« Le licenciement des contractuels de l’Agence emploi jeunes (AEJ) est une véritable atteinte et entrave à la liberté syndicale ». C’est l’essentiel de la conférence de presse que Jean-Yves Abonga, porte-parole de l’Intersyndicale des fonctionnaires de Côte d’Ivoire (IFCI) a animée, hier, mardi 27 novembre 2017, dans un hôtel, à Bingerville, une banlieue d’Abidjan, capitale économique ivoirienne. Cette conférence fait suite à celle que l’administrateur de l’AEJ, Jean-Louis Kouadio, a animée, le jeudi 23 novembre 2017, à la représentation régionale de son institution, à Treichville.
Jean-Yves Abonga, a promis que le Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, sera saisi pour qu’il s’implique dans la crise née du licenciement des agents de l’AEJ en septembre 2017. Ce en vue de la réintégration des licenciés. « Les agents ont été licenciés pour faute lourde, c’est pourquoi l’IFCI s’interroge si les revendications liées aux salaires des travailleurs peuvent-elles être considérées comme fautes lourdes », s’étonne-t-il. Jean-Yves Abonga a révélé que les agents des forces de l’ordre ont été présents pendant toute la crise et il n’a pas été fait cas d’aucune casse et d’aucun acte de vandalisme pendant la période par ces forces de l’ordre et même par l’Inspection du Travail mitoyen des locaux de l’AEJ. L’inaptitude physique ou mentale, la perte de nationalité et l’insuffisance professionnelle notoire sont, a-t-il rappelé, les critères de licenciement selon le statut général de la Fonction publique en vertu de l’article 87 du chapitre 7. En dehors de ces critères, Jean-Louis Abonga dit ne pas comprendre le fondement du licenciement des agents de l’AEJ.
Ce sont 35 agents contractuels, c'est-à-dire qui ne sont pas des fonctionnaires qui ont été licenciés en septembre 2017 à l’AEJ. Ainsi que 41 agents fonctionnaires mis à la disposition de la direction des ressources humaines du ministère de la Promotion de la Jeunesse, de l’Emploi jeunes et du Service civique, au terme de la grève du 4 au 8 septembre dernier, à l’AEJ.
GOMON Edmond
Jean-Yves Abonga, a promis que le Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, sera saisi pour qu’il s’implique dans la crise née du licenciement des agents de l’AEJ en septembre 2017. Ce en vue de la réintégration des licenciés. « Les agents ont été licenciés pour faute lourde, c’est pourquoi l’IFCI s’interroge si les revendications liées aux salaires des travailleurs peuvent-elles être considérées comme fautes lourdes », s’étonne-t-il. Jean-Yves Abonga a révélé que les agents des forces de l’ordre ont été présents pendant toute la crise et il n’a pas été fait cas d’aucune casse et d’aucun acte de vandalisme pendant la période par ces forces de l’ordre et même par l’Inspection du Travail mitoyen des locaux de l’AEJ. L’inaptitude physique ou mentale, la perte de nationalité et l’insuffisance professionnelle notoire sont, a-t-il rappelé, les critères de licenciement selon le statut général de la Fonction publique en vertu de l’article 87 du chapitre 7. En dehors de ces critères, Jean-Louis Abonga dit ne pas comprendre le fondement du licenciement des agents de l’AEJ.
Ce sont 35 agents contractuels, c'est-à-dire qui ne sont pas des fonctionnaires qui ont été licenciés en septembre 2017 à l’AEJ. Ainsi que 41 agents fonctionnaires mis à la disposition de la direction des ressources humaines du ministère de la Promotion de la Jeunesse, de l’Emploi jeunes et du Service civique, au terme de la grève du 4 au 8 septembre dernier, à l’AEJ.
GOMON Edmond