Abidjan-Des mesures sont prises, à l’issue d’une réunion d’urgence en marge du sommet Afrique-Europe d’Abidjan tenue mercredi, pour l’évacuation des migrants bloqués sur des sites en Libye.
A la demande du président français, Emmanuel Macro, une réunion d’urgence a rassemblé l’Union africaine (UA), l’Union européenne (UE), le secrétaire général des Nations Unies ainsi que plusieurs pays européens et africains comme le Niger, le Tchad et le Maroc qui ont convenu d’actions concrètes sur le terrain pour arrêter la stratégie de commerce de migrants clandestins considérés comme des esclaves.
"Il faut des actions concrètes et rapides sur le terrain", a déclaré Emmanuel Macron. Selon le président français, la Libye, présente à Abidjan, a accepté d’autoriser ces mesures prises pour "évacuer les camps identifiés dans des zones identifiées", avec le soutien financier et logistique de l'Organisation internationale des migrations (OIM) pour l'aide au retour vers les pays d'origine des migrants.
Emmanuel Macron a annoncé également la mise en place de plus de "coordination pour interpeller les trafiquants et démanteler les filières, qui sont aussi liées au terrorisme et au trafic de drogue" grâce à une cellule de partage de renseignements qui sera aussi créée.
Par ailleurs, à la demande de l'UA, une Task force est annoncée pour lutter contre le financement de ces réseaux. "Il s'agit de moyens à court, moyen et long termes" pour endiguer les migrations illégales, a fait savoir le président Macron, précisant que ces mesures ont à la fois un volet répressif pour les passeurs et humanitaire pour les migrants en détresse.
kp
A la demande du président français, Emmanuel Macro, une réunion d’urgence a rassemblé l’Union africaine (UA), l’Union européenne (UE), le secrétaire général des Nations Unies ainsi que plusieurs pays européens et africains comme le Niger, le Tchad et le Maroc qui ont convenu d’actions concrètes sur le terrain pour arrêter la stratégie de commerce de migrants clandestins considérés comme des esclaves.
"Il faut des actions concrètes et rapides sur le terrain", a déclaré Emmanuel Macron. Selon le président français, la Libye, présente à Abidjan, a accepté d’autoriser ces mesures prises pour "évacuer les camps identifiés dans des zones identifiées", avec le soutien financier et logistique de l'Organisation internationale des migrations (OIM) pour l'aide au retour vers les pays d'origine des migrants.
Emmanuel Macron a annoncé également la mise en place de plus de "coordination pour interpeller les trafiquants et démanteler les filières, qui sont aussi liées au terrorisme et au trafic de drogue" grâce à une cellule de partage de renseignements qui sera aussi créée.
Par ailleurs, à la demande de l'UA, une Task force est annoncée pour lutter contre le financement de ces réseaux. "Il s'agit de moyens à court, moyen et long termes" pour endiguer les migrations illégales, a fait savoir le président Macron, précisant que ces mesures ont à la fois un volet répressif pour les passeurs et humanitaire pour les migrants en détresse.
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