Michel Beta, journaliste, ex-Directeur de Publication d’un quotidien ivoirien, vient d’ajouter une autre corde à son arc. Celui d’acteur du grand écran. Il signe ainsi son entrée dans le gotha des acteurs du cinéma ivoirien en interprétant le rôle principal dans le film « Argent et Amour » de la comédienne, actrice et productrice ivoirienne, Suzanne Kouamé.
Dans cet entretien, il livre les secrets du tournage du film dont on dit déjà beaucoup de biens.
Bonjour Monsieur Michel Beta, vous êtes journaliste de profession et vous venez de faire vos pas dans le 7ème art, notamment à travers le film « Amour et Argent » dans lequel vous êtes l’un des acteurs principaux. Comment s’est faite votre reconversion?
Ce n’est pas une reconversion. C’est simplement une autre corde à mon arc, car je reste toujours journaliste et homme de communication. C’est ce que j’ai appris à l’Université. Toutefois, je ne cache pas qu’il y aura plusieurs autres puisque je viens d’achever la rédaction d’une œuvre littéraire sur la situation que traverse la Côte d’Ivoire et également je viens d’achever le script, la rédaction d’un scénario de film avec concours des miens, je vais m’atteler bientôt à produire.
Pour en revenir au film « Amour et Argent », j’avoue que ça n’a pas été facile pour moi en tant qu’acteur novice et devant jouer un rôle si important à côté de grandes pointures du cinéma ivoirien. Il m’a fallu de longs mois de travail. Je voudrais profiter pour remercier Suzanne Kouamé et toute l’équipe de tournage du film « Amour et Argent » dont l’encadrement et le coaching m’ont été d’un grand atout.
Vous jouez aux côtés de Suzanne Kouamé, comment s’est faite la rencontre ? Si vous voulez, à quel moment a-t-elle décidé de vous faire confiance en vous confiant un rôle si important, vous un novice ?
Suzanne, je ne l’a remercierai jamais assez pour avoir porté son choix sur moi. C’est une grande Dame dotée d’un grand talent cinématographique. Elle seule pourra vous dire pourquoi elle a porté son choix sur moi. Après plusieurs castings, de grands noms du cinéma ivoirien et même ailleurs, je crois que c’est le flair de l’actrice professionnelle qu’elle est.
Pour ma part, je retiens simplement qu’après mon choix, ça n’a pas été facile parce qu’elle m’a fait travailler dur avec des professionnels qu’elle a payé chèrement pour me former pendant des mois et le résultat est là. Même si ce n’est pas la perfection, ça mérite quelques encouragements et l’entretien que vous m’accordez aujourd’hui en est un. Je voudrais vous remercier également. Ceci dit, le travail, en ce qui me concerne, doit continuer et être plus ardu pour mériter la confiance d’autres réalisateurs et producteurs.
Dans ce film, vous interprétez le rôle d’un directeur de société qui, certainement après plusieurs déceptions amoureuses, n’a pas confiance en la femme avec laquelle il vit et qui décide de tester son amour, de la mettre à l’épreuve en simulant un licenciement. Est-ce votre propre histoire ?
Non, ce n’est pas ma propre histoire. Mais c’est une histoire qui s’est effectivement déroulée. Elle est donc une réalité de notre société effectivement vécue par quelqu’un et qui nous a inspiré le scénario du film. Cependant, je ne vous cache pas que le film fait des émules. Il n’y a pas longtemps un militaire m’expliquait qu’après avoir regardé le film, il a décidé de tester sa femme en simulant un renvoi. La femme a ramassé les enfants et est rentrée en famille. Malgré ses supplications et ceux des parents elle a refusé de revenir. Vous voyez ! C’est triste mais c’est notre réalité. Aimons-nous vraiment avec ce que cela implique : douleur, joie, bonheur, peine – comme on dit, selon la formule consacrée, pour le meilleur et pour le pire ?- ou aimons-nous simplement le bonheur, ou si vous voulez l’argent du foyer?
Une question que chacun de nous se doit de méditer et trouver sa réponse. Quant à moi, je vous invite à suivre le film « Amour et Argent » pour avoir ma réponse.
Doit-on conclure que sans argent, il n’y a pas d’amour ? Est-ce cela la leçon à tirer du film « Argent et Amour » ?
Le film ne peut pas donner une réponse si tranchée. Chacun de nous devra voir le film et tirer sa leçon. C’est tout le sens de l’appel aux cinéphiles et à l’endroit de tous ceux qui n’ont pas encore vu le film. Il est disponible tout ce mois (le mois de décembre, Ndlr) dans les différents cinémas Majestic d’Abidjan.
Peut-on espérer que c’est le début d’une longue et fructueuse collaboration avec Suzanne pour le réveil du cinéma ivoirien qui a perdu ses lettres de noblesse ces dernières années?
Comme vous le dites, c’est notre souhait. Mais, il y a une part importante que chacun de nous doit faire pour que ce réveil soit effectif. Les acteurs doivent jouer leur rôle, les autorités également doivent accompagner financièrement le cinéma. Vous, les journalistes qui, comme vous le faites, vous devez appuyer considérablement le cinéma et le public doit reprendre le chemin des salles. C’est à ce prix que le réveil du cinéma ivoirien sera effectif.
Pour ma collaboration avec cette grande dame du cinéma ivoirien qu’est Suzanne Kouamé, c’est à elle que vous devez poser la question puisque me concernant je lui suis tout disponible toutes les fois qu’elle voudra m’appeler à ses côtés.
Quel est votre mot de fin ?
