Abidjan (Côte d’Ivoire) - La première dame ivoirienne, Dominique Ouattara, a invité mercredi à Abidjan, ses paires africaines à s’approprier l’économie verte afin de devenir des actrices incontournables du développement durable de leur pays respectif.
« Je reste convaincue que l’économie verte est une véritable opportunité pour toutes les femmes à travers le monde. Nous devons nous approprier cette approche afin de devenir des actrices incontournables du développement durable de nos pays. Il nous faut à tout prix protéger notre planète », a encouragé Mme Ouattara au cours d’un déjeûner-débat sur la « place de la femme dans l’économie verte» qui a réuni dans un grand hôtel d’Abidjan, sept épouses de chefs d’États africains en marge du 5è sommet Union Africaine-Union Européenne ouvert mercredi dans la capitale économique ivoirienne.
« Aucun continent, aucun pays n’est épargné par les récents bouleversements climatiques observés sur la planète. Et malheureusement, les premières victimes et de loin les plus nombreuses, restent les personnes les plus vulnérables que sont les femmes », a déploré l’épouse du président ivoirien indiquant que l’une des solutions à ce fléau est la transition vers l’économie verte qui « vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre, et à préserver nos ressources naturelles ».
Selon elle, trois facteurs majeurs sont indispensables pour l’implication des femmes dans l’économie verte. Au nombre desdits facteurs, elle a notamment, énuméré, le renforcement des capacités, le transfert des technologies et le financement des projets.
Poursuivant, la première dame ivoirienne a rappelé à ses hôtes, une série d’initiatives en matière d’économie verte engagées par le gouvernement ivoirien à travers le plan national de développement ( 2016-2020) et portant entre autres sur l’agriculture, la reforestation et les énergies renouvelables.
« Dans le domaine de la biomasse, en marge du présent sommet, la Côte d’Ivoire signera le premier projet commercial de biomasse qui permettra de produire de l’énergie à partir des déchets de la culture du palmier à huile», a-t-elle révélé ajoutant pour terminer « que l’ensemble des projets que je viens de citer en faveur des énergies renouvelables favoriseront de milliers d’emplois de nos sœurs».
« Les femmes sont des actrices clés du changement et lorsque hommes et femmes sont égaux en droit, les économies croissent vite », a, pour sa part estimé Michèle Sabban, présidente d’honneur du « Fonds vert R20».
L’objectif de ce Fonds vert R20 pour les femmes, a-t-elle souligné, « est d’améliorer leurs conditions de vie, leurs droits, leur santé, leur éducation en les impliquant dans la lutte contre le changement climatique et en les initiant à l’économie sociale et solidaire ».
Par ailleurs, Mme Sabban a indiqué que « nous devons provoquer des vocations grâce à cette économie verte, donner des espérances et créer des opportunités ». Au total, sept épouses de chefs d’États africains ont pris part à cette rencontre. Il s’agit notamment des premières dames de la Côte d’Ivoire, du Niger, du Mali, du Tchad, de l’Angola, de la Guinée Équatoriale et des Comores.
Celles-ci, lors des échanges qui ont clôturé cette rencontre, ont successivement partagé l’expérience de leur pays respectif y compris les initiatives entreprises en matière d’autonomisation de la femme.
PIG/lb/ls/APA
« Je reste convaincue que l’économie verte est une véritable opportunité pour toutes les femmes à travers le monde. Nous devons nous approprier cette approche afin de devenir des actrices incontournables du développement durable de nos pays. Il nous faut à tout prix protéger notre planète », a encouragé Mme Ouattara au cours d’un déjeûner-débat sur la « place de la femme dans l’économie verte» qui a réuni dans un grand hôtel d’Abidjan, sept épouses de chefs d’États africains en marge du 5è sommet Union Africaine-Union Européenne ouvert mercredi dans la capitale économique ivoirienne.
« Aucun continent, aucun pays n’est épargné par les récents bouleversements climatiques observés sur la planète. Et malheureusement, les premières victimes et de loin les plus nombreuses, restent les personnes les plus vulnérables que sont les femmes », a déploré l’épouse du président ivoirien indiquant que l’une des solutions à ce fléau est la transition vers l’économie verte qui « vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre, et à préserver nos ressources naturelles ».
Selon elle, trois facteurs majeurs sont indispensables pour l’implication des femmes dans l’économie verte. Au nombre desdits facteurs, elle a notamment, énuméré, le renforcement des capacités, le transfert des technologies et le financement des projets.
Poursuivant, la première dame ivoirienne a rappelé à ses hôtes, une série d’initiatives en matière d’économie verte engagées par le gouvernement ivoirien à travers le plan national de développement ( 2016-2020) et portant entre autres sur l’agriculture, la reforestation et les énergies renouvelables.
« Dans le domaine de la biomasse, en marge du présent sommet, la Côte d’Ivoire signera le premier projet commercial de biomasse qui permettra de produire de l’énergie à partir des déchets de la culture du palmier à huile», a-t-elle révélé ajoutant pour terminer « que l’ensemble des projets que je viens de citer en faveur des énergies renouvelables favoriseront de milliers d’emplois de nos sœurs».
« Les femmes sont des actrices clés du changement et lorsque hommes et femmes sont égaux en droit, les économies croissent vite », a, pour sa part estimé Michèle Sabban, présidente d’honneur du « Fonds vert R20».
L’objectif de ce Fonds vert R20 pour les femmes, a-t-elle souligné, « est d’améliorer leurs conditions de vie, leurs droits, leur santé, leur éducation en les impliquant dans la lutte contre le changement climatique et en les initiant à l’économie sociale et solidaire ».
Par ailleurs, Mme Sabban a indiqué que « nous devons provoquer des vocations grâce à cette économie verte, donner des espérances et créer des opportunités ». Au total, sept épouses de chefs d’États africains ont pris part à cette rencontre. Il s’agit notamment des premières dames de la Côte d’Ivoire, du Niger, du Mali, du Tchad, de l’Angola, de la Guinée Équatoriale et des Comores.
Celles-ci, lors des échanges qui ont clôturé cette rencontre, ont successivement partagé l’expérience de leur pays respectif y compris les initiatives entreprises en matière d’autonomisation de la femme.
PIG/lb/ls/APA