Le projet d’embellissement de la ville d’Abidjan marqué par le ravalement et la peinture des façades des bâtiments donnant sur les grandes artères bat son plein. Mais dans cette action, des édifices en ruine qui ont plutôt besoin d’être réhabilités, reçoivent eux-aussi leur couche de peinture.
A Adjamé, les bâtiments de la cité universitaire des 220 logements à l’abandon depuis la crise postélectorale de 2010-2011, est de ces édifices qui bénéficient de ce lifting. Il fait désormais peau neuve au sens figuré du terme. Une nouvelle couche de peinture lui a été donnée à l’instar des autres bâtiments qui l’entourent. Pourtant, cette action cache une réalité. Cette cité universitaire est en ruine et n’a plus de pensionnaire depuis 2011. Ce sont des hautes herbes qui ont voix au chapitre dans la cour. Les portes et fenêtres n’existent plus. Aux dire des riverains, cette cité est devenue un abri pour des squatters très souvent « indélicats ».
Début août 2017, une centaine d’étudiants membres de la fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI) s’y étaient rendus. Ces syndicalistes avaient entamé vainement à cette date, une action visant à réhabiliter les lieux pour le livrer à des étudiants qui selon eux dorment dans des amphithéâtres et des toilettes. Ils estimaient également donner ainsi « un signal aux autorités et leur dire que les étudiants ont besoin de cet abri pour dormir ».
Richard Yasseu
A Adjamé, les bâtiments de la cité universitaire des 220 logements à l’abandon depuis la crise postélectorale de 2010-2011, est de ces édifices qui bénéficient de ce lifting. Il fait désormais peau neuve au sens figuré du terme. Une nouvelle couche de peinture lui a été donnée à l’instar des autres bâtiments qui l’entourent. Pourtant, cette action cache une réalité. Cette cité universitaire est en ruine et n’a plus de pensionnaire depuis 2011. Ce sont des hautes herbes qui ont voix au chapitre dans la cour. Les portes et fenêtres n’existent plus. Aux dire des riverains, cette cité est devenue un abri pour des squatters très souvent « indélicats ».
Début août 2017, une centaine d’étudiants membres de la fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI) s’y étaient rendus. Ces syndicalistes avaient entamé vainement à cette date, une action visant à réhabiliter les lieux pour le livrer à des étudiants qui selon eux dorment dans des amphithéâtres et des toilettes. Ils estimaient également donner ainsi « un signal aux autorités et leur dire que les étudiants ont besoin de cet abri pour dormir ».
Richard Yasseu