Abidjan - L’année 2017 qui s’est achevée a été marquée au plan international par le renouvellement des dirigeants en Afrique, aux Etats Unis et en Europe, qui a conduit à la destitution de « vieux » dirigeants africains et à l’invalidation pour la première fois en Afrique, d’une élection présidentielle.
Le premier changement en Afrique est intervenu en Gambie avec Yahya Jammeh en janvier. Il perd l’élection présidentielle face à Adama Barrow, reconnait sa défaite, avant de faire volte-face. Une crise politique de six semaines plonge le pays dans l’incertitude. Sous la pression croissante des forces de la CEDEAO qui avançaient vers Banjul parallèlement à la dernière médiation du président mauritanien, fini par céder. Barrow pendant la résistance de Jammeh est obligé de prêter serment à l’Ambassade de Gambie à Dakar.
Aux Etats Unis, Donald Trump qui a franchi les marches du Capitole, le 20 janvier, fait tout le long de l’année, les manchettes à répétition, dans son pays comme à l’étranger, avec ses messages sur Twitter, ses déclarations outrancières et ses décisions impulsives.
En France, l’ex-banquier de 39 ans, Emmanuel Macron, à la tête de son mouvement En marche!, crée la surprise en remportant le premier tour de l’élection présidentielle française, en avril, devant François Fillon, et Benoît Hamon. Deux semaines plus tard, le 7 mai, alors que plusieurs redoutaient une victoire historique du Front national, Macron a battu Marine Le Pen. Sa côte de popularité au bout de quelques mois prend un coup, avec des mesures jugées impopulaires.
La cour constitutionnelle kényane a pris la décision historique d’invalider, pour irrégularités, le résultat de l’élection présidentielle qui avait donné le président sortant Uhuru Kenyatta gagnant. Pour la première fois en Afrique, un tribunal suprême annule le résultat d’une élection présidentielle. L’élection présidentielle reprise en octobre, a été remportée par Kenyatta, son principal adversaire ayant appelé au boycott actif.
Le président chinois, Xi Jinping, a été reconduit pour un mandat de cinq ans en octobre, à la tête de son pays et du parti communiste chinois (PCC).
Le Chef d’Etat zimbabwéen de 93 ans a été forcé de démissionner, après un coup de force de l’armée favorable à son ancien vice président Emerson Nnangagwa. La direction de son parti le Zanu-PF le démet de ses fonctions de président et chef de parti. Le parlement déclenche une procédure de destitution, il remet sa démission peu après. M. Nnangagwa assure en ce moment la transition jusqu’aux prochaines élections.
Au Libéria, la transition démocratique pour la première fois, à la tête du pays a été effective avec l’élection en décembre de l’ex-star de football, Georges Weah, à la magistrature suprême. Il était face au vice-président Joseph Boakai, au second tour.
Outre ces différents changements, à la tête des différents, une vidéo diffusée sur la chaine américaine CNN, relative à la vente de migrants subsahariens par des bandes criminelles en Lybie a suscité la colère dans le monde entier.
Un reportage de la journaliste Nima Elbagi, d’origine soudanaise établie au Royaume-Uni, réputée pour des enquêtes difficiles, réalisé discrètement en Libye, près des lieux où sont regroupés les migrants venant d’Afrique au sud du Sahara, fera le tour du monde.
En Birmanie, la minorité Rohingyas, victime d’une « épuration ethnique », s’est refugiée au Bangadesh. Le pape François s’est rendu dans la région à la fin novembre afin de plaider leur cause, notamment auprès de la dirigeante birmane et Prix Nobel de la paix, Aung San Suu Kyi, amplement critiquée pour son silence sur ce drame.
Les Nations Unies au cours de cette année ont pris des sanctions à l’encontre de la Corée du Nord pour interdire l’exportation vers le pays de près de 90 % des produits pétroliers raffinés et à ordonner le rapatriement dans leur pays de tous les Nord-Coréens travaillant à l’étranger.
kam
Le premier changement en Afrique est intervenu en Gambie avec Yahya Jammeh en janvier. Il perd l’élection présidentielle face à Adama Barrow, reconnait sa défaite, avant de faire volte-face. Une crise politique de six semaines plonge le pays dans l’incertitude. Sous la pression croissante des forces de la CEDEAO qui avançaient vers Banjul parallèlement à la dernière médiation du président mauritanien, fini par céder. Barrow pendant la résistance de Jammeh est obligé de prêter serment à l’Ambassade de Gambie à Dakar.
Aux Etats Unis, Donald Trump qui a franchi les marches du Capitole, le 20 janvier, fait tout le long de l’année, les manchettes à répétition, dans son pays comme à l’étranger, avec ses messages sur Twitter, ses déclarations outrancières et ses décisions impulsives.
En France, l’ex-banquier de 39 ans, Emmanuel Macron, à la tête de son mouvement En marche!, crée la surprise en remportant le premier tour de l’élection présidentielle française, en avril, devant François Fillon, et Benoît Hamon. Deux semaines plus tard, le 7 mai, alors que plusieurs redoutaient une victoire historique du Front national, Macron a battu Marine Le Pen. Sa côte de popularité au bout de quelques mois prend un coup, avec des mesures jugées impopulaires.
La cour constitutionnelle kényane a pris la décision historique d’invalider, pour irrégularités, le résultat de l’élection présidentielle qui avait donné le président sortant Uhuru Kenyatta gagnant. Pour la première fois en Afrique, un tribunal suprême annule le résultat d’une élection présidentielle. L’élection présidentielle reprise en octobre, a été remportée par Kenyatta, son principal adversaire ayant appelé au boycott actif.
Le président chinois, Xi Jinping, a été reconduit pour un mandat de cinq ans en octobre, à la tête de son pays et du parti communiste chinois (PCC).
Le Chef d’Etat zimbabwéen de 93 ans a été forcé de démissionner, après un coup de force de l’armée favorable à son ancien vice président Emerson Nnangagwa. La direction de son parti le Zanu-PF le démet de ses fonctions de président et chef de parti. Le parlement déclenche une procédure de destitution, il remet sa démission peu après. M. Nnangagwa assure en ce moment la transition jusqu’aux prochaines élections.
Au Libéria, la transition démocratique pour la première fois, à la tête du pays a été effective avec l’élection en décembre de l’ex-star de football, Georges Weah, à la magistrature suprême. Il était face au vice-président Joseph Boakai, au second tour.
Outre ces différents changements, à la tête des différents, une vidéo diffusée sur la chaine américaine CNN, relative à la vente de migrants subsahariens par des bandes criminelles en Lybie a suscité la colère dans le monde entier.
Un reportage de la journaliste Nima Elbagi, d’origine soudanaise établie au Royaume-Uni, réputée pour des enquêtes difficiles, réalisé discrètement en Libye, près des lieux où sont regroupés les migrants venant d’Afrique au sud du Sahara, fera le tour du monde.
En Birmanie, la minorité Rohingyas, victime d’une « épuration ethnique », s’est refugiée au Bangadesh. Le pape François s’est rendu dans la région à la fin novembre afin de plaider leur cause, notamment auprès de la dirigeante birmane et Prix Nobel de la paix, Aung San Suu Kyi, amplement critiquée pour son silence sur ce drame.
Les Nations Unies au cours de cette année ont pris des sanctions à l’encontre de la Corée du Nord pour interdire l’exportation vers le pays de près de 90 % des produits pétroliers raffinés et à ordonner le rapatriement dans leur pays de tous les Nord-Coréens travaillant à l’étranger.
kam
