Abidjan - L’année 2017 a démarré difficilement pour la Côte d’Ivoire avec la dépréciation de plus de 30% du prix du cacao à l’international, faisant perdre plus de 400 milliards de francs CFA sur le budget de l’Etat.
Réduction de près de 10% du budget de l’Etat et baisse des dépenses d’investissement
Des « chocs », tant externes qu’internes, ayant négativement impacté l’environnement socio-économique au cours du premier trimestre de l’année ont induit cette réduction, poussant le Gouvernement à prendre un projet de loi de finances rectificative. Il s’agit notamment de la chute des cours du cacao sur les marchés mondiaux de 35% tandis qu’à l’interne, les revendications sociales et les engagements pris par le gouvernement vis-à-vis des soldats entrés en mutinerie au début de l’année sont imputables à cette situation majeure, combinée à d’autres facteurs qui ont conduit le gouvernement à revoir à la baisse ses projections économiques.
De ce fait, la croissance 2017 a été révisée à 8,5% contre 8,9% initialement. Les dépenses d’investissement ont été également réduites. Elles sont passées de 1924,7 milliards à 1746,9 milliards de francs CFA, soit une baisse de 177,8 milliards de francs CFA, environ 9,24%.
En dépit de la morosité, plusieurs grands travaux d’infrastructures socio-économiques sont lancés par le Gouvernement
Il s’agit en effet, du lancement des travaux du train urbain d’Abidjan (métro), d’un coût de près de 1000 milliards de francs CFA, par le président français, Emmanuel macron, fin novembre 2017.
Avant cela, des travaux sur de nombreux axes routiers ont été lancés. La nouvelle route Adzopé-Yakassé-Attobrou, distante de 25 kilomètres pour un coût de 14,5 milliards de FCFA, enregistre un avancement global de quelque 20%. L’axe routier Akoupé-Kotobi-Bongouanou, 58 km, qui lui fait l’objet d’une réhabilitation, est à 30% d’avancement et va coûter plus de 23 milliards de FCFA. Ces infrastructures ont respectivement un délai d’exécution de 24 mois.
Les travaux de construction de l’échangeur de l’amitié ivoiro-japonaise ont démarré à Abidjan, au croisement des boulevards Général de Gaulle et Giscard d’Estaing, dans la commune de Treichville (Abidjan Sud). Cet échangeur d’un coût global de 50 milliards FCFA est un don de la République japonaise à la Côte d’Ivoire.
Le bitumage de la route Divo-Guitry-Côtière et le renforcement de la Nationale A2 constituée par les tronçons PK109 de l’autoroute du nord-N’Douci-Divo-Gagnoa a été lancé. D’une longueur totale de 76 kilomètres, la route Divo-Guitry-Côtière dessert une zone riche en production agricole de rente et de cultures vivrières. Le coût des travaux qui seront réalisés par l’entreprise PFO Africa est de 61,979 milliards de FCFA pour une durée de 36 mois.
Le lancement des travaux de renforcement de la route du Nord, section Bouaké-Ferkessédougou pour un financement de 150 milliards FCFA, les travaux de réhabilitation de l’axe Bouaké-Ferkessédougou, long de 220 km, vont durer 24 mois. Les travaux de réhabilitation de l’infrastructure sont prévus en deux lots distincts correspondant aux sections Bouaké-Kanaholo (long de 124 km et financé sur le prêt AFD) et Kanaholo-Ferké (long de 96 km et financé sur 2ème C2D).
L’on enregistre aussi la pose de la première pierre du débarcadère et du marché central de Sassandra, d’un coût de 15,372 milliards FCFA. Ces projets, lancés le 08 décembre par le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, sont co-financés par la Côte d’Ivoire et le Japon à travers l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA). Les travaux du marché central devraient s’achever en juillet 2018 et le débarcadère en 2019.
Plusieurs autres projets ont été livrés…..
