques. Dans les luttes pour la conquête du pouvoir, quelle qu’en soit la nature, tous les coups bas semblent permis. La rumeur savamment créée, entretenue et distillée, la désinformation volontaire et le dénigrement systématique, deviennent des armes efficaces pour abattre l’adversaire politique avant la compétition, même s’il y a de grands risques de mise à mal de la cohésion sociale.
Participer à la sécurité, c’est être un partisan d’une vraie démocratie pluraliste qui n’impose pas des choix à ceux pensent ou militent autrement. Participer à la sécurité, c’est accepter le verdict des urnes. Participer à la sécurité, c’est savoir éduquer ses militants et sympathisants à une vraie culture démocratique, qui privilégie, en cas de contestation du résultat des urnes, le recours aux mécanismes institutionnels pour faire triompher le droit, la justice et la vérité. Participer à la sécurité, c’est renoncer à toutes les formes de violence physique ou verbale qui portent atteinte à la vie, à la liberté et à la dignité des autres.
Mesdames et Messieurs,
C’est par une perception holistique de la sécurité, chacun de nous étant un maillon essentiel de sa mise en œuvre, qu’il nous sera possible d’installer une paix sociale durable en Côte d’Ivoire. La paix dans notre pays doit être l’un des fondements d’une Nation résolument engagée sur la voie d’un développement participatif et inclusif. Une telle perception de la sécurité dépasse le cadre de la sécurité militaire pour s’étendre à la sécurité humaine prenant en compte toutes les dimensions qui concourent au mieux-être individuel et collectif du citoyen.
La réduction des risques de conflit améliore considérablement l’environnement sécuritaire. La paix apparaît ainsi comme le meilleur gage de la sécurité individuelle et de la sécurité collective. Nous devons donc tous y œuvrer pour qu’elle soit une partie intégrante de notre culture personnelle. Nous pourrons alors réunir les conditions favorables pour que le vœu cher au Président de la République, SEM Alassane Ouattara, de faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020 soit traduit en réalité.
Mesdames et Messieurs,
Je voudrais remercier les partenaires au développement et les chancelleries qui par leurs appuis techniques et financiers, apportent une contribution inestimable à la consolidation de la paix en Côte d’Ivoire. Au nombre de ceux-ci, je voudrais citer les Agences du Système des Nations Unies, en particulier le PNUD et l’UNFPA.
L’accompagnement du PNUD, à travers le Fonds pour la Consolidation de la Paix, a permis de mener des campagnes de dialogue socio-sécuritaire en vue du rétablissement du contrat social entre la police et les communautés qu’elle est censée protéger. L’appui du PNUD a permis également l’élaboration de la Stratégie Nationale de Réconciliation et de Cohésion Sociale 2016-2020, outil de référence pour tous les acteurs en cette matière. L’objectif général de la SNRCS 2016-2020 est de contribuer à « bâtir durablement la cohésion sociale en Côte d’Ivoire ».
Les plateformes fonctionnelles de concertation entre la police, l’armée et la population, envisagées dans le cadre de la mise en œuvre de cette stratégie, participent des mécanismes de renforcement de la confiance entre ces différentes entités pour assurer une meilleure sécurité de proximité.
Le concours conjugué du PNUD et de l’UNFPA a permis de mener des consultations auprès des communautés en vue de l’élaboration d’un plan de réparation communautaire qui sera l’une des composantes de la grande phase de réparation des préjudices qui vient de démarrer après la fin de la phase pilote qui a concerné exclusivement les réparations individuelles, particulièrement la compassion aux ayants droit des victimes décédées et la prise en charge médicale et psychologique des victimes blessées.
Les réparations communautaires visent à réparer les dommages et à répondre aux besoins sociaux et économiques des communautés concernées. Dans sa dimension symbolique, elle vise à reconnaitre le préjudice et à préserver la mémoire à travers l’organisation d’activités commémoratives et la construction de monuments commémoratifs.
