Abidjan (AIP) - L’édition 2017 de la fête de la nativité s’annonce à grands pas avec des fortunes diverses.
Plusieurs magasins visités, mardi, dans les communes de Yopougon, d’Adjamé et de Marcory ont fait le plein de jouets pour enfants et de décoratifs. Contrairement aux années antérieures, la plupart des commerçants rencontrés affichent, pour 2017, une triste mine, décriant la faible affluence.
A Adjamé, boulevard Nanguy Abrogoua, au premier étage du magasin Chic-Shop, une grande surface a été consacrée aux jouets et articles de décoration pour Noël. Après un passage en revue des différents rayons, le gérant du magasin, Zaël Hassan ouvre le bal. « Cette année, le marché est lent, ce qui fait que nous avons ralenti les commandes », soutient-il.
L’un des employés gérant le rayon des sapins dans ce magasin fait constater les nombreux stocks encore enfouis dans les étagères. « La plupart de nos clients qui sont les ONG n’ont pas répondu comme il se doit. Beaucoup, par manque de subvention, n’ont pas organisé d’arbre de Noël cette année », confie-t-il.
Non loin de la mairie d’Adjamé, une détaillante, vendeuse de melons, de décoratifs, de lunettes et de chapeaux lumineux pour enfants, confie son sort au Tout-puissant « Cette année-là, c’est tellement dur que c’est Dieu seul qui va nous sauver », exauce-t-elle. Même son de cloche dans les magasins de gros aux abords du bâtiment de la marie de la même commune.
Les vendeurs de jouets de friperie reprennent le même refrain à Yopougon (Banlieue d’Abidjan). « C’est dur, c’est dur, c’est dur », entonnent-ils en chœur, dépités par la sortie à « compte-gouttes » de leurs stocks de jouets de seconde main.
Comme dans les deux communes précédentes, à Marcory, dans les grandes surfaces, la taille et la qualité des jouets font la différence, les rayonnistes de ces espaces, à quelques degrés moindres, relèvent la même faiblesse de présences des clients. « Pour l’heure, ce n’est pas le monde auquel l’on s’attendait », rapporte Franck, rayonniste à Prima.
Une grande variété de jouets vendus à des prix divers
Une grande variété de jouets et d’articles vendus à des prix divers a été constatée dans les magasins visités tant à Yopougon, Adjamé qu’à Marcory.
Dans la commune d’Adjamé, précisément à Chic-Shop, les prix des décoratifs (guirlandes, boules de neige, ballons) varient de 200 FCFA à 1 500 FCFA. Les prix des sapins lumineux et les mini-sapins vacillent, quant à eux, entre 1000 FCFA et 55 000 FCFA. Les jouets proprement dits, à savoir les poupées, les voiturettes, les dinettes, les vélos sont proposés aux prix allant de 500 FCFA à 25 000 FCFA.
Dans les magasins installés aux alentours de la mairie d’Adjamé, les prix des jouets se limitent à 15 000 FCFA, tandis que les jouets de seconde main réputés durables et économiques sont vendus à des prix variant entre 500 FCFA et 10 000 FCFA sur les trottoirs des routes à Yopougon.
A Marcory, dans les hypermarchés cités plu haut, les prix des jouets haut standing, tels les toboggans, les nounous, les baby-foot, les maisonnettes, les voitures, les tablettes éducatives vont de 10 000 FCFA à 200 000 FCFA.
Les avis des parents sur le choix des jouets de leurs enfants
Des parents rencontrés sur les lieux ont des avis divers sur le choix des jouets. Mme Nahounou Sémian, ayant constaté que sa fille de six ans aime beaucoup chanter, propose de lui offrir des instruments de musique, à savoir un micro, une guitare et un piano. « Avec ces instruments, elle chantera pour ses amis à l’occasion d’une fête organisée à la maison», ironise-t-elle.
Mlle Tiémélé Evelyne a décidé, pour sa part, de cadeauter son fils avec une voiture dont il raffole et ne cesse de lui réclamer tout le temps.
Dame Kouamé a souhaité, quant à elle, de s’inscrire dans le numérique avec ses trois enfants. Tout le temps embêtée par ces derniers qui utilisent son téléphone portable pour les jeux, elle leur a choisi des tablettes numériques comme cadeaux à leur offrir au petit matin du 25 décembre 2017.
A la librairie de France, un accent particulier est mis sur les jouets éducatifs.
Il faut « servir les instruments du savoir aux enfants », affirme un gérant de librairie, Thomas Adou.
