L’agence emploi jeune (AEJ) a décidé de rompre le contrat qui la liait à 76 de ses agents, a annoncé jeudi son administrateur, Jean-Louis Kouadio, lors d’une conférence de presse, à l’agence régionale de Treichville, à Abidjan.
« L’administration a pris des mesures consistant au reversement à la direction des ressources humaines de sa tutelle, de 41 agents fonctionnaires et à la rupture de contrat de 35 agents contractuels », a déclaré Jean-Louis Kouadio.
Selon lui, cette décision est consécutive à une série d’agissements « incompréhensibles et intolérables » des membres du syndicat national des travailleurs de l’agence emploi jeunes (SYNAT-AEJ) qui, au regard de moult médiations, ont franchi le rubicond.
Il a expliqué que ces agissements portent entre autres sur la diffamation dans la presse et les réseaux sociaux, le retrait du syndicat du comité de concertation sans motif valable, des actes de vandalismes sur le réseau électrique de l’agence, l’interdiction d’accès des employés à leur poste de travail, la fermeture de certaines agences au détriment des jeunes demandeurs d’emploi.
« A la suite de la dernière dérive qui s’est traduite par la perturbation et l’arrêt de travail en violation avec la trêve sociale, une demande d’explication a été adressée individuellement à chaque agent mis en cause par constat d’huissier. Les réponses ont été quasi identiques et défiaient l’autorité », a relaté l’administrateur, estimant que ses initiatives ont été conformes aux textes en vigueur.
La structuration de l’AEJ nécessitait le licenciement de 88 agents contractuels et la mise à la disposition de la Fonction publique de 125 fonctionnaires. Toutefois, l’application de cette mesure a été suspendue pour préserver les emplois, explique-t-on.
Selon l’administrateur, l’avènement du SYNAT-AEJ a favorisé des revendications au détriment des efforts consentis par l’Etat pour préserver les emplois et revaloriser les salaires de manière « significative ».
Le SYNAT-AEJ revendique le paiement de primes, le passage de la couverture maladie de 90% à 100%, ainsi que la grille salariale, signale-t-on.
(AIP)
gak/fmo
« L’administration a pris des mesures consistant au reversement à la direction des ressources humaines de sa tutelle, de 41 agents fonctionnaires et à la rupture de contrat de 35 agents contractuels », a déclaré Jean-Louis Kouadio.
Selon lui, cette décision est consécutive à une série d’agissements « incompréhensibles et intolérables » des membres du syndicat national des travailleurs de l’agence emploi jeunes (SYNAT-AEJ) qui, au regard de moult médiations, ont franchi le rubicond.
Il a expliqué que ces agissements portent entre autres sur la diffamation dans la presse et les réseaux sociaux, le retrait du syndicat du comité de concertation sans motif valable, des actes de vandalismes sur le réseau électrique de l’agence, l’interdiction d’accès des employés à leur poste de travail, la fermeture de certaines agences au détriment des jeunes demandeurs d’emploi.
« A la suite de la dernière dérive qui s’est traduite par la perturbation et l’arrêt de travail en violation avec la trêve sociale, une demande d’explication a été adressée individuellement à chaque agent mis en cause par constat d’huissier. Les réponses ont été quasi identiques et défiaient l’autorité », a relaté l’administrateur, estimant que ses initiatives ont été conformes aux textes en vigueur.
La structuration de l’AEJ nécessitait le licenciement de 88 agents contractuels et la mise à la disposition de la Fonction publique de 125 fonctionnaires. Toutefois, l’application de cette mesure a été suspendue pour préserver les emplois, explique-t-on.
Selon l’administrateur, l’avènement du SYNAT-AEJ a favorisé des revendications au détriment des efforts consentis par l’Etat pour préserver les emplois et revaloriser les salaires de manière « significative ».
Le SYNAT-AEJ revendique le paiement de primes, le passage de la couverture maladie de 90% à 100%, ainsi que la grille salariale, signale-t-on.
(AIP)
gak/fmo