Après 30 ans, le pont de Bettié, long de 189,40 mètres, a été livré le 22 décembre, par le chef de l’Etat, Alassane Ouattara. Ce pont va faciliter la circulation des véhicules et des marchandises, et de favoriser les échanges entre les régions de la Mé et de l’Indénié-Djuablin à fort potentiel agricole pour l’économie ivoirienne.
Bien avant, le ministre des infrastructures économiques, Amédé Kouakou, procédait, le 14 septembre, à l’inauguration du pont sur le fleuve Tiemba, à Dioulatièdougou. Cet ouvrage permettra le désenclavement de la localité de Dioulatédougou et le renforcement des échanges entre la région du Kabadougou et celle du Woroba.
Le roi du Maroc, Mohammed VI et le président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, ont procédé, le 27 novembre, à l’inauguration du débarcadère de Locodjro (commune d’Attécoubé), baptisé Point de débarquement aménagé Mohammed VI de Locodjro d’un coût de 2,6 milliards FCFA. Cette infrastructure moderne bâtie sur une superficie de 1,4 ha a été co-financée par l’Etat ivoirien à plus de 897,18 millions FCFA et la Fondation Mohammed VI du roi du Maroc à hauteur de 1,75 milliards FCFA. Sa réalisation pourra ainsi permettre à la Côte d’Ivoire d’accroître à 317.000 tonnes sa production annuelle en pêche et aquaculture d’ici à 2020. Environ 5000 personnes bénéficieront des avantages fournis par le débarcadère dont 2400 marins pêcheurs et 1600 mareyeuses pour une production annuelle de 20.000 tonnes de poisson supplémentaires pour le marché abidjanais.
L’Etat a remis, le 28 décembre, 4003 logements aux souscripteurs réalisés par 16 promoteurs sur les sites d’Anyama, Grand-Bassam, Bingerville, Azito, Dabou.
Sur plan énergétique
La Côte d’Ivoire, première puissance économique d’Afrique de l’Ouest francophone, a lancé la production du barrage hydroélectrique de Soubré (région de la Nawa), dans le Sud-Ouest de la Côte d’Ivoire, le 02 novembre. Ce barrage de 4 km de long doit produire 275 mégawatts d’électricité par an. Il a coûté 331 milliards de FCFA. Le même jour, le Président Ouattara pose la première pierre du barrage de Gribo Popoli, près de Soubré.
Au plan agricole
La Banque africaine de développement (BAD) et la Côte d’Ivoire ont signé, le 17 février 2017, des accords de financement d’une valeur totale de 70 milliards de FCFA (107 millions €) destinés à appuyer trois projets agricoles ayant pour objectif global la modernisation de l’agriculture ivoirienne.
Abidjan a abrité la 4ème édition du Salon international de l’agriculture et des ressources animales d’Abidjan (SARA) tenu du 17 au 26 novembre 2017, à Port-Bouët, autour de la problématique de la "Transformation structurelle de l’économie agricole face aux changements climatiques". Le SARA 2017 a accueilli 718 exposants contre 607 en 2015, avec plus de 300 000 visiteurs. Quelque 99,6 % des exposants ont décidé de revenir pour l’édition de 2019.
Le SARA a permis de mobiliser des ressources pour le financement du Programme national d’investissement agricole deuxième génération (PNIA 2), soit 1 665,668 milliards de FCFA enregistrés pour un démarrage de l’exécution de la première tranche du PNIA 2 en 2018, sur la période 2018-2020. S’agissant des partenariats régionaux et internationaux, le SARA 2017 a accueilli 17 pays dans les expositions, avec l’Afrique du Sud désigné pays à l’honneur, et 19 délégations ministérielles étrangères présentes.
Le PNIA 2, courant sur la période 2018-2025, se chiffre à un coût global de 11.905 milliards FCFA dont 4325 milliards attendus des partenaires techniques et financiers, et du secteur privé.
Au plan économique
Le bilan économique de l’année 2017 a été marqué par la signature de l’accord de don du Programme Compact de la Côte d’Ivoire par le Président Alassane Ouattara à Washington D.C en présence de Mme l’ambassadrice Stephany Sullivan, sous-secrétaire d’Etat adjointe par intérim dans les locaux du Département d’État pour un montant de 524.740.000 millions USD, environ 260 milliards de FCFA.
