François Compaoré, le frère de l'ancien président déchu burkinabè Blaise Compaoré, a déclaré mercredi qu'il ne voulait pas être jugé au Burkina Faso au cours de sa comparution devant la Cour
d'appel de Paris qui a renvoyé l'affaire au 7 mars, a annoncé le ministère burkinabè de la Justice.
"A la question de savoir, comme la procédure l'exige, s'il consentait à être remis aux autorités judiciaires du Burkina Faso pour y être jugé, M. Paul François Compaoré a répondu + Non+. Le dossier a alors été renvoyé au 07 mars 2018", assure le ministère dans un communiqué.
François Compaoré, mis en cause dans l'enquête sur l'assassinat en 1998 du journaliste Norbert Zongo, a été arrêté à l'aéroport parisien de Roissy fin octobre.
"A l'appel de son nom, monsieur Paul François Compaoré s'est présenté à la barre de la Cour qui a vérifié son identité. A cette étape de l'audience et sur la question de sa nationalité, M. Paul François Compaoré a acquiescé qu'il est bel et bien Ivoirien et Burkinabè. Après cet interrogatoire sur son identité, la Cour lui a notifié l'ensemble des pièces envoyées par le Burkina Faso aux autorités judiciaires françaises pour obtenir son extradition et il a déclaré en avoir pris connaissance auparavant", précise le ministère.
Norbert Zongo, journaliste d'investigation et directeur de publication de l'hebdomadaire L'indépendant, ainsi que trois de ses compagnons ont été retrouvés morts calcinés dans leur véhicule le 13 décembre 1998 à Sapouy (sud du Burkina). L'audience de la Cour d'Appel de Paris avait - coïncidence du calendrier - lieu le jour-anniversaire de sa mort.
Une commission d'enquête indépendante (CEI) instaurée sous la pression populaire a établi quelques mois plus tard que le journaliste avait été tué "dans le cadre de l'exercice de ses fonctions" mais l'affaire avait ensuite été enterrée avant d'être relancée après la chute de Blaise Compaoré en octobre 2014.
Norbert Zongo enquêtait à l'époque sur la mort de David Ouédraogo, le chauffeur de François Compaoré, le frère cadet du président d'alors Blaise Compaoré.
ab-pgf/bds
d'appel de Paris qui a renvoyé l'affaire au 7 mars, a annoncé le ministère burkinabè de la Justice.
"A la question de savoir, comme la procédure l'exige, s'il consentait à être remis aux autorités judiciaires du Burkina Faso pour y être jugé, M. Paul François Compaoré a répondu + Non+. Le dossier a alors été renvoyé au 07 mars 2018", assure le ministère dans un communiqué.
François Compaoré, mis en cause dans l'enquête sur l'assassinat en 1998 du journaliste Norbert Zongo, a été arrêté à l'aéroport parisien de Roissy fin octobre.
"A l'appel de son nom, monsieur Paul François Compaoré s'est présenté à la barre de la Cour qui a vérifié son identité. A cette étape de l'audience et sur la question de sa nationalité, M. Paul François Compaoré a acquiescé qu'il est bel et bien Ivoirien et Burkinabè. Après cet interrogatoire sur son identité, la Cour lui a notifié l'ensemble des pièces envoyées par le Burkina Faso aux autorités judiciaires françaises pour obtenir son extradition et il a déclaré en avoir pris connaissance auparavant", précise le ministère.
Norbert Zongo, journaliste d'investigation et directeur de publication de l'hebdomadaire L'indépendant, ainsi que trois de ses compagnons ont été retrouvés morts calcinés dans leur véhicule le 13 décembre 1998 à Sapouy (sud du Burkina). L'audience de la Cour d'Appel de Paris avait - coïncidence du calendrier - lieu le jour-anniversaire de sa mort.
Une commission d'enquête indépendante (CEI) instaurée sous la pression populaire a établi quelques mois plus tard que le journaliste avait été tué "dans le cadre de l'exercice de ses fonctions" mais l'affaire avait ensuite été enterrée avant d'être relancée après la chute de Blaise Compaoré en octobre 2014.
Norbert Zongo enquêtait à l'époque sur la mort de David Ouédraogo, le chauffeur de François Compaoré, le frère cadet du président d'alors Blaise Compaoré.
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