Le gouverneur de la Banque centrale des États de l'Afrique de l'Ouest (Bceao), Tiémoko Meyliet Koné, a salué les "efforts continus" du Groupement interbancaire monétique de l'Uemoa (GIM-Uemoa), jugeant le bilan de l'organisation financière "satisfaisant" au regard des objectifs, à l'occasion de son 15ème anniversaire à Abidjan.
"Le GIM-Uemoa a 15 ans et l'âge adulte approche. Il y a déjà matière à faire un premier bilan au regard des objectifs. Pour ce qui concerne la banque centrale, je peux dire aujourd'hui que ce premier bilan est satisfaisant" vu le développement des activités, a dit M. Tiémoko Koné.
Il a salué les 15 ans "d'efforts continus" au terme desquels la monétique électronique s'est étendue dans l'espace Uemoa avec le déploiement des guichets automatiques de banque et des terminaux de paiements électroniques.
À travers le réseau GIM-UEMOA, tout détenteur de cartes ou de moyen de paiement électronique GIM peut effectuer des transactions de retrait et de paiement indépendamment de sa banque sur tout le territoire de l’espace Uemoa.
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Le volume des transactions représentant "plus de 500 milliards Fcfa et le nombre de cartes émises plus de 4 millions, témoigne de l'engagement de la communauté bancaire en faveur de la promotion des instruments de paiement électronique", a ajouté le gouverneur de la Bceao.
Pour lui, ce sont des acquis importants qui contribuent à la modernisation des systèmes de paiement électronique, et à élargir l'accès des populations aux services financiers.
En dépit de ces efforts, "les défis sont encore nombreux et ils concernent notamment le renforcement de la sécurité des transactions, l'amélioration continue de la qualité, la disponibilité du service et l'amélioration de l'accessibilité des services", a-t-il poursuivi.
Aujourd’hui, dira-t-il, les transferts de fonds multicanaux liés au commerce électronique et aux transferts de fonds offrent une gamme de services. Pour ce faire, le GIM-Uemoa devrait "adapter le moyen de paiement au profit de la carte bancaire".
Le nombre de comptes bancaires ouverts dans les villes de toutes les institutions financières de l'Uemoa est passé de 14 millions en 2010 à 31 millions en 2015, tandis que le taux global d'utilisation des services financiers est passé de 26% en 2010 à 65% en 2016, selon les données de la Bceao, qui relèvent que les services financiers via la téléphonie mobile sont à l'origine de cette progression.
Fin 2016, 35 prestataires de services financiers via la téléphonie mobile étaient en activité dans l'Union économique ouest-africaine (Uemoa) où "plus de 735 millions d'opérations avaient été réalisées par l'ensemble des plates-formes de paiement mobile existantes".
En une année, quelque 2 millions d'opérations quotidiennes sont effectuées pour "une valeur de 11.501 milliards Fcfa", a fait savoir M. Koné pour qui "l'avenir du GIM-Uemoa dépendra de sa capacité à accompagner d'une manière efficiente ses membres et les nouveaux acteurs de l'écosystème numérique des services financiers".
Il a souligné que "les nouveaux services doivent être en phase avec les attentes des populations de l'Uemoa, en particulier les jeunes, les femmes, les populations rurales et les administrations publiques financières". Et ce, en vue de favoriser une inclusion financière.
"L'institut d'émission va continuer de doter l'Union d'une réglementation souple et favorable au développement de l'innovation financière, protectrice des droits des usagers et qui garantit la maîtrise des risques inhérents au paiement électronique", a-t-il assuré.
La Bceao, régulateur du système financier de l'Uemoa, veut relever le défi de l'inclusion financière. L'institution encourage tous les acteurs de l'écosystème financier à donner la possibilité aux populations d'effectuer des transactions via Internet, le téléphone ou tout autre support.
PIG/ap/ls/APA
"Le GIM-Uemoa a 15 ans et l'âge adulte approche. Il y a déjà matière à faire un premier bilan au regard des objectifs. Pour ce qui concerne la banque centrale, je peux dire aujourd'hui que ce premier bilan est satisfaisant" vu le développement des activités, a dit M. Tiémoko Koné.
Il a salué les 15 ans "d'efforts continus" au terme desquels la monétique électronique s'est étendue dans l'espace Uemoa avec le déploiement des guichets automatiques de banque et des terminaux de paiements électroniques.
À travers le réseau GIM-UEMOA, tout détenteur de cartes ou de moyen de paiement électronique GIM peut effectuer des transactions de retrait et de paiement indépendamment de sa banque sur tout le territoire de l’espace Uemoa.
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Le volume des transactions représentant "plus de 500 milliards Fcfa et le nombre de cartes émises plus de 4 millions, témoigne de l'engagement de la communauté bancaire en faveur de la promotion des instruments de paiement électronique", a ajouté le gouverneur de la Bceao.
Pour lui, ce sont des acquis importants qui contribuent à la modernisation des systèmes de paiement électronique, et à élargir l'accès des populations aux services financiers.
En dépit de ces efforts, "les défis sont encore nombreux et ils concernent notamment le renforcement de la sécurité des transactions, l'amélioration continue de la qualité, la disponibilité du service et l'amélioration de l'accessibilité des services", a-t-il poursuivi.
Aujourd’hui, dira-t-il, les transferts de fonds multicanaux liés au commerce électronique et aux transferts de fonds offrent une gamme de services. Pour ce faire, le GIM-Uemoa devrait "adapter le moyen de paiement au profit de la carte bancaire".
Le nombre de comptes bancaires ouverts dans les villes de toutes les institutions financières de l'Uemoa est passé de 14 millions en 2010 à 31 millions en 2015, tandis que le taux global d'utilisation des services financiers est passé de 26% en 2010 à 65% en 2016, selon les données de la Bceao, qui relèvent que les services financiers via la téléphonie mobile sont à l'origine de cette progression.
Fin 2016, 35 prestataires de services financiers via la téléphonie mobile étaient en activité dans l'Union économique ouest-africaine (Uemoa) où "plus de 735 millions d'opérations avaient été réalisées par l'ensemble des plates-formes de paiement mobile existantes".
En une année, quelque 2 millions d'opérations quotidiennes sont effectuées pour "une valeur de 11.501 milliards Fcfa", a fait savoir M. Koné pour qui "l'avenir du GIM-Uemoa dépendra de sa capacité à accompagner d'une manière efficiente ses membres et les nouveaux acteurs de l'écosystème numérique des services financiers".
Il a souligné que "les nouveaux services doivent être en phase avec les attentes des populations de l'Uemoa, en particulier les jeunes, les femmes, les populations rurales et les administrations publiques financières". Et ce, en vue de favoriser une inclusion financière.
"L'institut d'émission va continuer de doter l'Union d'une réglementation souple et favorable au développement de l'innovation financière, protectrice des droits des usagers et qui garantit la maîtrise des risques inhérents au paiement électronique", a-t-il assuré.
La Bceao, régulateur du système financier de l'Uemoa, veut relever le défi de l'inclusion financière. L'institution encourage tous les acteurs de l'écosystème financier à donner la possibilité aux populations d'effectuer des transactions via Internet, le téléphone ou tout autre support.
PIG/ap/ls/APA