Le Ministre Cissé Ibrahim Bacongo a ouvert plusieurs gros chantiers au cours de cette année 2017 dans la commune de Koumassi où il est député. Réhabilitation de la Grande Mosquée de Koumassi et reconstruction d’une école confessionnelle, Réhabilitation du groupe Scolaire BAD 5 / Municipalité 2 et reconstruction d’une école Maternelle. Et enfin travaux d’aménagement et d’embellissement d’une paroisse catholique. Dans cet entretien qu’il a bien voulu nous accordé, le député de Koumassi nous explique comment il essaie de redonner espoir aux populations de sa commune. Interview.
Bonjour Monsieur le Ministre Cissé Bacongo. Tout au long de cette année 2017 vous avez engagé des travaux à travers la commune de Koumassi dont vous êtes le député. Comment vous sentez-vous après une année bien remplie ?
Je dirais que 2017 a été une année plutôt bien occupée, parce qu’elle aurait pu l’être davantage, si Dieu m’avait permis de répondre favorablement à toutes les sollicitations des populations de Koumassi. Mais hélas, nous ne pouvions pas répondre à toutes, pour cause ! Les principaux projets que nous avons pu réaliser sont, comme vous le savez : la réhabilitation de la grande mosquée de Koumassi accompagnée de la reconstruction d’une école confessionnelle Mahama Cissé Sabil Nadjah et du bitumage de la voie arrière de la mosquée, la réhabilitation du groupe scolaire BAD 5/ Municipalité 2 communément appelé Ecole Mondon et d’une école maternelle, les travaux d’aménagement et d’embellissement de la paroisse Notre Dame de l’Assomption de Koumassi-Prodomo. Vous me permettrez d’ajouter à ces travaux les dons de bâches, de magasins de commerce et de chaises. On aurait pu faire plus, mais vous savez nous ne pouvions pas être partout à la fois. A travers ces quelques travaux, je voudrais exprimer ma fierté et sa satisfaction d’avoir pu apporter un peu de lumière dans le quotidien des populations concernées. Tout particulièrement, le cadre de vie ou l’environnement immédiat des riverains de la voie située à l’arrière de la Grande Mosquée de Koumassi, jadis impraticable, invivable et offrant une image apocalyptique, constitue notre plus grosse fierté, après les travaux d’assainissement et d’embellissement qui l’ont radicalement transformé. L’enseignement que m’inspire le changement de comportement induit par l’amélioration du cadre de vie est que l’environnement ou les conditions de vie ont un impact déterminant sur les populations, leurs comportements, leurs habitudes, leurs santés, en un mot leurs vies. Au-delà, l’ensemble des travaux que nous avons pu réaliser nous ont permis de faire la preuve que grâce à la volonté l’impossible devient possible. Cela dit, nous avons conscience de l’immensité de ce qui reste à faire : le Lycée Moderne gravement et profondément dégradé, l’Hôpital Général, qui doit devenir réellement Général ; les Ecoles Primaires Publiques perdues derrière les commerces de débrouillardise et les constructions anarchiques ; les caniveaux à ciel ouvert dégueulant leur trop-plein d’ordures et d’eaux usées qui dégagent des odeurs nauséabondes et pestilentielles à couper l’appétit et le souffle...
Réhabilitation d’une Mosquée et d’un groupe scolaire, reconstruction d’une école confessionnelle et d’une école maternelle, travaux d’aménagement et d’embellissement d’une paroisse catholique. Tout ça en une année. Monsieur le Ministre est si riche que ça ?
J’ai coutume de dire qu’on n’est jamais assez riche que de ses amis et connaissances. Dans le cadre de mes activités professionnelles de Juriste-Conseil d’Entreprises et de membre de Clubs services, j’ai développé un réseau d’amis et de relations que j’ai pu étoffer et renforcer aux différents postes ministériels que j’ai occupés. C’est grâce à ces amis et connaissances, que j’ai pu effectuer tous les travaux dont on vient de parler. Pour répondre à votre question je dirai que Cissé Bacongo est riche de ses relations.