Mesdames et Messieurs,
Tout ce qui concourt à l’apaisement du climat sociopolitique, comme la libération des prisonniers de la crise postélectorale ou le retour des réfugiés et exilés, est un atout pour l’amélioration de la sécurité.
Je voudrais ici remercier le HCR dont l’appui au Gouvernement a permis le retour de plus de 90% des 300 000 réfugiés ivoiriens.
Mes remerciements vont aussi aux organisations de la société civile, aux organisations non gouvernementales nationales et internationales, dont la proximité avec les populations a permis, par des actions de sensibilisation à la cohésion sociale, à la coexistence pacifique et d’éducation au civisme, de réduire considérablement les risques de tensions et violences en certains endroits.
Mesdames et Messieurs,
Pour terminer, je voudrais réitérer mes sincères remerciements à Monsieur le Premier Ministre pour l’honneur qu’il nous a fait en rehaussant l’’éclat de cette manifestation par sa présence effective. Cette présence est un signal fort en direction de toutes les Ivoiriennes et de tous les Ivoiriens, de tous les habitants de Côte d’Ivoire, pour qu’ils soient de véritables artisans de paix, pour qu’ils adoptent des comportements qui renforcent la cohésion sociale et l’unité nationale.
Qu’on soit hommes politiques, fonctionnaires, religieux, agriculteurs, élèves, étudiants, militaires, gendarmes, policiers, jeunes ou vieux, hommes ou femmes, soyons tolérants. Choisissons la voie de la négociation, la voie de la médiation. Cultivons la paix pour récolter le développement et le bien-être pour tous et pour chacun.
Vive la JN Paix 2017 !
Vive la Côte d’Ivoire !
Je vous remercie.
Professeur Mariatou KONE
- Mesdames et Messieurs les Présidents et Représentants des Institutions de la République ;
- Excellences Mesdames et Messieurs du Corps diplomatique ;
- Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement ;
- Monsieur le Gouverneur du District Autonome d’Abidjan ;
- Mesdames et Messieurs les élus ;
- Monsieur le Maire de la Commune de Treichville ;
- Mesdames et Messieurs des Agences du Système des Nations Unies ;
- Mesdames et Messieurs les Présidents et Représentants des partis politiques ;
- Mesdames et Messieurs des Organisations de la Société Civile ;
- Vénérables dignitaires religieux ;
- Madame et Monsieur les Présidents des Parlements des Enfants et des Jeunes ;
- Chers partenaires de la presse ;
- Distingués invités ;
- Mesdames et Messieurs ;
La célébration de la Journée Nationale de la Paix, désormais ancrée dans nos habitudes, se présente comme une belle opportunité d’introspection individuelle et collective. Il s’agit, pour tous, de nous interroger sur nos rapports aux autres, surtout de nos rapports avec ceux qui pensent ou agissent différemment. Aujourd’hui, avec les pertes en vies humaines, les traumatismes physiques et/ou psychologiques, les importants dégâts matériels et la profonde fracture sociale, conséquences de deux décennies de crises, nous apprécions mieux la valeur de la paix dans la construction d’une société de justice, d’égalité, d’équité et de prospérité.
Je voudrais, à ce stade de mes propos, adresser mes sincères remerciements à Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, SEM Amadou Gon Coulibaly, dont la présence effective donne un éclat particulier à cette cérémonie.
Je voudrais également remercier tous les distingués invités qui n’ont pas hésité à répondre à notre sollicitation. Le temps qu’ils consacrent à cette cérémonie est une contribution importante à la consolidation de la paix et au renforcement de la cohésion sociale dans notre pays.
Mesdames et Messieurs,
La Côte d’Ivoire, après la réussite de l’élection présidentielle d’octobre 2015 dans un environnement apaisé, a renoué, dès les premiers mois de l’année 2016, avec la violence suite aux nombreux conflits intercommunautaires. Celui survenu entre les communautés de Bouna, en mars 2016, qui s’est traduit par de nombreux morts, est illustratif de cette situation. L’année 2017 a également connu des moments de tensions, de violences et de frayeurs provoqués par les remous sociaux consécutifs à la grève des fonctionnaires, les sautes d’humeur des soldats et des ex-démobilisés. La violence s’est de nouveau installée en milieu universitaire.