Dans le mois de juin, la Côte d’Ivoire recueille près de 710 milliards de francs FCFA sur les marchés financiers internationaux à l’issue du troisième Eurobond. Lancé par les autorités ivoiriennes, il a permis de mobiliser en dollar (1,250 milliard FCFA) et en euro (625 millions) dont 750 millions de dollars pour le rachat des derniers eurobond.
Le bilan, un an après, du deuxième Plan national de développement (PND) 2016-2020, révèle un taux de réalisation de 38% dès la première année en 2017. Le montant total des investissements réalisés en 2016 s’élève à 4 453,8 milliards de FCFA contre une prévision initiale du PND 4 247,6 milliards de FCFA, soit un taux de réalisation de 104%. Les investissements privés se sont chiffrés à 2979,9 milliards de FCFA, soit un taux de réalisation de 113% par rapport à la prévision du PND. Quand ceux du public se sont élevés à 1473,95 milliards de FCFA, soit un taux de réalisation 90% par rapport à la prévision. En proportion, l’investissement privé représente 66,9% du total contre une prévision du PND de 62,4% et L’investissement public représente 33,1% du total contre une prévision du PND de 37,6%. On note au regard de ce rapport, une Forte dynamique de l’investissement privé.
Dans le secteur boursier, la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) a créé un troisième compartiment en vue d’accélérer la croissance des petites et moyennes entreprises (PME) et de favoriser le développement des économies des États de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).
La deuxième édition de la Conférence internationale sur l’émergence de l’Afrique (CIEA) s’est tenue du 28 au 30 mars, à l’initiative du ministère du Plan et du Développement ivoirien, de la Banque africaine de Développement (BAD) et du programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). Près de 800 participants ont fait le déplacement, dont quatre chefs d’Etat, présents à la cérémonie inaugurale : Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire), Alpha Condé (Guinée) Macky Sall (Sénégal) et Ellen Johnson-Sirleaf du Liberia. Les réflexions ont porté sur "La mise en œuvre des plans d’émergence en Afrique".
tad/bsp/kkf/cmas
Réduction de près de 10% du budget de l’Etat et baisse des dépenses d’investissement
Des « chocs », tant externes qu’internes, ayant négativement impacté l’environnement socio-économique au cours du premier trimestre de l’année ont induit cette réduction, poussant le Gouvernement à prendre un projet de loi de finances rectificative. Il s’agit notamment de la chute des cours du cacao sur les marchés mondiaux de 35% tandis qu’à l’interne, les revendications sociales et les engagements pris par le gouvernement vis-à-vis des soldats entrés en mutinerie au début de l’année sont imputables à cette situation majeure, combinée à d’autres facteurs qui ont conduit le gouvernement à revoir à la baisse ses projections économiques.
De ce fait, la croissance 2017 a été révisée à 8,5% contre 8,9% initialement. Les dépenses d’investissement ont été également réduites. Elles sont passées de 1924,7 milliards à 1746,9 milliards de francs CFA, soit une baisse de 177,8 milliards de francs CFA, environ 9,24%.
En dépit de la morosité, plusieurs grands travaux d’infrastructures socio-économiques sont lancés par le Gouvernement
Il s’agit en effet, du lancement des travaux du train urbain d’Abidjan (métro), d’un coût de près de 1000 milliards de francs CFA, par le président français, Emmanuel macron, fin novembre 2017.
Avant cela, des travaux sur de nombreux axes routiers ont été lancés. La nouvelle route Adzopé-Yakassé-Attobrou, distante de 25 kilomètres pour un coût de 14,5 milliards de FCFA, enregistre un avancement global de quelque 20%. L’axe routier Akoupé-Kotobi-Bongouanou, 58 km, qui lui fait l’objet d’une réhabilitation, est à 30% d’avancement et va coûter plus de 23 milliards de FCFA. Ces infrastructures ont respectivement un délai d’exécution de 24 mois.