Comment s’est opéré le choix de ces sites pour lesquels vous avez engagé d’énormes moyens ?
J’ai mon cabinet politique qui reçoit des centaines demandes de toutes sortes, parrainages, assistances médicales, facilitations pour le règlement de conflits, et, bien évidemment, constructions et réhabilitations d’infrastructures. Je dois dire que les sollicitations pour les réhabilitations ont connu une forte croissance après notre passage aux lycées municipaux 1 et 2 de Koumassi où, au détour d’une demande de parrainage des activités de fin d’année formulée par les élèves, nous avons été amenés à transformer tout l’environnement des deux établissements, tant intérieur qu’extérieur. Revenant à ce que je disais, le cabinet reçoit les demandes et fait un premier tri en classant les dossiers par priorité avec comme critère principal de sélection l’impact des projets sur le bien-être social des populations. Après étude, un comité est chargé de procéder à la budgétisation des projets retenus et vient ensuite la phase de recherche de fonds. Lorsque le financement est bouclé nous passons à la phase d’exécution. Et là encore, nous faisons en sorte que les prestataires soient issus de la commune de Koumassi. Il en est de même pour les ouvriers des chantiers qui le plus souvent sont des jeunes des quartiers qui nous reçoivent.
Nous avons pu constater que vous êtes très souvent présent sur les différents chantiers que vous ouvrez, devenant ainsi, à la fois chef de chantier, superviseur général et même architecte. Comment expliquez-vous cette façon de faire ?
J’approuve pleinement l’expression selon laquelle «on n’est jamais mieux servi que par soi-même». Malgré la présence d’un chef de chantier, de superviseurs et autres, je tiens à être moi-même sur les chantiers pour m’assurer, de visu, que les travaux se déroulent au rythme que je souhaite et suivant les indications esthétiques, pratiques et techniques que je donne. Et puis, c’est pour moi une manière de maîtriser les coûts. Au surplus, lorsque je décide de m’engager dans une action, je me mets une pression telle qu’il m’est pratiquement impossible de rester loin du chantier. Ma présence est aussi un facteur de motivation des ouvriers.
Les populations de Koumassi ont longtemps décrié le fait que l’Etat les avait abandonnées dans la réhabilitation des routes. On a aussi remarqué que depuis le passage du Premier Ministre Amadou Gon Coulibaly, les choses semblent aller tant bien que mal. Qu’est ce qui s’est passé, Monsieur le Ministre pour que les lignes bougent ?
Que voulez-vous que je vous dise si ce n’est de rappeler ce que le Premier Ministre a annoncé, lors de la remise des travaux de réhabilitation de la Grande Mosquée de Koumassi, à savoir que le Président de la République, Son Excellence Alassane Ouattara, a validé le plan d’urgence pour sortir Koumassi de la situation déshéritée dans laquelle elle se trouve. Pour ma part, je me suis toujours fait l’Avocat de la commune et de ses habitants, partout où il est question d’assainissement et de changement du cadre de vie, d’environnement et de développement, partout où la situation de Koumassi peut être évoquée, en vue d’y apporter des solutions d’urgence, mais aussi et surtout des solutions structurelles et durables. La visite du Premier Ministre Amadou Gon Coulibaly a été pour moi une occasion, en plus de toutes celles que notre histoire commune m’offre, pour lui rappeler la promesse faite du Chef de l’Etat aux populations de Koumassi. Ayant touché du doigt les réalités que je lui rapporte souvent, il ne pouvait pas rester insensible. Je voudrais saisir l’occasion pour lui exprimer notre profonde gratitude pour la promptitude avec laquelle il a fait diligence pour engager la solution palliative en cours, dans l’attente des travaux d’envergure que nécessite l’état de la commune. Cette solution d’attente consiste dans la reprise du bitumage de différentes voies d’accès de la commune, pour permettre aux populations de Koumassi de terminer l’année 2017 dans de bonnes conditions.
