Tengrela, 30 déc (AIP) – Le préfet du département de Tengrela, Diomandé Cyrille Ambroise a appelé les populations au calme et à vaquer à leurs activités après les affrontements meurtriers entre deux quartiers de la sous-préfecture de Kanakono, sous-préfecture située à 24 km de Tengrela.
Le préfet a conduit, jeudi, une délégation composée de directeurs et chefs de services, de chefs traditionnels et d'élus locaux à Kanokono pour "présenter les condoléances" aux populations.
"Je suis venu pour vous présenter mes condoléances et vous demander de désarmer vos cœurs. C'est déplorable ce qui est arrivé et nous souhaitons que cela n'arrive plus jamais. Je ne suis pas venu pour dire qui a raison et qui a tort. Plus tard ce travail sera fait, mais pour l'heure nous appelons au calme et appelons les populations à vaquer tranquillement à leurs activités", a déclaré le préfet aux différentes parties au conflit et aux parents des victimes qu'il a rencontré avec sa délégation.
Les habitants du quartier Karga, quartier le plus touché par le conflit avec trois morts parmi les quatre victimes, ont exigé à cette occasion le départ du sous-préfet qu'ils accusent de n'avoir pas pris des dispositions préventives pour éviter le conflit et la destitution du chef du village Coulibaly Tiampanga accusé lui également d'avoir pris parti pour le camp adverse. "Malgré nos appels pour le prévenir la veille des événements et le jour même, il n'a pas envoyé les forces de l'ordre. C'est de sa faute si tout ceci est arrivé. Quant au chef du village, nous demandons sa destitution car il a pris parti pour l'autre camp qu'il a soutenu lors des affrontements" a déclaré le chef de terre Coulibaly Nabégué dont les propos ont été traduits. Les mis en cause démentent formellement cette critique et indiquent plutôt avoir œuvré d'une part pour éviter ces affrontements et d'autre part pour ramener le calme.
Si le calme est revenu dans la localité depuis trois jours, il reste que les deux quartiers sont toujours séparés par une barrière artificielle qui empêche les habitants d'un quartier de se rendre dans l'autre quartier. Les rumeurs d'attaques et les menaces de mort circulent toujours selon les témoignages de certaines personnes au cours des rencontres du préfet.
Le préfet a demandé que les colporteurs de rumeurs soient remis aux forces de l'ordre et que personne n'entrave à la circulation des biens et des personnes.
(AIP)
tmpo/kkf/kam
Le préfet a conduit, jeudi, une délégation composée de directeurs et chefs de services, de chefs traditionnels et d'élus locaux à Kanokono pour "présenter les condoléances" aux populations.
"Je suis venu pour vous présenter mes condoléances et vous demander de désarmer vos cœurs. C'est déplorable ce qui est arrivé et nous souhaitons que cela n'arrive plus jamais. Je ne suis pas venu pour dire qui a raison et qui a tort. Plus tard ce travail sera fait, mais pour l'heure nous appelons au calme et appelons les populations à vaquer tranquillement à leurs activités", a déclaré le préfet aux différentes parties au conflit et aux parents des victimes qu'il a rencontré avec sa délégation.
Les habitants du quartier Karga, quartier le plus touché par le conflit avec trois morts parmi les quatre victimes, ont exigé à cette occasion le départ du sous-préfet qu'ils accusent de n'avoir pas pris des dispositions préventives pour éviter le conflit et la destitution du chef du village Coulibaly Tiampanga accusé lui également d'avoir pris parti pour le camp adverse. "Malgré nos appels pour le prévenir la veille des événements et le jour même, il n'a pas envoyé les forces de l'ordre. C'est de sa faute si tout ceci est arrivé. Quant au chef du village, nous demandons sa destitution car il a pris parti pour l'autre camp qu'il a soutenu lors des affrontements" a déclaré le chef de terre Coulibaly Nabégué dont les propos ont été traduits. Les mis en cause démentent formellement cette critique et indiquent plutôt avoir œuvré d'une part pour éviter ces affrontements et d'autre part pour ramener le calme.
Si le calme est revenu dans la localité depuis trois jours, il reste que les deux quartiers sont toujours séparés par une barrière artificielle qui empêche les habitants d'un quartier de se rendre dans l'autre quartier. Les rumeurs d'attaques et les menaces de mort circulent toujours selon les témoignages de certaines personnes au cours des rencontres du préfet.
Le préfet a demandé que les colporteurs de rumeurs soient remis aux forces de l'ordre et que personne n'entrave à la circulation des biens et des personnes.
(AIP)
tmpo/kkf/kam