- Monsieur le Directeur de Cabinet ;
- Monsieur le Directeur de Cabinet Adjoint ;
- Monsieur le Chef de Cabinet ;
- Mesdames et Messieurs les Conseillers
Techniques ;
- Mesdames et messieurs les Présidents de
Conseil d’Administration ;
- Messieurs les Directeurs Généraux ;
- Madame et Messieurs les Directeurs
Généraux Adjoints ;
- Monsieur l’Inspecteur Général du Trésor ;
- Mesdames et Messieurs les Directeurs
Centraux ;
- Mesdames et Messieurs les Comptables
Publics ;
- Mesdames et Messieurs les
Coordonnateurs des projets ;
- Chers collaborateurs ;
- Chers amis de la presse ;
- Honorables invités ;
- Mesdames et Messieurs ;
Il est de tradition, à l’avènement de chaque nouvelle année, d’en consacrer les premiers jours aux échanges de vœux entre membre de notre communauté humaine en général, mais également entre membre de nos familles professionnelles en particulier.
Je voudrais donc vous exprimer la joie que j’éprouve à être des vôtres, à l’occasion de la présente cérémonie de présentation de vœux, qui confirme la règle au sein
de notre département ministériel.
Je tiens à exprimer mes remerciements au Comité d’organisation, avec à sa tête, le Directeur de Cabinet, pour cette initiative qui contribue à renforcer l’esprit de famille et d’équipe dont le socle demeure les valeurs de solidarité et d’amour du travail bien fait.
Je note, avec satisfaction, la forte mobilisation du personnel à cette rencontre, signe de la détermination de chacun à œuvrer à la bonne marche de notre ministère.
Mesdames et Messieurs,
Monsieur le Directeur de Cabinet, en des mots choisis, m’a exprimé, en votre nom à tous, vos vœux et vos attentes pour l’année 2018.
Je voudrais vous assurer de toute l’attention et de l’intérêt que j’ai accordé à cette intervention et aux mots aimables formulés à mon endroit ainsi qu’à l’endroit de mes proches.
En retour, je formule pour vous, personnel du Ministère, pour vos familles respectives et pour ceux qui vous sont chers, mes vœux de santé, de longévité, de succès et de bonheur à tous égards.
Que toutes vos actions et initiatives en cette année 2018, soient constamment inspirées par la sagesse et l’intelligence divine afin qu’elles contribuent à votre épanouissement personnel et au rayonnement de notre administration économique et financière.
J’associe à ces vœux, l’ensemble des structures sous-tutelle ainsi que les organes rattachés au Ministère. Je les encourage à continuer d’œuvrer en synergie avec mon Cabinet qui reste à leur écoute.
J’adresse également mes vœux les meilleurs, à tous nos partenaires techniques et financiers qui n’ont cessé d’accompagner le Gouvernement dans la mise en œuvre des actions en faveur du développement de notre pays et du bien-être de nos populations.
Mesdames et Messieurs,
Je voudrais à présent, vous inviter à jeter un regard rétrospectif sur l’année 2017.
En effet, celle-ci aura été marquée par un contexte difficile, pour notre pays, en raison notamment des
chocs externes et internes intervenus en début d’année, avec pour conséquences à la fois la baisse des recettes de l’Etat et la hausse des dépenses publiques.
A cet égard, avec le leadership de Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, Président de la République, et l’appui du Premier Ministre Amadou GON COULIBALY, le Ministère de l’Economie et des Finances a mobilisé, sur les marchés financiers régionaux et internationaux, les ressources
nécessaires pour juguler le double effet de ces chocs.
A fin décembre 2017 ce sont environ 851,3 milliards de FCFA qui ont été mobilisés sur le marché sous-
régional.
Le Ministère a également piloté une opération d’eurobond réalisé en deux tranches dont la première a
permis de mobiliser 1,250 milliard de dollars US et la seconde 625 millions d’euros.
La seconde tranche qui a été réalisée en euros constitue la première du genre en Afrique au sud du Sahara.
L’objectif de mobilisation des ressources financières sur le marché des capitaux, assigné à notre ministère, dans le budget 2017, à hauteur de 1 296,8 milliards, a été entièrement réalisé.
Toute chose qui témoigne de la capacité de notre pays à utiliser les instruments financiers innovants
disponibles sur les marchés financiers internationaux.