Monsieur le Ministre, sur le terrain à Koumassi, on remarque aussi un regain d’activités du côté de la mairie avec le lancement de projets de construction d’un marché et de réhabilitation de certains établissements scolaires. Ce qui fait dire à certaines personnes que le Maire suit les traces du Ministre Bacongo. Un commentaire ?
Ceux qui disent que le Maire suit les traces du Ministre Bacongo devraient plutôt se réjouir de ce que leurs élus travaillent pour le bonheur des populations qui leur ont accordé leur suffrage ou, si vous voulez, leur confiance. Donc, si les quelques actions que nos menons dans la commune, sans un budget mis à notre disposition par l’Etat, inspirent les autres élus, comment ne pas s’en réjouir et dire tant mieux. Pour le reste, je dirai que Monsieur le Maire, N’Dohi Yapi Raymond, est dans son rôle. D’après ce que j’ai pu lire dans la presse, la Mairie bénéficie du soutien de la Banque Mondiale, entre autres partenaires, pour les travaux en cours, qui semble-t-il étaient programmés. En tout état de cause, les populations de Koumassi, qui sont les plus grands bénéficiaires de ces différents travaux effectués à leur profit, sauraient le reconnaître, en temps opportun, aux uns et aux autres.
Lors du dernier conseil des ministres qui s’est tenu à Yamoussoukro, il est ressorti que les élections municipales se tiendront dans le deuxième trimestre 2018. Seriez-vous candidat ?
Vous savez moi je ne me focalise pas sur la date des élections municipales pour faire ce que j’ai à faire en tant qu’élu de Koumassi. Depuis 2011 j’entreprends des actions dans la commune. En son temps on avait vite fait de dire que c’est parce que j’étais candidat. Après les élections municipales, j’ai continué à dérouler mon programme pour cette commune que j’ai appris à aimer. Et cela dans tous les domaines. Qu’il s’agisse de l’électrification, la voirie ou encore les réhabilitations et l’équipement d’édifices, la santé, etc. Si vous voulez une réponse à votre question, sachez que je suis candidat à la candidature, parce que je suis militant d’une formation politique, le Rassemblement Des Républicains, qui est régi par des Statuts et un Règlement Intérieur. Le choix des candidats aux différentes élections est fait sur la base de ces textes, par la Direction du Parti. De surcroît, le RDR est en alliance avec d’autres formations politiques qui sont engagées actuellement dans un processus devant aboutir à la création d’un parti unifié. Les modalités pour le choix des candidats aux différentes joutes électorales dépendront de ce parti, s’il venait à voir le jour avant la date indiquée. En tout état de cause, retenez que Cissé Bacongo aime charnellement Koumassi et ses populations, qu’il passe le clair de son temps à Koumassi. Quoi de plus normal que Cissé Bacongo soit candidat à la candidature pour le poste de Maire de la commune de Koumassi !
Monsieur le Ministre, c’est quoi vos prochains chantiers à Koumassi en 2018 ?
Souffrez que je ne vous les dévoile pas ici. Retenez tout simplement qu’en 2018, il y aura du mouvement à Koumassi. Nous essaierons de faire un plus qu’en 2017. Puisse Dieu nous en donner les moyens.
Nous sommes à la veille de la nouvelle année 2018. Monsieur le Ministre, quels vœux formulez-vous pour les populations de Koumassi ?
Je voudrais dire aux braves populations de Koumassi, commune martyr, de ne pas perdre espoir, loin s’en faut, malgré les affres de leurs conditions de travail et de vie. Elles n’ont pas été oubliées dans les chantiers de développement du Président Alassane Ouattara. Je voudrais leur dire que Dieu permet chaque chose en son temps. Je souhaite que 2018 apporte ce temps, qui va sonner la fin de leur calvaire pour laisser poindre une nouvelle ère pour la commune et ses habitants, une ère de vrai bonheur, de cohésion, d’espoir, de fraternité, de développement et de santé.