Les ambitions politiques individuelles et partisanes, en vue de la conquête du pouvoir d’Etat en 2020, ont commencé à provoquer la psychose et des inquiétudes au sein des populations. Les perspectives d’une paix sociale durable semblent se heurter quotidiennement à des attitudes et comportement, à des actes et paroles qui mettent à mal la cohésion sociale et l’unité nationale.
Le dernier conflit intercommunautaire relatif à la forêt classée du Goïn Débé, dans l’Ouest de la Côte d’Ivoire, nous interpelle tous quant à notre devoir de vigilance pour préserver la paix dans notre pays. La paix est une quête permanente. Elle ne peut se construire et s’entretenir durablement qu’avec la contribution de tous.
Mesdames et Messieurs,
L’éditons 2017 de la JN Paix est célébrée autour du thème : « La participation de tous à la sécurité, gage de paix ».
Participer à la sécurité, sur le plan individuel, c’est d’abord, après la profonde fracture sociale que notre pays a connue, se réconcilier avec soi-même, c’est-à-dire avoir la paix intérieure nécessaire pour faire le pas vers l’autre, tendre la main à l’autre avec qui l’on était ou l’on est toujours en conflit. Participer à la sécurité, c’est être conscient de ses droits, mais également de ses devoirs de citoyen pour accomplir, avec professionnalisme, intégrité, loyauté et humilité, la responsabilité qui est confiée à chacun de nous dans la marche de la Nation. Participer à la sécurité, c’est intégrer la culture de la paix dans tous nos comportements et actes quotidiens par des relations harmonieuses avec les autres, dans le respect de ce qu’ils sont, dans le respect de ce qu’ils représentent, dans le respect de leurs différences.
Les conflits naissent parfois de petites frustrations et humiliations accumulées qui ravalent celui qui est différent au rang de sous-homme. Un mot ou un acte qui apaise peut les étouffer dès les premiers signes de leur manifestation.
Mesdames et Messieurs,
Chers compatriotes,
L’Afrique de « l’arbre à palabres », l’Afrique de la recherche du consensus et des solutions de compromis, comme voies de règlement des conflits et de sauvegarde de la paix sociale, connaît, de nos jours, de sérieuses limites face aux nouveaux enjeux économiques et sociopolitiques. Dans les luttes pour la conquête du pouvoir, quelle qu’en soit la nature, tous les coups bas semblent permis. La rumeur savamment créée, entretenue et distillée, la désinformation volontaire et le dénigrement systématique, deviennent des armes efficaces pour abattre l’adversaire politique avant la compétition, même s’il y a de grands risques de mise à mal de la cohésion sociale.
Participer à la sécurité, c’est être un partisan d’une vraie démocratie pluraliste qui n’impose pas des choix à ceux pensent ou militent autrement. Participer à la sécurité, c’est accepter le verdict des urnes. Participer à la sécurité, c’est savoir éduquer ses militants et sympathisants à une vraie culture démocratique, qui privilégie, en cas de contestation du résultat des urnes, le recours aux mécanismes institutionnels pour faire triompher le droit, la justice et la vérité. Participer à la sécurité, c’est renoncer à toutes les formes de violence physique ou verbale qui portent atteinte à la vie, à la liberté et à la dignité des autres.
Mesdames et Messieurs,
C’est par une perception holistique de la sécurité, chacun de nous étant un maillon essentiel de sa mise en œuvre, qu’il nous sera possible d’installer une paix sociale durable en Côte d’Ivoire. La paix dans notre pays doit être l’un des fondements d’une Nation résolument engagée sur la voie d’un développement participatif et inclusif. Une telle perception de la sécurité dépasse le cadre de la sécurité militaire pour s’étendre à la sécurité humaine prenant en compte toutes les dimensions qui concourent au mieux-être individuel et collectif du citoyen.
