Abidjan, 22 nov (AIP) – Le Mouvement Ivoirien des Droits Humains (MIDH), en collaboration avec la fondation Open Society Initiative for West Africa (OSIWA), a expliqué mercredi, à Abidjan, son projet d’appui à la déclaration des enfants à l’état civil dès la naissance et la délivrance des jugements supplétifs et à l’accès à la pièce d’identité, lors d’une conférence de presse.
Selon le Directeur exécutif du MIDH, Amon Dongo, ce projet va cibler cinq sous-préfectures de la région du Gôh dont Gagnoa, le chef-lieu, Bayota, Galébré, Ouragahio et Guibéroua. Cette zone fait partie des localités les plus affectées par le phénomène de non déclaration, Faiblement couvertes par les actions de sensibilisation et de mobilisation sociale.
Ce projet, a-t-il dit, viendra en appui aux services locaux de l’état civil et de la santé en recherchant à systématiser l’enregistrement des naissances. Il permettra également de développer une application informatique d’enregistrement des naissances qui va interconnecter les services d’état civil et les maternités.
En effet, dans cette localité où le projet a été mis en œuvre sur la période allant du 01 janvier au 30 septembre 2016, l’on a enregistré 21 545 naissances. Sur celles-ci, seulement 9 744 ont été déclarées à l’état civil, ce qui a donné un taux de déclaration de 45,22%. Suite aux enquêtes du Ministère de l’Education Nationale, Gagnoa est en troisième position des localités où la déclaration est faible, a révélé le directeur.
Le coordonnateur, Sekongo Mamadou a ajouté que des interventions ont été faites à Bouaké, à Abidjan, à Bondoukou et que l’idée est de faire une complémentarité et non une action isolée. La durée du projet est de 15 mois.
Le but de cette conférence était d’informer les participants des enjeux et de l’importance de la déclaration de naissance des enfants dès leur naissance et informer les participants du contenu du projet à savoir les objectifs, activités et résultats attendus, ont signifié les conférenciers.
(AIP)
mck/fmo
Selon le Directeur exécutif du MIDH, Amon Dongo, ce projet va cibler cinq sous-préfectures de la région du Gôh dont Gagnoa, le chef-lieu, Bayota, Galébré, Ouragahio et Guibéroua. Cette zone fait partie des localités les plus affectées par le phénomène de non déclaration, Faiblement couvertes par les actions de sensibilisation et de mobilisation sociale.
Ce projet, a-t-il dit, viendra en appui aux services locaux de l’état civil et de la santé en recherchant à systématiser l’enregistrement des naissances. Il permettra également de développer une application informatique d’enregistrement des naissances qui va interconnecter les services d’état civil et les maternités.
En effet, dans cette localité où le projet a été mis en œuvre sur la période allant du 01 janvier au 30 septembre 2016, l’on a enregistré 21 545 naissances. Sur celles-ci, seulement 9 744 ont été déclarées à l’état civil, ce qui a donné un taux de déclaration de 45,22%. Suite aux enquêtes du Ministère de l’Education Nationale, Gagnoa est en troisième position des localités où la déclaration est faible, a révélé le directeur.
Le coordonnateur, Sekongo Mamadou a ajouté que des interventions ont été faites à Bouaké, à Abidjan, à Bondoukou et que l’idée est de faire une complémentarité et non une action isolée. La durée du projet est de 15 mois.
Le but de cette conférence était d’informer les participants des enjeux et de l’importance de la déclaration de naissance des enfants dès leur naissance et informer les participants du contenu du projet à savoir les objectifs, activités et résultats attendus, ont signifié les conférenciers.
(AIP)
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