Bouaké - En dépit de l’attaque perpétrée contre ses locaux mardi nuit, le Centre de coordination de décisions opérationnelles (CCDO) demeure toujours à Bouaké, a-t-on appris des autorités locales ce mercredi.
Un renfort d’effectif venu d’Abidjan a été aperçu dans la ville au cours de la journée.
Les locaux du CCDO ont été attaqués à l’arme lourde et incendiés dans la nuit de mardi à mercredi par des militaires qui manifestaient contre une faction de cette unité chargée du volet renseignement et investigation conduite par Amoudé Traoré. Ces militaires seraient mécontents de ce dernier parce qu’il aurait outrepassé les limites de sa mission et provoqué vendredi une altercation avec le 3ème bataillon qui a occasionné la mort d’un soldat et fait un blessé.
Cette attaque de leur base n’avait pas pris l’allure d’un affrontement parce que les éléments du CCDO auraient anticipé en désertant les lieux.
Le bilan fait état de deux blessés dont un militaire qui se serait blessé avec son arme et un élève qui a reçu une balle perdue, selon le secrétaire général de préfecture de Bouaké, Koné Vakaba. L’on a enregistré également d’importants dégâts matériels dont les locaux incendiés et des véhicules calcinés, un obus tombé dans la caserne des sapeurs-pompiers située à près de 1000 mètres des lieux.
Depuis le matin, le calme règne dans la ville et les populations vaquent paisiblement à leurs occupations habituelles.
nbf/cmas
Un renfort d’effectif venu d’Abidjan a été aperçu dans la ville au cours de la journée.
Les locaux du CCDO ont été attaqués à l’arme lourde et incendiés dans la nuit de mardi à mercredi par des militaires qui manifestaient contre une faction de cette unité chargée du volet renseignement et investigation conduite par Amoudé Traoré. Ces militaires seraient mécontents de ce dernier parce qu’il aurait outrepassé les limites de sa mission et provoqué vendredi une altercation avec le 3ème bataillon qui a occasionné la mort d’un soldat et fait un blessé.
Cette attaque de leur base n’avait pas pris l’allure d’un affrontement parce que les éléments du CCDO auraient anticipé en désertant les lieux.
Le bilan fait état de deux blessés dont un militaire qui se serait blessé avec son arme et un élève qui a reçu une balle perdue, selon le secrétaire général de préfecture de Bouaké, Koné Vakaba. L’on a enregistré également d’importants dégâts matériels dont les locaux incendiés et des véhicules calcinés, un obus tombé dans la caserne des sapeurs-pompiers située à près de 1000 mètres des lieux.
Depuis le matin, le calme règne dans la ville et les populations vaquent paisiblement à leurs occupations habituelles.
nbf/cmas