Pour parler comme les amis des quartiers 05, 32, Divo, Campement, Zoé Bruno, Bia Sud, Soweto, Boston, Kankankoura, etc., je voudrais dire à toutes et à tous :
BONNE ANNEE L’ARGENT,
BONNE ANNEE ASSAINISSEMENT,
BONNE ANNEE ROUTES,
BONNE ANNEE TRAVAIL,
BONNE ANNEE SANTE.
Bonjour Monsieur le Ministre Cissé Bacongo. Tout au long de cette année 2017 vous avez engagé des travaux à travers la commune de Koumassi dont vous êtes le député. Comment vous sentez-vous après une année bien remplie ?
Je dirais que 2017 a été une année plutôt bien occupée, parce qu’elle aurait pu l’être davantage, si Dieu m’avait permis de répondre favorablement à toutes les sollicitations des populations de Koumassi. Mais hélas, nous ne pouvions pas répondre à toutes, pour cause ! Les principaux projets que nous avons pu réaliser sont, comme vous le savez : la réhabilitation de la grande mosquée de Koumassi accompagnée de la reconstruction d’une école confessionnelle Mahama Cissé Sabil Nadjah et du bitumage de la voie arrière de la mosquée, la réhabilitation du groupe scolaire BAD 5/ Municipalité 2 communément appelé Ecole Mondon et d’une école maternelle, les travaux d’aménagement et d’embellissement de la paroisse Notre Dame de l’Assomption de Koumassi-Prodomo. Vous me permettrez d’ajouter à ces travaux les dons de bâches, de magasins de commerce et de chaises. On aurait pu faire plus, mais vous savez nous ne pouvions pas être partout à la fois. A travers ces quelques travaux, je voudrais exprimer ma fierté et sa satisfaction d’avoir pu apporter un peu de lumière dans le quotidien des populations concernées. Tout particulièrement, le cadre de vie ou l’environnement immédiat des riverains de la voie située à l’arrière de la Grande Mosquée de Koumassi, jadis impraticable, invivable et offrant une image apocalyptique, constitue notre plus grosse fierté, après les travaux d’assainissement et d’embellissement qui l’ont radicalement transformé. L’enseignement que m’inspire le changement de comportement induit par l’amélioration du cadre de vie est que l’environnement ou les conditions de vie ont un impact déterminant sur les populations, leurs comportements, leurs habitudes, leurs santés, en un mot leurs vies. Au-delà, l’ensemble des travaux que nous avons pu réaliser nous ont permis de faire la preuve que grâce à la volonté l’impossible devient possible. Cela dit, nous avons conscience de l’immensité de ce qui reste à faire : le Lycée Moderne gravement et profondément dégradé, l’Hôpital Général, qui doit devenir réellement Général ; les Ecoles Primaires Publiques perdues derrière les commerces de débrouillardise et les constructions anarchiques ; les caniveaux à ciel ouvert dégueulant leur trop-plein d’ordures et d’eaux usées qui dégagent des odeurs nauséabondes et pestilentielles à couper l’appétit et le souffle...
Réhabilitation d’une Mosquée et d’un groupe scolaire, reconstruction d’une école confessionnelle et d’une école maternelle, travaux d’aménagement et d’embellissement d’une paroisse catholique. Tout ça en une année. Monsieur le Ministre est si riche que ça ?
J’ai coutume de dire qu’on n’est jamais assez riche que de ses amis et connaissances. Dans le cadre de mes activités professionnelles de Juriste-Conseil d’Entreprises et de membre de Clubs services, j’ai développé un réseau d’amis et de relations que j’ai pu étoffer et renforcer aux différents postes ministériels que j’ai occupés. C’est grâce à ces amis et connaissances, que j’ai pu effectuer tous les travaux dont on vient de parler. Pour répondre à votre question je dirai que Cissé Bacongo est riche de ses relations.
Comment s’est opéré le choix de ces sites pour lesquels vous avez engagé d’énormes moyens ?