Elle traduit également la bonne confiance de ces marchés dans la politique économique et financière du Gouvernement.
Par ailleurs, en plus de ces interventions sur le marché des capitaux, le ministère a coordonné la mise en œuvre des mesures nécessaires pour mobiliser les appuis budgétaires auprès des partenaires bilatéraux et multilatéraux évalués à 331 milliards de FCFA.
L’ensemble de ces ressources mobilisées, grâce à la combinaison des instruments classiques et novateurs ont permis de financer les priorités du Gouvernement et soutenir l’activité économique.
Mesdames et Messieurs, L’un des résultats importants obtenus en 2017, est la mise en œuvre satisfaisante du programme économique et financier, confirmée par les deux missions d’évaluation ou revues du FMI.
Cette bonne exécution du programme a permis de rassurer l’ensemble des partenaires au développement, sur l’engagement de notre pays à offrir un cadre
macroéconomique solide et à mettre en œuvre les
réformes nécessaires, pour maintenir le dynamisme de l’économie ivoirienne.
Dans ce contexte favorable, notre pays a bénéficié de deux tirages spéciaux auprès du FMI pour un montant d’environ 161 milliards de FCFA.
Parallèlement, les efforts ont été poursuivis pour assurer la mise en œuvre de la réforme du secteur
financier, dont l’objectif majeur est de permettre audit secteur de jouer pleinement son rôle de soutien de l’économie.
A cet effet, la loi sur le crédit-bail, en conformité avec les directives communautaires de l’UEMOA, a été adoptée en vue d’encadrer et offrir la pleine possibilité de vulgarisation de ce mécanisme novateur de
financement de l’activité économique.
Il s’est agi également de renforcer la solidité de notre système financier en poursuivant la réforme du secteur de la microfinance, qui demeure un outil privilégié pour associer un plus grand nombre de nos concitoyens, exclus du système classique de banques, et accroitre ainsi le taux de bancarisation dans notre pays.
En outre, concernant le volet de l’inclusion financière, nous avons œuvré à la création de l’Observatoire
National de la Qualité des Services Financiers pour promouvoir l’inclusion financière à travers, entre autres, la protection des droits du consommateur et la facilitation du règlement des litiges financiers.
Le Bureau d’Information sur le Crédit mis en place a poursuivi ses activités en vue notamment de relever le taux d’utilisation.
Ainsi, sur un objectif de 712 000 personnes à répertorier à fin 2017, ce sont environ 1,2 million de personnes qui ont été enregistrées au titre du BIC, soit 170% de l’objectif 2017.
Par ailleurs, le phénomène de l’agrobusiness qui constitue une arnaque et une menace pour l’équilibre
du système financier a été géré en toute responsabilité et plusieurs des auteurs ont été arrêtés et déférés devant les juridictions afin de protéger nos populations.
Mesdames et Messieurs,
Au titre du soutien au secteur privé, les efforts mis en œuvre ont consisté principalement à poursuivre
l’assainissement de l’environnement des affaires, afin d’offrir un climat attrayant pour l’investissement privé.
Dans ce cadre, les diligences relevant du Ministère au titre du Doing Business ont été mis en œuvre. Il en est de même pour les autres initiatives telles que le CPIA, l’Open Gouvernement Partnership et le MCC qui demeurent des indicateurs de choix, pour mesurer l’attractivité des économies et aider à mobiliser des ressources additionnelles auprès des partenaires.
S’agissant des Investissements Directs Etrangers (IDE), la Côte d’Ivoire a été sélectionné, dans un
premier groupe restreint de cinq pays Africains, au titre de l’Initiative des Pays du G20 dénommé « Compact
With Africa », qui vise à mobiliser les investissements Directs Etrangers des pays du G20 en Afrique.
En outre, dans le cadre du Compact bilatéral avec l’Allemagne, notre pays a bénéficié d’une enveloppe de
100 millions d’euros au titre de l’année 2017, pour financer les projets dans les énergies renouvelables.
Dans cette dynamique, la Société internationale allemande SIEMENS a choisi la Côte d’Ivoire pour
abriter son siège Afrique tandis que la Banque allemande KFW, qui avait délocalisé au Ghana, est
revenue en Côte d’Ivoire en 2017.
