Le président Alassane Ouattara a profité de son traditionnel message à la nation pour annoncer les élections municipales, régionales et sénatoriales en cette année 2018, sans pour autant donner une date fixe. Une attitude qui alimente les conversations au sein de la classe politique ivoirienne et laisse quelque peu pantois les membres de la structure en charge des élections : la Commission Electorale Indépendante(CEI).
Officiellement, les élections municipales, régionales et sénatoriales auront lieu dans notre pays en 2018.C’est du moins le vœu du chef de l’exécutif ivoirien, le président Alassane Ouattara, lors de son adresse à la nation le 31 décembre dernier. Même si une date exacte n’est pas encore arrêtée, les états-majors de tous les partis politiques s’activent déjà pour ravir le plus grand nombre d’élus lors de ces élections cruciales. Et pourtant, au dire de la structure en charge des élections, la Commission Electorale Indépendante(CEI), beaucoup reste à faire sur le plan technique et financier avant d’offrir aux Ivoiriens des élections justes et crédibles. Au plan financier, c’est la bagatelle de 12 milliards de FCFA qui sera nécessaire pour gagner le pari de l’organisation des élections couplées. ’’Pour la première fois dans notre pays, nous devons organiser les élections sénatoriales, un scrutin important pour notre jeune démocratie. Mais avant, il faudra expliquer aux ivoiriens l’enjeu de ces élections. Cet exercice est autant important que l’organisation du scrutin ’’, s’est inquiété un membre de la CEI, joint par téléphone pour s’assurer de la faisabilité des élections dans notre pays en 2018.Sur le plan technique, les inquiétudes se font jour à commencer par l’épineux problème de la mise à jour des listes électorales avec l’inscription des nouveaux majeurs, les nouveaux votants. Toutefois, la CEI devrait sans surprise s’aligner sur la ligne voulue par le président Ouattara. Et cela laisse sous-entendre que tout sera mis en œuvre pour réussir l’organisation de ces élections couplées, l’avant dernière de l’ère Ouattara, avant la présidentielle de 2020.En attendant, pour les responsables de la structure en charge des élections, ‘’le scrutin de 2018 est envisageable, pas forcément à la date initialement prévue par le calendrier électorale ’’.
Louis Tanin
Officiellement, les élections municipales, régionales et sénatoriales auront lieu dans notre pays en 2018.C’est du moins le vœu du chef de l’exécutif ivoirien, le président Alassane Ouattara, lors de son adresse à la nation le 31 décembre dernier. Même si une date exacte n’est pas encore arrêtée, les états-majors de tous les partis politiques s’activent déjà pour ravir le plus grand nombre d’élus lors de ces élections cruciales. Et pourtant, au dire de la structure en charge des élections, la Commission Electorale Indépendante(CEI), beaucoup reste à faire sur le plan technique et financier avant d’offrir aux Ivoiriens des élections justes et crédibles. Au plan financier, c’est la bagatelle de 12 milliards de FCFA qui sera nécessaire pour gagner le pari de l’organisation des élections couplées. ’’Pour la première fois dans notre pays, nous devons organiser les élections sénatoriales, un scrutin important pour notre jeune démocratie. Mais avant, il faudra expliquer aux ivoiriens l’enjeu de ces élections. Cet exercice est autant important que l’organisation du scrutin ’’, s’est inquiété un membre de la CEI, joint par téléphone pour s’assurer de la faisabilité des élections dans notre pays en 2018.Sur le plan technique, les inquiétudes se font jour à commencer par l’épineux problème de la mise à jour des listes électorales avec l’inscription des nouveaux majeurs, les nouveaux votants. Toutefois, la CEI devrait sans surprise s’aligner sur la ligne voulue par le président Ouattara. Et cela laisse sous-entendre que tout sera mis en œuvre pour réussir l’organisation de ces élections couplées, l’avant dernière de l’ère Ouattara, avant la présidentielle de 2020.En attendant, pour les responsables de la structure en charge des élections, ‘’le scrutin de 2018 est envisageable, pas forcément à la date initialement prévue par le calendrier électorale ’’.
Louis Tanin