J’ai mon cabinet politique qui reçoit des centaines demandes de toutes sortes, parrainages, assistances médicales, facilitations pour le règlement de conflits, et, bien évidemment, constructions et réhabilitations d’infrastructures. Je dois dire que les sollicitations pour les réhabilitations ont connu une forte croissance après notre passage aux lycées municipaux 1 et 2 de Koumassi où, au détour d’une demande de parrainage des activités de fin d’année formulée par les élèves, nous avons été amenés à transformer tout l’environnement des deux établissements, tant intérieur qu’extérieur. Revenant à ce que je disais, le cabinet reçoit les demandes et fait un premier tri en classant les dossiers par priorité avec comme critère principal de sélection l’impact des projets sur le bien-être social des populations. Après étude, un comité est chargé de procéder à la budgétisation des projets retenus et vient ensuite la phase de recherche de fonds. Lorsque le financement est bouclé nous passons à la phase d’exécution. Et là encore, nous faisons en sorte que les prestataires soient issus de la commune de Koumassi. Il en est de même pour les ouvriers des chantiers qui le plus souvent sont des jeunes des quartiers qui nous reçoivent.
Nous avons pu constater que vous êtes très souvent présent sur les différents chantiers que vous ouvrez, devenant ainsi, à la fois chef de chantier, superviseur général et même architecte. Comment expliquez-vous cette façon de faire ?
J’approuve pleinement l’expression selon laquelle «on n’est jamais mieux servi que par soi-même». Malgré la présence d’un chef de chantier, de superviseurs et autres, je tiens à être moi-même sur les chantiers pour m’assurer, de visu, que les travaux se déroulent au rythme que je souhaite et suivant les indications esthétiques, pratiques et techniques que je donne. Et puis, c’est pour moi une manière de maîtriser les coûts. Au surplus, lorsque je décide de m’engager dans une action, je me mets une pression telle qu’il m’est pratiquement impossible de rester loin du chantier. Ma présence est aussi un facteur de motivation des ouvriers.
Les populations de Koumassi ont longtemps décrié le fait que l’Etat les avait abandonnées dans la réhabilitation des routes. On a aussi remarqué que depuis le passage du Premier Ministre Amadou Gon Coulibaly, les choses semblent aller tant bien que mal. Qu’est ce qui s’est passé, Monsieur le Ministre pour que les lignes bougent ?
Que voulez-vous que je vous dise si ce n’est de rappeler ce que le Premier Ministre a annoncé, lors de la remise des travaux de réhabilitation de la Grande Mosquée de Koumassi, à savoir que le Président de la République, Son Excellence Alassane Ouattara, a validé le plan d’urgence pour sortir Koumassi de la situation déshéritée dans laquelle elle se trouve. Pour ma part, je me suis toujours fait l’Avocat de la commune et de ses habitants, partout où il est question d’assainissement et de changement du cadre de vie, d’environnement et de développement, partout où la situation de Koumassi peut être évoquée, en vue d’y apporter des solutions d’urgence, mais aussi et surtout des solutions structurelles et durables. La visite du Premier Ministre Amadou Gon Coulibaly a été pour moi une occasion, en plus de toutes celles que notre histoire commune m’offre, pour lui rappeler la promesse faite du Chef de l’Etat aux populations de Koumassi. Ayant touché du doigt les réalités que je lui rapporte souvent, il ne pouvait pas rester insensible. Je voudrais saisir l’occasion pour lui exprimer notre profonde gratitude pour la promptitude avec laquelle il a fait diligence pour engager la solution palliative en cours, dans l’attente des travaux d’envergure que nécessite l’état de la commune. Cette solution d’attente consiste dans la reprise du bitumage de différentes voies d’accès de la commune, pour permettre aux populations de Koumassi de terminer l’année 2017 dans de bonnes conditions.
Monsieur le Ministre, sur le terrain à Koumassi, on remarque aussi un regain d’activités du côté de la mairie avec le lancement de projets de construction d’un marché et de réhabilitation de certains établissements scolaires. Ce qui fait dire à certaines personnes que le Maire suit les traces du Ministre Bacongo. Un commentaire ?
