Abidjan, 31 déc 2017 (AFP) - Le président ivoirien Alassane Ouattara a, lors de son allocution télévisée de Nouvel An, souligné sa volonté de transformer l'armée en une force "véritablement républicaine", après une année 2017 marquée par des mutineries.
"Notre objectif à présent, à travers la loi de programmation militaire, est d'accélérer l'amélioration des conditions de vie des forces armées, de restaurer la discipline, de la moderniser et de la transformer en une armée véritablement républicaine, c'est à dire une armée réconciliée dans ses différentes composantes", a affirmé le président, qui a abordé ce thème dès le début de son discours.
La Côte d'Ivoire a été ébranlé en janvier et en mai 2017 par des mutineries d'anciens rebelles intégrés dans l'armée qui ont obtenu le paiement d'importantes primes (18.000 euros).
"Le début de l'année 2017 a été marqué par de grandes difficultés, en particulier les mutineries au sein de l'armée, qui ont failli mettre en péril la paix et la stabilité que nous avons eues tant de mal à reconstruire, depuis 2011", a-t-il souligné.
Fin décembre, quelque mille militaires ont quitté l'armée dans le cadre de cette réforme de l'armée. De source militaire, l'armée ivoirienne comptait avant ce premier départ, 23.000 hommes (dont 13.000 issus de la rébellion qui a tenu le nord du pays entre 2002 et 2011), et pas moins de 15.000 sous-officiers.
Les autorités ont promu massivement des militaires du rang, en intégrant des anciens rebelles et lors des mutineries de 2014. Les experts estiment qu'une armée doit avoir 20-30% de sous-officiers et 65-70% de militaires du rang.
"Notre armée doit être un service public, agissant pour la paix et le développement de notre cher pays", a ajouté Alassane Ouattara. "La montée du terrorisme et l'émergence de nouveaux défis sécuritaires, nous ont obligés à renforcer davantage les capacités de nos forces de sécurité".
Le pays a connu un attentat qui a fait 19 morts en mars 2016 dans la station balnéaire de Grand-Bassam, quand des jihadistes ont ouvert le feu sur la plage et les terrasses d'hôtels et de restaurants.
Par ailleurs, le président ivoirien, qui a précisé que la croissance annuelle du pays "devrait se situer autour du taux très appréciable de 8% en 2017", a exhorté les "jeunes" à ne pas tenter d'immigrer clandestinement vers l'Europe: "Ne vous lancez pas à l'aventure, au péril de vos vies! Vous êtes mieux au pays et le pays a besoin de vous".
M. Ouattara a aussi confirmé que les élections municipales, régionales et sénatoriales auront bien lieu en 2018, sans toutefois en préciser la date exacte.
pgf/thm
"Notre objectif à présent, à travers la loi de programmation militaire, est d'accélérer l'amélioration des conditions de vie des forces armées, de restaurer la discipline, de la moderniser et de la transformer en une armée véritablement républicaine, c'est à dire une armée réconciliée dans ses différentes composantes", a affirmé le président, qui a abordé ce thème dès le début de son discours.
La Côte d'Ivoire a été ébranlé en janvier et en mai 2017 par des mutineries d'anciens rebelles intégrés dans l'armée qui ont obtenu le paiement d'importantes primes (18.000 euros).
"Le début de l'année 2017 a été marqué par de grandes difficultés, en particulier les mutineries au sein de l'armée, qui ont failli mettre en péril la paix et la stabilité que nous avons eues tant de mal à reconstruire, depuis 2011", a-t-il souligné.
Fin décembre, quelque mille militaires ont quitté l'armée dans le cadre de cette réforme de l'armée. De source militaire, l'armée ivoirienne comptait avant ce premier départ, 23.000 hommes (dont 13.000 issus de la rébellion qui a tenu le nord du pays entre 2002 et 2011), et pas moins de 15.000 sous-officiers.
Les autorités ont promu massivement des militaires du rang, en intégrant des anciens rebelles et lors des mutineries de 2014. Les experts estiment qu'une armée doit avoir 20-30% de sous-officiers et 65-70% de militaires du rang.
"Notre armée doit être un service public, agissant pour la paix et le développement de notre cher pays", a ajouté Alassane Ouattara. "La montée du terrorisme et l'émergence de nouveaux défis sécuritaires, nous ont obligés à renforcer davantage les capacités de nos forces de sécurité".
Le pays a connu un attentat qui a fait 19 morts en mars 2016 dans la station balnéaire de Grand-Bassam, quand des jihadistes ont ouvert le feu sur la plage et les terrasses d'hôtels et de restaurants.
Par ailleurs, le président ivoirien, qui a précisé que la croissance annuelle du pays "devrait se situer autour du taux très appréciable de 8% en 2017", a exhorté les "jeunes" à ne pas tenter d'immigrer clandestinement vers l'Europe: "Ne vous lancez pas à l'aventure, au péril de vos vies! Vous êtes mieux au pays et le pays a besoin de vous".
M. Ouattara a aussi confirmé que les élections municipales, régionales et sénatoriales auront bien lieu en 2018, sans toutefois en préciser la date exacte.
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