Bsb/kp
Par Simon Benjamin Bassolé/ Coll Nelly Ouondoue
Plusieurs magasins visités, mardi, dans les communes de Yopougon, d’Adjamé et de Marcory ont fait le plein de jouets pour enfants et de décoratifs. Contrairement aux années antérieures, la plupart des commerçants rencontrés affichent, pour 2017, une triste mine, décriant la faible affluence.
A Adjamé, boulevard Nanguy Abrogoua, au premier étage du magasin Chic-Shop, une grande surface a été consacrée aux jouets et articles de décoration pour Noël. Après un passage en revue des différents rayons, le gérant du magasin, Zaël Hassan ouvre le bal. « Cette année, le marché est lent, ce qui fait que nous avons ralenti les commandes », soutient-il.
L’un des employés gérant le rayon des sapins dans ce magasin fait constater les nombreux stocks encore enfouis dans les étagères. « La plupart de nos clients qui sont les ONG n’ont pas répondu comme il se doit. Beaucoup, par manque de subvention, n’ont pas organisé d’arbre de Noël cette année », confie-t-il.
Non loin de la mairie d’Adjamé, une détaillante, vendeuse de melons, de décoratifs, de lunettes et de chapeaux lumineux pour enfants, confie son sort au Tout-puissant « Cette année-là, c’est tellement dur que c’est Dieu seul qui va nous sauver », exauce-t-elle. Même son de cloche dans les magasins de gros aux abords du bâtiment de la marie de la même commune.
Les vendeurs de jouets de friperie reprennent le même refrain à Yopougon (Banlieue d’Abidjan). « C’est dur, c’est dur, c’est dur », entonnent-ils en chœur, dépités par la sortie à « compte-gouttes » de leurs stocks de jouets de seconde main.
Comme dans les deux communes précédentes, à Marcory, dans les grandes surfaces, la taille et la qualité des jouets font la différence, les rayonnistes de ces espaces, à quelques degrés moindres, relèvent la même faiblesse de présences des clients. « Pour l’heure, ce n’est pas le monde auquel l’on s’attendait », rapporte Franck, rayonniste à Prima.
Une grande variété de jouets vendus à des prix divers
Une grande variété de jouets et d’articles vendus à des prix divers a été constatée dans les magasins visités tant à Yopougon, Adjamé qu’à Marcory.
Dans la commune d’Adjamé, précisément à Chic-Shop, les prix des décoratifs (guirlandes, boules de neige, ballons) varient de 200 FCFA à 1 500 FCFA. Les prix des sapins lumineux et les mini-sapins vacillent, quant à eux, entre 1000 FCFA et 55 000 FCFA. Les jouets proprement dits, à savoir les poupées, les voiturettes, les dinettes, les vélos sont proposés aux prix allant de 500 FCFA à 25 000 FCFA.
Dans les magasins installés aux alentours de la mairie d’Adjamé, les prix des jouets se limitent à 15 000 FCFA, tandis que les jouets de seconde main réputés durables et économiques sont vendus à des prix variant entre 500 FCFA et 10 000 FCFA sur les trottoirs des routes à Yopougon.
A Marcory, dans les hypermarchés cités plu haut, les prix des jouets haut standing, tels les toboggans, les nounous, les baby-foot, les maisonnettes, les voitures, les tablettes éducatives vont de 10 000 FCFA à 200 000 FCFA.
Les avis des parents sur le choix des jouets de leurs enfants
Des parents rencontrés sur les lieux ont des avis divers sur le choix des jouets. Mme Nahounou Sémian, ayant constaté que sa fille de six ans aime beaucoup chanter, propose de lui offrir des instruments de musique, à savoir un micro, une guitare et un piano. « Avec ces instruments, elle chantera pour ses amis à l’occasion d’une fête organisée à la maison», ironise-t-elle.
Mlle Tiémélé Evelyne a décidé, pour sa part, de cadeauter son fils avec une voiture dont il raffole et ne cesse de lui réclamer tout le temps.
Dame Kouamé a souhaité, quant à elle, de s’inscrire dans le numérique avec ses trois enfants. Tout le temps embêtée par ces derniers qui utilisent son téléphone portable pour les jeux, elle leur a choisi des tablettes numériques comme cadeaux à leur offrir au petit matin du 25 décembre 2017.
A la librairie de France, un accent particulier est mis sur les jouets éducatifs.
Il faut « servir les instruments du savoir aux enfants », affirme un gérant de librairie, Thomas Adou.
Bsb/kp
Par Simon Benjamin Bassolé/ Coll Nelly Ouondoue