Ceux qui disent que le Maire suit les traces du Ministre Bacongo devraient plutôt se réjouir de ce que leurs élus travaillent pour le bonheur des populations qui leur ont accordé leur suffrage ou, si vous voulez, leur confiance. Donc, si les quelques actions que nos menons dans la commune, sans un budget mis à notre disposition par l’Etat, inspirent les autres élus, comment ne pas s’en réjouir et dire tant mieux. Pour le reste, je dirai que Monsieur le Maire, N’Dohi Yapi Raymond, est dans son rôle. D’après ce que j’ai pu lire dans la presse, la Mairie bénéficie du soutien de la Banque Mondiale, entre autres partenaires, pour les travaux en cours, qui semble-t-il étaient programmés. En tout état de cause, les populations de Koumassi, qui sont les plus grands bénéficiaires de ces différents travaux effectués à leur profit, sauraient le reconnaître, en temps opportun, aux uns et aux autres.
Lors du dernier conseil des ministres qui s’est tenu à Yamoussoukro, il est ressorti que les élections municipales se tiendront dans le deuxième trimestre 2018. Seriez-vous candidat ?
Vous savez moi je ne me focalise pas sur la date des élections municipales pour faire ce que j’ai à faire en tant qu’élu de Koumassi. Depuis 2011 j’entreprends des actions dans la commune. En son temps on avait vite fait de dire que c’est parce que j’étais candidat. Après les élections municipales, j’ai continué à dérouler mon programme pour cette commune que j’ai appris à aimer. Et cela dans tous les domaines. Qu’il s’agisse de l’électrification, la voirie ou encore les réhabilitations et l’équipement d’édifices, la santé, etc. Si vous voulez une réponse à votre question, sachez que je suis candidat à la candidature, parce que je suis militant d’une formation politique, le Rassemblement Des Républicains, qui est régi par des Statuts et un Règlement Intérieur. Le choix des candidats aux différentes élections est fait sur la base de ces textes, par la Direction du Parti. De surcroît, le RDR est en alliance avec d’autres formations politiques qui sont engagées actuellement dans un processus devant aboutir à la création d’un parti unifié. Les modalités pour le choix des candidats aux différentes joutes électorales dépendront de ce parti, s’il venait à voir le jour avant la date indiquée. En tout état de cause, retenez que Cissé Bacongo aime charnellement Koumassi et ses populations, qu’il passe le clair de son temps à Koumassi. Quoi de plus normal que Cissé Bacongo soit candidat à la candidature pour le poste de Maire de la commune de Koumassi !
Monsieur le Ministre, c’est quoi vos prochains chantiers à Koumassi en 2018 ?
Souffrez que je ne vous les dévoile pas ici. Retenez tout simplement qu’en 2018, il y aura du mouvement à Koumassi. Nous essaierons de faire un plus qu’en 2017. Puisse Dieu nous en donner les moyens.
Nous sommes à la veille de la nouvelle année 2018. Monsieur le Ministre, quels vœux formulez-vous pour les populations de Koumassi ?
Je voudrais dire aux braves populations de Koumassi, commune martyr, de ne pas perdre espoir, loin s’en faut, malgré les affres de leurs conditions de travail et de vie. Elles n’ont pas été oubliées dans les chantiers de développement du Président Alassane Ouattara. Je voudrais leur dire que Dieu permet chaque chose en son temps. Je souhaite que 2018 apporte ce temps, qui va sonner la fin de leur calvaire pour laisser poindre une nouvelle ère pour la commune et ses habitants, une ère de vrai bonheur, de cohésion, d’espoir, de fraternité, de développement et de santé.
Pour parler comme les amis des quartiers 05, 32, Divo, Campement, Zoé Bruno, Bia Sud, Soweto, Boston, Kankankoura, etc., je voudrais dire à toutes et à tous :
BONNE ANNEE L’ARGENT,
BONNE ANNEE ASSAINISSEMENT,
BONNE ANNEE ROUTES,
BONNE ANNEE TRAVAIL,
BONNE ANNEE SANTE.