Abidjan (Côte d’Ivoire) - Le gouvernement ivoirien a annoncé mercredi la mise en œuvre d’un deuxième Programme national d’investissement agricole (PNIA) couvrant la période 2018-2025 d’un coût total estimé à 11 905 milliards de FCFA.
Selon le ministre de la communication, de l’économie numérique et de la Poste Bruno Nabagné Koné, également porte-parole du gouvernement ivoirien, ce programme qui s’inscrit dans la suite logique du PNIA 1 (2012-2016) couvre plusieurs sous-secteurs que sont l’élevage, la pêche, l’aquaculture, la gestion de l’environnement et le développement rural.
« Le PNIA 2 apporte une réponse à la nécessité d’une synergie d’actions et de résultats entre les différentes activités », ajouté M.Koné. L’innovation de cette phase 2 du Programme national agricole réside dans la mise en place de neuf agropoles qui vont couvrir l’ensemble du territoire national.
Il permettra entre autres d’améliorer la production agricole de la zone, prendre en compte les besoins des acteurs privés et publics pour la conservation, la transformation et la commercialisation.
Revenant sur le bilan du premier programme entamé en 2012, le ministre de la communication s’est félicité de sa participation au développement de l’agriculture de même qu’à l’amélioration des revenus des paysans contribuant ainsi à la baisse du taux de pauvreté.
‘’Nous pouvons mentionner la baisse du taux de pauvreté en milieu rural qui est passé de 62,5 % en 2008 à 56,8 % en 2015’’ , a indiqué Bruno Nabagné Koné soulignant que ‘’depuis 2002 c’est la première fois que ce taux baissait’’.
En termes d’emplois, l’on note qu’à la ‘’fin décembre 2016, le PNIA 1 a permis la création de 1 797 000 emplois directs générés dans le secteur agricole pour un objectif de 2 400 000 à fin 2017’’. Pour ce qui est des revenus cumulés captés par les producteurs, ils ‘’sont passés de 3370 milliards de FCFA en 2012 à 6148 milliards FCFA (2017), soit une croissance de 82 %’’.
Le Conseil de ministres note cependant que ‘’le potentiel agro-industriel de notre pays a été insuffisamment développé si bien que le taux de transformation tend à stagner qu’à s’accroître’’. Comme exemple, le ministre a cité les cas de l’anacarde de 5,3 % en 2012 à 6,5 % en 2016 et le Cacao de 29 % à 31 % en 2016.
Le montant de ressources financières rendues disponibles pour la mise en œuvre du PNIA 1 s’élève à ce jour à 1622 milliards de FCFA qui se répartissent entre les contributions apportées par les partenaires techniques et financiers ( 1102 milliards FCFA), le secteur privé à hauteur 510 milliards FCFA et l’Etat de Côte d’Ivoire pour 426 milliards de FCFA.
SY/ls
Selon le ministre de la communication, de l’économie numérique et de la Poste Bruno Nabagné Koné, également porte-parole du gouvernement ivoirien, ce programme qui s’inscrit dans la suite logique du PNIA 1 (2012-2016) couvre plusieurs sous-secteurs que sont l’élevage, la pêche, l’aquaculture, la gestion de l’environnement et le développement rural.
« Le PNIA 2 apporte une réponse à la nécessité d’une synergie d’actions et de résultats entre les différentes activités », ajouté M.Koné. L’innovation de cette phase 2 du Programme national agricole réside dans la mise en place de neuf agropoles qui vont couvrir l’ensemble du territoire national.
Il permettra entre autres d’améliorer la production agricole de la zone, prendre en compte les besoins des acteurs privés et publics pour la conservation, la transformation et la commercialisation.
Revenant sur le bilan du premier programme entamé en 2012, le ministre de la communication s’est félicité de sa participation au développement de l’agriculture de même qu’à l’amélioration des revenus des paysans contribuant ainsi à la baisse du taux de pauvreté.
‘’Nous pouvons mentionner la baisse du taux de pauvreté en milieu rural qui est passé de 62,5 % en 2008 à 56,8 % en 2015’’ , a indiqué Bruno Nabagné Koné soulignant que ‘’depuis 2002 c’est la première fois que ce taux baissait’’.
En termes d’emplois, l’on note qu’à la ‘’fin décembre 2016, le PNIA 1 a permis la création de 1 797 000 emplois directs générés dans le secteur agricole pour un objectif de 2 400 000 à fin 2017’’. Pour ce qui est des revenus cumulés captés par les producteurs, ils ‘’sont passés de 3370 milliards de FCFA en 2012 à 6148 milliards FCFA (2017), soit une croissance de 82 %’’.
Le Conseil de ministres note cependant que ‘’le potentiel agro-industriel de notre pays a été insuffisamment développé si bien que le taux de transformation tend à stagner qu’à s’accroître’’. Comme exemple, le ministre a cité les cas de l’anacarde de 5,3 % en 2012 à 6,5 % en 2016 et le Cacao de 29 % à 31 % en 2016.
Le montant de ressources financières rendues disponibles pour la mise en œuvre du PNIA 1 s’élève à ce jour à 1622 milliards de FCFA qui se répartissent entre les contributions apportées par les partenaires techniques et financiers ( 1102 milliards FCFA), le secteur privé à hauteur 510 milliards FCFA et l’Etat de Côte d’Ivoire pour 426 milliards de FCFA.
SY/ls