Abidjan - Le gouvernement a adopté en conseil des ministres, mercredi, un décret portant limitation de l’âge des véhicules d’occasion importés, en Côte d’Ivoire, en fonction du type d’activité à laquelle ces véhicules seront affectés.
Il est ainsi désormais interdit, en vertu de ce décret, de convoyer vers la Côte d’Ivoire, pour un usage personnel, des véhicules de ce type, communément appelé France au revoir, dont l’âge excède cinq ans à compter de la date de première mise en circulation à l’étranger.
L’âge limite des véhicules automobiles d’occasion importés, affectés au transport des personnes et ou de marchandises, est de cinq ans pour les taxis, sept ans pour les minicars de neuf à 34 places et pour les camionnettes d’une capacité maximum de cinq tonnes, 10 ans d’âge fixés pour les cars de plus de 34 places et les camions de plus de cinq tonnes.
« Ce dispositif vise à réduire significativement le nombre croissant d’accidents de la route et les émissions de gaz à effet de serre donc à limiter la pollution qui induit des problèmes de santé pour les population et nuit à l’environnement », a expliqué le porte-parole du gouvernement, Bruno Nabagné Koné, annonçant ces nouvelles mesures.
Il a indiqué qu’il s’agit également de favoriser la réduction l’encombrement constaté en milieu urbain avec des garages qui s’implantent un peu partout.
« Les véhicules arrivent dans un état de dégradation avancée qui ne permet pas de les exploiter pendant longtemps. Donc nos villes deviennent des cimetières pour ces véhicules qui sont en fin de vie en Europe en général avant de rejoindre nos pays », a-t-il fait remarquer.
A en croire M. Nabagné Koné, l’âge moyen des véhicules en Côte d’Ivoire est supérieur à 20 ans.
Le gouvernement a adopté par ailleurs un décret fixant la durée d’exploitation des véhicules affectés au transport public ou privé de personnes ou de marchandises à compter de la date de leur première mise en circulation.
Il a été fixé une durée d’exploitation de sept ans pour les taxis, de 10 ans pour les minicars de neuf à 34 places et pour les camionnettes jusqu’à cinq tonnes. De 15 ans pour les cars de plus de 34 places et de 20 ans pour les camions de plus de cinq tonnes.
« Il s’agit principalement de protéger les usagers de ce type de transport et réduire les accidents. De créer un service de transport plus sûr, plus confortable en harmonie avec les objectifs de développement durable », a justifié le porte-parole du gouvernement, notant qu’une période de 10 ans est accordée aux propriétaires de véhicules déjà en circulation pour se mettre en conformité avec cette nouvelle règlementation.
Il a fait savoir également que pendant cette période de transition des opérations de retrait des véhicules les plus âgés auront lieu et qu’un arrêté inter ministériel va fixer les tranches d’âge des véhicules concernés
M Nabagné a aussi noté que ces mesures seront complétées par un renforcement du contrôle technique automobile.
kg/akn/fmo
Il est ainsi désormais interdit, en vertu de ce décret, de convoyer vers la Côte d’Ivoire, pour un usage personnel, des véhicules de ce type, communément appelé France au revoir, dont l’âge excède cinq ans à compter de la date de première mise en circulation à l’étranger.
L’âge limite des véhicules automobiles d’occasion importés, affectés au transport des personnes et ou de marchandises, est de cinq ans pour les taxis, sept ans pour les minicars de neuf à 34 places et pour les camionnettes d’une capacité maximum de cinq tonnes, 10 ans d’âge fixés pour les cars de plus de 34 places et les camions de plus de cinq tonnes.
« Ce dispositif vise à réduire significativement le nombre croissant d’accidents de la route et les émissions de gaz à effet de serre donc à limiter la pollution qui induit des problèmes de santé pour les population et nuit à l’environnement », a expliqué le porte-parole du gouvernement, Bruno Nabagné Koné, annonçant ces nouvelles mesures.
Il a indiqué qu’il s’agit également de favoriser la réduction l’encombrement constaté en milieu urbain avec des garages qui s’implantent un peu partout.
« Les véhicules arrivent dans un état de dégradation avancée qui ne permet pas de les exploiter pendant longtemps. Donc nos villes deviennent des cimetières pour ces véhicules qui sont en fin de vie en Europe en général avant de rejoindre nos pays », a-t-il fait remarquer.
A en croire M. Nabagné Koné, l’âge moyen des véhicules en Côte d’Ivoire est supérieur à 20 ans.
Le gouvernement a adopté par ailleurs un décret fixant la durée d’exploitation des véhicules affectés au transport public ou privé de personnes ou de marchandises à compter de la date de leur première mise en circulation.
Il a été fixé une durée d’exploitation de sept ans pour les taxis, de 10 ans pour les minicars de neuf à 34 places et pour les camionnettes jusqu’à cinq tonnes. De 15 ans pour les cars de plus de 34 places et de 20 ans pour les camions de plus de cinq tonnes.
« Il s’agit principalement de protéger les usagers de ce type de transport et réduire les accidents. De créer un service de transport plus sûr, plus confortable en harmonie avec les objectifs de développement durable », a justifié le porte-parole du gouvernement, notant qu’une période de 10 ans est accordée aux propriétaires de véhicules déjà en circulation pour se mettre en conformité avec cette nouvelle règlementation.
Il a fait savoir également que pendant cette période de transition des opérations de retrait des véhicules les plus âgés auront lieu et qu’un arrêté inter ministériel va fixer les tranches d’âge des véhicules concernés
M Nabagné a aussi noté que ces mesures seront complétées par un renforcement du contrôle technique automobile.
kg/akn/fmo