Je ne veux pas m’arrêter en si bon chemin… (rires). Vraiment, je voudrais vous réitérer mes remerciements et inviter le public à envahir les salles de cinéma pour regarder le film « Amour et Argent», il va en tirer une leçon de vie.
DA et JL
Dans cet entretien, il livre les secrets du tournage du film dont on dit déjà beaucoup de biens.
Bonjour Monsieur Michel Beta, vous êtes journaliste de profession et vous venez de faire vos pas dans le 7ème art, notamment à travers le film « Amour et Argent » dans lequel vous êtes l’un des acteurs principaux. Comment s’est faite votre reconversion?
Ce n’est pas une reconversion. C’est simplement une autre corde à mon arc, car je reste toujours journaliste et homme de communication. C’est ce que j’ai appris à l’Université. Toutefois, je ne cache pas qu’il y aura plusieurs autres puisque je viens d’achever la rédaction d’une œuvre littéraire sur la situation que traverse la Côte d’Ivoire et également je viens d’achever le script, la rédaction d’un scénario de film avec concours des miens, je vais m’atteler bientôt à produire.
Pour en revenir au film « Amour et Argent », j’avoue que ça n’a pas été facile pour moi en tant qu’acteur novice et devant jouer un rôle si important à côté de grandes pointures du cinéma ivoirien. Il m’a fallu de longs mois de travail. Je voudrais profiter pour remercier Suzanne Kouamé et toute l’équipe de tournage du film « Amour et Argent » dont l’encadrement et le coaching m’ont été d’un grand atout.
Vous jouez aux côtés de Suzanne Kouamé, comment s’est faite la rencontre ? Si vous voulez, à quel moment a-t-elle décidé de vous faire confiance en vous confiant un rôle si important, vous un novice ?
Suzanne, je ne l’a remercierai jamais assez pour avoir porté son choix sur moi. C’est une grande Dame dotée d’un grand talent cinématographique. Elle seule pourra vous dire pourquoi elle a porté son choix sur moi. Après plusieurs castings, de grands noms du cinéma ivoirien et même ailleurs, je crois que c’est le flair de l’actrice professionnelle qu’elle est.
Pour ma part, je retiens simplement qu’après mon choix, ça n’a pas été facile parce qu’elle m’a fait travailler dur avec des professionnels qu’elle a payé chèrement pour me former pendant des mois et le résultat est là. Même si ce n’est pas la perfection, ça mérite quelques encouragements et l’entretien que vous m’accordez aujourd’hui en est un. Je voudrais vous remercier également. Ceci dit, le travail, en ce qui me concerne, doit continuer et être plus ardu pour mériter la confiance d’autres réalisateurs et producteurs.
Dans ce film, vous interprétez le rôle d’un directeur de société qui, certainement après plusieurs déceptions amoureuses, n’a pas confiance en la femme avec laquelle il vit et qui décide de tester son amour, de la mettre à l’épreuve en simulant un licenciement. Est-ce votre propre histoire ?
Non, ce n’est pas ma propre histoire. Mais c’est une histoire qui s’est effectivement déroulée. Elle est donc une réalité de notre société effectivement vécue par quelqu’un et qui nous a inspiré le scénario du film. Cependant, je ne vous cache pas que le film fait des émules. Il n’y a pas longtemps un militaire m’expliquait qu’après avoir regardé le film, il a décidé de tester sa femme en simulant un renvoi. La femme a ramassé les enfants et est rentrée en famille. Malgré ses supplications et ceux des parents elle a refusé de revenir. Vous voyez ! C’est triste mais c’est notre réalité. Aimons-nous vraiment avec ce que cela implique : douleur, joie, bonheur, peine – comme on dit, selon la formule consacrée, pour le meilleur et pour le pire ?- ou aimons-nous simplement le bonheur, ou si vous voulez l’argent du foyer?
Une question que chacun de nous se doit de méditer et trouver sa réponse. Quant à moi, je vous invite à suivre le film « Amour et Argent » pour avoir ma réponse.
Doit-on conclure que sans argent, il n’y a pas d’amour ? Est-ce cela la leçon à tirer du film « Argent et Amour » ?
Le film ne peut pas donner une réponse si tranchée. Chacun de nous devra voir le film et tirer sa leçon. C’est tout le sens de l’appel aux cinéphiles et à l’endroit de tous ceux qui n’ont pas encore vu le film. Il est disponible tout ce mois (le mois de décembre, Ndlr) dans les différents cinémas Majestic d’Abidjan.
Peut-on espérer que c’est le début d’une longue et fructueuse collaboration avec Suzanne pour le réveil du cinéma ivoirien qui a perdu ses lettres de noblesse ces dernières années?
Comme vous le dites, c’est notre souhait. Mais, il y a une part importante que chacun de nous doit faire pour que ce réveil soit effectif. Les acteurs doivent jouer leur rôle, les autorités également doivent accompagner financièrement le cinéma. Vous, les journalistes qui, comme vous le faites, vous devez appuyer considérablement le cinéma et le public doit reprendre le chemin des salles. C’est à ce prix que le réveil du cinéma ivoirien sera effectif.
Pour ma collaboration avec cette grande dame du cinéma ivoirien qu’est Suzanne Kouamé, c’est à elle que vous devez poser la question puisque me concernant je lui suis tout disponible toutes les fois qu’elle voudra m’appeler à ses côtés.
Quel est votre mot de fin ?
Je ne veux pas m’arrêter en si bon chemin… (rires). Vraiment, je voudrais vous réitérer mes remerciements et inviter le public à envahir les salles de cinéma pour regarder le film « Amour et Argent», il va en tirer une leçon de vie.
DA et JL