San Pedro – Un tour sur les marchés de la ville de San Pedro jeudi et vendredi révèlent que pour les fêtes de la Saint Sylvestre et du Nouvel an 2018, les étals sont pourvus suffisamment en vivriers mais avec une légère augmentation des prix de 28 produits sur 60, comparativement au mois de novembre.
Des clients au grand marché Nabo Félix, à l’image de dame Akossi, souhaitent que les prix du vivrier baissent, même si les commerçants et les techniciens locaux de l’Office d’aide à la commercialisation des produits vivriers (OCPV) déclarent qu’actuellement la plupart des produits vivriers classiques sont disponibles sur les marchés, avec des augmentations de prix pas trop prononcées, en allant des féculents aux céréales, des maraîchers aux fruits et aux produits animaux.
Ainsi, on note sur le marché Nabo Félix, une augmentation de 2 à 23% des prix moyens sur certains féculents comme l’igname et la banane. Si l’igname bêtê-bêtê connaît une baisse moyenne de prix de -3%, passant en novembre de 250 FCFA le kilo à 244 FCFA actuellement, l’igname Kponan, connaît par contre une augmentation de 14%, passant de 484 FCFA le kilo en novembre à 554 FCFA en cette fin d’année. La banane plantain enregistre l’une des plus fortes hausses de prix, car elle est passée en novembre de 184 FCFA le kilo à 227 FCFA fin décembre, soit 23%.
Les maraîchers font actuellement partie des produits vivriers qui connaissent en majorité des hausses de prix. La tomate à côte est passée de 326 FCFA à 412 FCFA/kg actuellement, soit une hausse de 26%, quand la tomate Sodefel passe de 455 FCFA à 560 FCFA, soit une hausse de 23%. L’aubergine n’drowa enregistre une hausse de 15%, passant de 290 FCFA à 332 FCFA. La carotte enregistre la seconde plus forte hausse de tous les produits sur les marchés actuellement, avec 34%, passant de 846 FCFA le kilo à 1138 FCFA.
La 1ère plus forte hausse est enregistrée au niveau des fruits, avec le citron vert, passé de 365 FCFA à 563 FCA soit une hausse de 54%, et la plus forte baisse de prix est également enregistrée au niveau des fruits, avec l’ananas passé de 287 FCFA le kilo à 199 FCFA, soit -31%.
Au niveau des viandes et des céréales, les prix sont restés presque inchangés pour 18 produits dont le riz local blanchi fixé à 367 FCFA le kilo, le riz importé de luxe Uncle Sam, 750 FCFA/kg, le riz importé grande consommation ‘’dénicachia’’ 325 FCFA. Le riz paddy, le mil sanio, le haricot blanc et le sorgho, ont également les prix inchangés, entre 250 et 450 FCFA.
Selon les commerçants et l’OCPV, la hausse des prix est liée à la dégradation de la route de la côtière qui empêche l’approvisionnement des marchés de San Pedro par les producteurs de la zone de Sassandra. Cette évolution des prix en cette période s’explique également, selon Koffi Charles de l’OCPV, par l’accentuation des besoins en consommation, à l’occasion des fêtes de fin d’année.
Le président des commerçants du grand marché Nabo Félix de San Pedro, Sanogo Idrissa, continue de dénoncer « la concurrence déloyale » que viennent leur livrer des commerçants grossistes de pays de la sous-région. Selon lui, ceux-ci viennent acheter aux producteurs ivoiriens à des prix beaucoup plus élevés, l’igname, la banane, le manioc et bien d’autres produits, pour leurs pays, créant ainsi une baisse de quantité de ces produits sur le marché intérieur de la Côte d’Ivoire, avec pour impact une augmentation des prix de ces produits de grande consommation.
(AIP)
jmk/akn/cmas
Des clients au grand marché Nabo Félix, à l’image de dame Akossi, souhaitent que les prix du vivrier baissent, même si les commerçants et les techniciens locaux de l’Office d’aide à la commercialisation des produits vivriers (OCPV) déclarent qu’actuellement la plupart des produits vivriers classiques sont disponibles sur les marchés, avec des augmentations de prix pas trop prononcées, en allant des féculents aux céréales, des maraîchers aux fruits et aux produits animaux.
Ainsi, on note sur le marché Nabo Félix, une augmentation de 2 à 23% des prix moyens sur certains féculents comme l’igname et la banane. Si l’igname bêtê-bêtê connaît une baisse moyenne de prix de -3%, passant en novembre de 250 FCFA le kilo à 244 FCFA actuellement, l’igname Kponan, connaît par contre une augmentation de 14%, passant de 484 FCFA le kilo en novembre à 554 FCFA en cette fin d’année. La banane plantain enregistre l’une des plus fortes hausses de prix, car elle est passée en novembre de 184 FCFA le kilo à 227 FCFA fin décembre, soit 23%.
Les maraîchers font actuellement partie des produits vivriers qui connaissent en majorité des hausses de prix. La tomate à côte est passée de 326 FCFA à 412 FCFA/kg actuellement, soit une hausse de 26%, quand la tomate Sodefel passe de 455 FCFA à 560 FCFA, soit une hausse de 23%. L’aubergine n’drowa enregistre une hausse de 15%, passant de 290 FCFA à 332 FCFA. La carotte enregistre la seconde plus forte hausse de tous les produits sur les marchés actuellement, avec 34%, passant de 846 FCFA le kilo à 1138 FCFA.
La 1ère plus forte hausse est enregistrée au niveau des fruits, avec le citron vert, passé de 365 FCFA à 563 FCA soit une hausse de 54%, et la plus forte baisse de prix est également enregistrée au niveau des fruits, avec l’ananas passé de 287 FCFA le kilo à 199 FCFA, soit -31%.
Au niveau des viandes et des céréales, les prix sont restés presque inchangés pour 18 produits dont le riz local blanchi fixé à 367 FCFA le kilo, le riz importé de luxe Uncle Sam, 750 FCFA/kg, le riz importé grande consommation ‘’dénicachia’’ 325 FCFA. Le riz paddy, le mil sanio, le haricot blanc et le sorgho, ont également les prix inchangés, entre 250 et 450 FCFA.
Selon les commerçants et l’OCPV, la hausse des prix est liée à la dégradation de la route de la côtière qui empêche l’approvisionnement des marchés de San Pedro par les producteurs de la zone de Sassandra. Cette évolution des prix en cette période s’explique également, selon Koffi Charles de l’OCPV, par l’accentuation des besoins en consommation, à l’occasion des fêtes de fin d’année.
Le président des commerçants du grand marché Nabo Félix de San Pedro, Sanogo Idrissa, continue de dénoncer « la concurrence déloyale » que viennent leur livrer des commerçants grossistes de pays de la sous-région. Selon lui, ceux-ci viennent acheter aux producteurs ivoiriens à des prix beaucoup plus élevés, l’igname, la banane, le manioc et bien d’autres produits, pour leurs pays, créant ainsi une baisse de quantité de ces produits sur le marché intérieur de la Côte d’Ivoire, avec pour impact une augmentation des prix de ces produits de grande consommation.
(AIP)
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