Le chef de Morofé, Nanan Tanoh Kouassi Georges, et son épouse ont échappé à la mort dans la nuit du samedi 23 décembre dernier. Ils ont été attaqués par des individus encagoulés qui ont fait irruption dans leur résidence aux environs de 20h. Si le couple a eu la vie sauve, le chef de famille s’en est sorti avec des blessures au visage et sur le corps du fait des coups violents qu’il a reçus. Ses téléphones portables, son ordinateur portable et de l’argent ont été emportés par les quidams. « Je suivais le journal télévisé lorsque l’électricité a été brusquement interrompu. Sorti pour aller vérifier le compteur, j’ai vu six individus encagoulés me stopper sur la terrasse. Ils avaient des machettes. Ils m’ont retiré mes portables et de l’argent que j’avais en poche. Ils m’ont fait coucher. Quatre d’entre eux se sont introduits dans ma chambre et l’ont mise sens dessus-dessous. Après cela, ils m’ont assené plusieurs coups du plat de leurs machettes. Non satisfaits, ils m’ont ôté mes vêtements et m’ont fait sortir de la cour pour me conduire vers le foyer qui se trouve dans la broussaille à une centaine de mètres de ma résidence. En allant, l’un me dit qu’ils s’en vont me brûler parce que je suis méchant. Lorsque nous étions proches du foyer, ils se sont aperçus que le voisinage était en train d’être alertés par les cris de détresse des enfants. Ils m’ont projeté dans la broussaille avant de disparaître dans la nature », a expliqué le chef traditionnel que nous avons rencontré le lendemain à sa résidence. Il se tordait encore de douleur. De même que son épouse qui n’a pas été épargnée par les malfrats. En effet, sortie un peu plus tôt, celle-ci est arrivée au moment de l’attaque. Prise à partie par l’un des malfaiteurs, une lutte acharnée s’est engagée entre les deux. Pour se défaire d’elle, les malfrats ont dû asperger de l’essence sur son visage.
C’est la deuxième fois en moins d’un an que Nanan Tanoh Kouassi est victime d’agression. En mai dernier, une horde de jeunes gens du quartier Totoyebo, estimant que le chef traditionnel les empêchait d’entrer en possession de leurs terres, avaient attaqué sa résidence. Il avait fallu l’intervention des forces de l’ordre pour repousser les manifestants.
Ouattara Abdul-Mohamed
C’est la deuxième fois en moins d’un an que Nanan Tanoh Kouassi est victime d’agression. En mai dernier, une horde de jeunes gens du quartier Totoyebo, estimant que le chef traditionnel les empêchait d’entrer en possession de leurs terres, avaient attaqué sa résidence. Il avait fallu l’intervention des forces de l’ordre pour repousser les manifestants.
Ouattara Abdul-Mohamed