Les travaux de construction de l’échangeur de l’amitié ivoiro-japonaise ont démarré à Abidjan, au croisement des boulevards Général de Gaulle et Giscard d’Estaing, dans la commune de Treichville (Abidjan Sud). Cet échangeur d’un coût global de 50 milliards FCFA est un don de la République japonaise à la Côte d’Ivoire.
Le bitumage de la route Divo-Guitry-Côtière et le renforcement de la Nationale A2 constituée par les tronçons PK109 de l’autoroute du nord-N’Douci-Divo-Gagnoa a été lancé. D’une longueur totale de 76 kilomètres, la route Divo-Guitry-Côtière dessert une zone riche en production agricole de rente et de cultures vivrières. Le coût des travaux qui seront réalisés par l’entreprise PFO Africa est de 61,979 milliards de FCFA pour une durée de 36 mois.
Le lancement des travaux de renforcement de la route du Nord, section Bouaké-Ferkessédougou pour un financement de 150 milliards FCFA, les travaux de réhabilitation de l’axe Bouaké-Ferkessédougou, long de 220 km, vont durer 24 mois. Les travaux de réhabilitation de l’infrastructure sont prévus en deux lots distincts correspondant aux sections Bouaké-Kanaholo (long de 124 km et financé sur le prêt AFD) et Kanaholo-Ferké (long de 96 km et financé sur 2ème C2D).
L’on enregistre aussi la pose de la première pierre du débarcadère et du marché central de Sassandra, d’un coût de 15,372 milliards FCFA. Ces projets, lancés le 08 décembre par le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, sont co-financés par la Côte d’Ivoire et le Japon à travers l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA). Les travaux du marché central devraient s’achever en juillet 2018 et le débarcadère en 2019.
Plusieurs autres projets ont été livrés…..
Après 30 ans, le pont de Bettié, long de 189,40 mètres, a été livré le 22 décembre, par le chef de l’Etat, Alassane Ouattara. Ce pont va faciliter la circulation des véhicules et des marchandises, et de favoriser les échanges entre les régions de la Mé et de l’Indénié-Djuablin à fort potentiel agricole pour l’économie ivoirienne.
Bien avant, le ministre des infrastructures économiques, Amédé Kouakou, procédait, le 14 septembre, à l’inauguration du pont sur le fleuve Tiemba, à Dioulatièdougou. Cet ouvrage permettra le désenclavement de la localité de Dioulatédougou et le renforcement des échanges entre la région du Kabadougou et celle du Woroba.
Le roi du Maroc, Mohammed VI et le président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, ont procédé, le 27 novembre, à l’inauguration du débarcadère de Locodjro (commune d’Attécoubé), baptisé Point de débarquement aménagé Mohammed VI de Locodjro d’un coût de 2,6 milliards FCFA. Cette infrastructure moderne bâtie sur une superficie de 1,4 ha a été co-financée par l’Etat ivoirien à plus de 897,18 millions FCFA et la Fondation Mohammed VI du roi du Maroc à hauteur de 1,75 milliards FCFA. Sa réalisation pourra ainsi permettre à la Côte d’Ivoire d’accroître à 317.000 tonnes sa production annuelle en pêche et aquaculture d’ici à 2020. Environ 5000 personnes bénéficieront des avantages fournis par le débarcadère dont 2400 marins pêcheurs et 1600 mareyeuses pour une production annuelle de 20.000 tonnes de poisson supplémentaires pour le marché abidjanais.
L’Etat a remis, le 28 décembre, 4003 logements aux souscripteurs réalisés par 16 promoteurs sur les sites d’Anyama, Grand-Bassam, Bingerville, Azito, Dabou.
Sur plan énergétique
La Côte d’Ivoire, première puissance économique d’Afrique de l’Ouest francophone, a lancé la production du barrage hydroélectrique de Soubré (région de la Nawa), dans le Sud-Ouest de la Côte d’Ivoire, le 02 novembre. Ce barrage de 4 km de long doit produire 275 mégawatts d’électricité par an. Il a coûté 331 milliards de FCFA. Le même jour, le Président Ouattara pose la première pierre du barrage de Gribo Popoli, près de Soubré.