La réduction des risques de conflit améliore considérablement l’environnement sécuritaire. La paix apparaît ainsi comme le meilleur gage de la sécurité individuelle et de la sécurité collective. Nous devons donc tous y œuvrer pour qu’elle soit une partie intégrante de notre culture personnelle. Nous pourrons alors réunir les conditions favorables pour que le vœu cher au Président de la République, SEM Alassane Ouattara, de faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020 soit traduit en réalité.
Mesdames et Messieurs,
Je voudrais remercier les partenaires au développement et les chancelleries qui par leurs appuis techniques et financiers, apportent une contribution inestimable à la consolidation de la paix en Côte d’Ivoire. Au nombre de ceux-ci, je voudrais citer les Agences du Système des Nations Unies, en particulier le PNUD et l’UNFPA.
L’accompagnement du PNUD, à travers le Fonds pour la Consolidation de la Paix, a permis de mener des campagnes de dialogue socio-sécuritaire en vue du rétablissement du contrat social entre la police et les communautés qu’elle est censée protéger. L’appui du PNUD a permis également l’élaboration de la Stratégie Nationale de Réconciliation et de Cohésion Sociale 2016-2020, outil de référence pour tous les acteurs en cette matière. L’objectif général de la SNRCS 2016-2020 est de contribuer à « bâtir durablement la cohésion sociale en Côte d’Ivoire ».
Les plateformes fonctionnelles de concertation entre la police, l’armée et la population, envisagées dans le cadre de la mise en œuvre de cette stratégie, participent des mécanismes de renforcement de la confiance entre ces différentes entités pour assurer une meilleure sécurité de proximité.
Le concours conjugué du PNUD et de l’UNFPA a permis de mener des consultations auprès des communautés en vue de l’élaboration d’un plan de réparation communautaire qui sera l’une des composantes de la grande phase de réparation des préjudices qui vient de démarrer après la fin de la phase pilote qui a concerné exclusivement les réparations individuelles, particulièrement la compassion aux ayants droit des victimes décédées et la prise en charge médicale et psychologique des victimes blessées.
Les réparations communautaires visent à réparer les dommages et à répondre aux besoins sociaux et économiques des communautés concernées. Dans sa dimension symbolique, elle vise à reconnaitre le préjudice et à préserver la mémoire à travers l’organisation d’activités commémoratives et la construction de monuments commémoratifs.
Mesdames et Messieurs,
Tout ce qui concourt à l’apaisement du climat sociopolitique, comme la libération des prisonniers de la crise postélectorale ou le retour des réfugiés et exilés, est un atout pour l’amélioration de la sécurité.
Je voudrais ici remercier le HCR dont l’appui au Gouvernement a permis le retour de plus de 90% des 300 000 réfugiés ivoiriens.
Mes remerciements vont aussi aux organisations de la société civile, aux organisations non gouvernementales nationales et internationales, dont la proximité avec les populations a permis, par des actions de sensibilisation à la cohésion sociale, à la coexistence pacifique et d’éducation au civisme, de réduire considérablement les risques de tensions et violences en certains endroits.
Mesdames et Messieurs,
Pour terminer, je voudrais réitérer mes sincères remerciements à Monsieur le Premier Ministre pour l’honneur qu’il nous a fait en rehaussant l’’éclat de cette manifestation par sa présence effective. Cette présence est un signal fort en direction de toutes les Ivoiriennes et de tous les Ivoiriens, de tous les habitants de Côte d’Ivoire, pour qu’ils soient de véritables artisans de paix, pour qu’ils adoptent des comportements qui renforcent la cohésion sociale et l’unité nationale.
Qu’on soit hommes politiques, fonctionnaires, religieux, agriculteurs, élèves, étudiants, militaires, gendarmes, policiers, jeunes ou vieux, hommes ou femmes, soyons tolérants. Choisissons la voie de la négociation, la voie de la médiation. Cultivons la paix pour récolter le développement et le bien-être pour tous et pour chacun.
Vive la JN Paix 2017 !
Vive la Côte d’Ivoire !
Je vous remercie.
Professeur Mariatou KONE