Cent dix mineurs (110) délinquants mis en resocialisation à Ouokoukro par la Cellule de Coordination, de Suivi et de Réinsertion (CCSR) dans le cadre du Projet de Resocialisation des Mineurs en Difficulté avec la Loi (PRMDL), ont fait leur sortie, le 21 décembre. «Aujourd’hui (toute modestie mise à part), je suis heureuse d’affirmer que la resocialisation a porté ses fruits», a déclaré le chef de Projet, Mme Manignan Ouattara, à cette occasion. Elle a expliqué que sa satisfaction vient des témoignages que rendent les parents de 664 mineurs délinquants déjà sortis de ce centre de resocialisation. «Selon les témoignages des parents, la quasi-totalité des bénéficiaires du Projet déjà resocialisés ne participent plus aux ‘’mouvements de machettes’’... Ces enfants ne veulent plus entendre parler de drogue, n’agressent plus et sont devenus respectueux et assidus à la formation qu’ils apprennent», a-t-elle soutenu. «A Abidjan, plusieurs habitants des quartiers d’où nous avons récupéré ces enfants soutiennent avoir retrouvé la paix et la quiétude. Des observateurs de la question de sécurité constatent que l’on parle de moins en moins du phénomène de la violence perpétrée par les mineurs délinquants, notamment à Abidjan», a-t-elle poursuivi. Et de trancher : «Autant dire que l’impact de la resocialisation de ces enfants sur les populations est bien perceptible». La resocialisation de ces 110 pensionnaires a été financée en partie par l’Unicef grâce à un financement de l’Union européenne.
Mme Ouattara a précisé que le Projet a profité à 774 enfants récupérés à Abidjan, San-Pédro, Gagnoa, Man, Daloa, Odienné et Bouaké. En cinq vagues successives, ils ont passé chacun six mois sur le site de resocialisation où ils ont été encadrés par des gendarmes et des éducateurs spécialisés. L’objectif de la resocialisation, a rappelé le chef de Projet, est de «contribuer efficacement à la réduction de la violence et au renforcement de la sécurité des populations contre les agressions des mineurs en difficulté avec la loi dans notre pays».
Certains des 664 pensionnaires des quatre premières vagues ont repris le chemin de l’école, d’autres sont placés auprès de maitres d’apprentissage de la Chambre nationale de métiers de Côte d’Ivoire (CNMCI) et d’autres encore se préparent à intégrer des centres de formation professionnelle. «L’insertion se poursuit et 75 d’entre eux viennent d’être engagés par leurs formateurs contre rémunération», s’est félicitée Manignan Ouattara.
Mme Ouattara a invité les 110 pensionnaires en fin de resocialisation à ne plus être une menace pour les populations. «Faites tout pour ne pas retomber dans la violence ! Faites tout pour ne pas retomber dans la drogue ! Faites tout pour ne pas retomber dans les agressions ! Consacrez-vous plutôt aux métiers que vous avez commencé à apprendre ici et que vous allez continuer à apprendre auprès des maîtres-artisans auxquels nous allons vous confier», les a-t-elle exhortés. Elle les invités avec insistance à saisir la seconde chance que leur donne l’Etat à travers la resocialisation. Non sans encourager les parents des enfants à redoubler d’efforts dans leur éducation.
Le chef de Projet a rendu un vibrant hommage aux partenaires nationaux et internationaux de la CCSR dans la resocialisation des mineurs délinquants. Ce sont, entre autres, l’Union européenne et l’Unicef, le ministère de la Défense ; celui de la Femme, de la Protection de l’Enfant et de la Solidarité et celui de la santé, mais aussi la Croix Bleue et la Chambre nationale de métiers de Côte d’Ivoire.
Mme Hafiza Berté, directeur de cabinet du ministre de la Femme, de la Protection de l’Enfant et de la Solidarité, qu’elle représentait, Ba Blaise, préfet du département de M’Bahiakro, Touré Mamadou, directeur général de l’Office du service civique national qui représentait le ministre de la Promotion de la Jeunesse, de l’Emploi des Jeunes et du Service civique, Mme Miranda Amstrong de l’Unicef, ainsi que le maire de M’Bahiakro, Dr Kouakou Atchelaud, ont tous appelé les mineurs resocialisés à éviter de retomber dans les travers du passé. Ils ont également interpelé les parents sur leurs responsabilités dans l’encadrement des enfants. Le Coordonnateur de la CCSR, Ago Chrtitian Kodia, a assisté à a cérémonie de sortie des pensionnaires. La veille, la reggae star Fadal Dey les a égayés au cours d’un arbre de Noël que leur a offert la CCSR.
Mme Ouattara a précisé que le Projet a profité à 774 enfants récupérés à Abidjan, San-Pédro, Gagnoa, Man, Daloa, Odienné et Bouaké. En cinq vagues successives, ils ont passé chacun six mois sur le site de resocialisation où ils ont été encadrés par des gendarmes et des éducateurs spécialisés. L’objectif de la resocialisation, a rappelé le chef de Projet, est de «contribuer efficacement à la réduction de la violence et au renforcement de la sécurité des populations contre les agressions des mineurs en difficulté avec la loi dans notre pays».
Certains des 664 pensionnaires des quatre premières vagues ont repris le chemin de l’école, d’autres sont placés auprès de maitres d’apprentissage de la Chambre nationale de métiers de Côte d’Ivoire (CNMCI) et d’autres encore se préparent à intégrer des centres de formation professionnelle. «L’insertion se poursuit et 75 d’entre eux viennent d’être engagés par leurs formateurs contre rémunération», s’est félicitée Manignan Ouattara.
Mme Ouattara a invité les 110 pensionnaires en fin de resocialisation à ne plus être une menace pour les populations. «Faites tout pour ne pas retomber dans la violence ! Faites tout pour ne pas retomber dans la drogue ! Faites tout pour ne pas retomber dans les agressions ! Consacrez-vous plutôt aux métiers que vous avez commencé à apprendre ici et que vous allez continuer à apprendre auprès des maîtres-artisans auxquels nous allons vous confier», les a-t-elle exhortés. Elle les invités avec insistance à saisir la seconde chance que leur donne l’Etat à travers la resocialisation. Non sans encourager les parents des enfants à redoubler d’efforts dans leur éducation.
Le chef de Projet a rendu un vibrant hommage aux partenaires nationaux et internationaux de la CCSR dans la resocialisation des mineurs délinquants. Ce sont, entre autres, l’Union européenne et l’Unicef, le ministère de la Défense ; celui de la Femme, de la Protection de l’Enfant et de la Solidarité et celui de la santé, mais aussi la Croix Bleue et la Chambre nationale de métiers de Côte d’Ivoire.
Mme Hafiza Berté, directeur de cabinet du ministre de la Femme, de la Protection de l’Enfant et de la Solidarité, qu’elle représentait, Ba Blaise, préfet du département de M’Bahiakro, Touré Mamadou, directeur général de l’Office du service civique national qui représentait le ministre de la Promotion de la Jeunesse, de l’Emploi des Jeunes et du Service civique, Mme Miranda Amstrong de l’Unicef, ainsi que le maire de M’Bahiakro, Dr Kouakou Atchelaud, ont tous appelé les mineurs resocialisés à éviter de retomber dans les travers du passé. Ils ont également interpelé les parents sur leurs responsabilités dans l’encadrement des enfants. Le Coordonnateur de la CCSR, Ago Chrtitian Kodia, a assisté à a cérémonie de sortie des pensionnaires. La veille, la reggae star Fadal Dey les a égayés au cours d’un arbre de Noël que leur a offert la CCSR.