Au plan agricole
La Banque africaine de développement (BAD) et la Côte d’Ivoire ont signé, le 17 février 2017, des accords de financement d’une valeur totale de 70 milliards de FCFA (107 millions €) destinés à appuyer trois projets agricoles ayant pour objectif global la modernisation de l’agriculture ivoirienne.
Abidjan a abrité la 4ème édition du Salon international de l’agriculture et des ressources animales d’Abidjan (SARA) tenu du 17 au 26 novembre 2017, à Port-Bouët, autour de la problématique de la "Transformation structurelle de l’économie agricole face aux changements climatiques". Le SARA 2017 a accueilli 718 exposants contre 607 en 2015, avec plus de 300 000 visiteurs. Quelque 99,6 % des exposants ont décidé de revenir pour l’édition de 2019.
Le SARA a permis de mobiliser des ressources pour le financement du Programme national d’investissement agricole deuxième génération (PNIA 2), soit 1 665,668 milliards de FCFA enregistrés pour un démarrage de l’exécution de la première tranche du PNIA 2 en 2018, sur la période 2018-2020. S’agissant des partenariats régionaux et internationaux, le SARA 2017 a accueilli 17 pays dans les expositions, avec l’Afrique du Sud désigné pays à l’honneur, et 19 délégations ministérielles étrangères présentes.
Le PNIA 2, courant sur la période 2018-2025, se chiffre à un coût global de 11.905 milliards FCFA dont 4325 milliards attendus des partenaires techniques et financiers, et du secteur privé.
Au plan économique
Le bilan économique de l’année 2017 a été marqué par la signature de l’accord de don du Programme Compact de la Côte d’Ivoire par le Président Alassane Ouattara à Washington D.C en présence de Mme l’ambassadrice Stephany Sullivan, sous-secrétaire d’Etat adjointe par intérim dans les locaux du Département d’État pour un montant de 524.740.000 millions USD, environ 260 milliards de FCFA.
Dans le mois de juin, la Côte d’Ivoire recueille près de 710 milliards de francs FCFA sur les marchés financiers internationaux à l’issue du troisième Eurobond. Lancé par les autorités ivoiriennes, il a permis de mobiliser en dollar (1,250 milliard FCFA) et en euro (625 millions) dont 750 millions de dollars pour le rachat des derniers eurobond.
Le bilan, un an après, du deuxième Plan national de développement (PND) 2016-2020, révèle un taux de réalisation de 38% dès la première année en 2017. Le montant total des investissements réalisés en 2016 s’élève à 4 453,8 milliards de FCFA contre une prévision initiale du PND 4 247,6 milliards de FCFA, soit un taux de réalisation de 104%. Les investissements privés se sont chiffrés à 2979,9 milliards de FCFA, soit un taux de réalisation de 113% par rapport à la prévision du PND. Quand ceux du public se sont élevés à 1473,95 milliards de FCFA, soit un taux de réalisation 90% par rapport à la prévision. En proportion, l’investissement privé représente 66,9% du total contre une prévision du PND de 62,4% et L’investissement public représente 33,1% du total contre une prévision du PND de 37,6%. On note au regard de ce rapport, une Forte dynamique de l’investissement privé.
Dans le secteur boursier, la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) a créé un troisième compartiment en vue d’accélérer la croissance des petites et moyennes entreprises (PME) et de favoriser le développement des économies des États de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).
La deuxième édition de la Conférence internationale sur l’émergence de l’Afrique (CIEA) s’est tenue du 28 au 30 mars, à l’initiative du ministère du Plan et du Développement ivoirien, de la Banque africaine de Développement (BAD) et du programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). Près de 800 participants ont fait le déplacement, dont quatre chefs d’Etat, présents à la cérémonie inaugurale : Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire), Alpha Condé (Guinée) Macky Sall (Sénégal) et Ellen Johnson-Sirleaf du Liberia. Les réflexions ont porté sur "La mise en œuvre des plans d’émergence en Afrique".
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