Par ailleurs, pour permettre de renforcer la confiance du secteur privé, le Ministère a coordonné les travaux
du Comité de Concertation et contribué au renforcement du dialogue Etat-secteur privé. Ce qui a
permis de trouver des solutions idoines à l’ensemble des préoccupations soulevées par le secteur privé.
A cet effet et en dépit du contexte difficile, le paiement de la dette du secteur privé a constitué une priorité en
2017.
A fin décembre 2017, la « dette fournisseurs » a été réglée pour plus de 911 milliards de FCFA au profit
de près de 8 914 fournisseurs et prestataires sur l’ensemble du territoire national, permettant ainsi de faire tourner l’économie et partant, d’impulser la dynamique de création de richesse.
Mesdames et Messieurs,
Comme vous pouvez le constater, le bilan de la gestion 2017 de notre Département Ministériel a été globalement satisfaisant.
Cela s’est traduit par un taux de réalisation de 94% du Plan d’Actions Prioritaires du Gouvernement en son
volet « Economie et Finance ».
Ces résultats importants ont contribué à la consolidation de la stabilité macroéconomique. Ainsi,
après un taux de croissance moyen de 9% sur la période 2012-2016, l’évolution du PIB devrait se situer à 8,1% en 2017, en dépit des fortes tensions sociales ainsi que de la baisse du cours du Cacao. Cette bonne
tendance devrait se poursuive avec un taux de croissance projeté à 8,3% en 2018.
Chers collaborateurs,
Fort des acquis, notre département ministériel, pour la gestion 2018, devra placer le développement et la
promotion des outils de financement alternatif au cœur de son action, en vue de consolider la dynamique de développement de l’économie.
Il s’agira également de poursuivre la mise en œuvre des actions engagées en 2017 et n’ayant pas été totalement achevées ou constituant des actions continues.
Ainsi, les priorités de notre département ministériel devront s’articuler, notamment, autour de quatre (04) axes, à savoir :
- la conduite du programme économique et financier ;
- la mobilisation des ressources sur le marché financier ;
- la mise en œuvre de la réforme du secteur
financier.
- l’accompagnement du secteur privé.
Au titre de la mise en œuvre du programme économique et financier, deux revues seront
programmées par le FMI au titre de l’année 2018. Il s’agira pour l’ensemble des services de mettre en œuvre toutes les réformes et activités en vue de satisfaire les engagements pris dans le cadre de ce
programme.
Dans cette optique, les réformes économiques et financières devront se poursuivre efficacement pour
garantir les grands équilibres macroéconomiques de notre pays.
J’engage donc, la Direction Générale de l’Economie à conduire avec diligence l’ensemble des actions
nécessaires pour garantir le succès de ces différentes revues du programme économique et financier.
S’agissant de la mobilisation des ressources, notre département devra, au cours de la gestion 2018,
mobiliser sur le marché financier, les ressources devant permettre de financer les grands chantiers prévus au
Plan National de Développement (PND 2016-2020).
Ces différentes interventions sur le marché des capitaux devront s’opérer en lien avec la Stratégie
Nationale de Gestion de la Dette à Moyen Terme (SDMT), en vue de garantir la viabilité et la
soutenabilité de la dette de notre pays.
Il s’agira notamment de poursuivre l’exploration d’instruments financiers novateurs, pour offrir à notre
économie les ressources nécessaires au financement de l’action gouvernementale.
J’instruis, à cet effet, la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique, pour mettre en place un
plan de mobilisation conforme à l’ensemble de nos engagements, et pouvant permettre de réaliser efficacement nos objectifs de sollicitation des marchés
financiers.
Au titre de la réforme du secteur financier, les actions engagées, depuis quelques années, devront être
accélérés au cours de l’année 2018, notamment en ses volets secteur bancaire, secteur des assurances et
secteur de la microfinance.
Des réflexions devront également être conduites, en vue de proposer une stratégie de développement de la
finance numérique.
En ce qui concerne l’accompagnement du secteur privé, le défi majeur en 2018, consistera à offrir les
conditions nécessaires au développement d’un secteur privé national fort, capable de porter la croissance
économique du pays.
A cet effet, les réformes structurelles déjà engagées seront poursuivies voire renforcées.
L’une des réformes, à mettre en œuvre, portera sur les actions à mener pour assurer la transformation structurelle de notre économie.
Les réformes relatives au Doing Business feront également l’objet d’un suivi particulier, en vue d’améliorer le positionnement de la Côte d’Ivoire au classement Doing Business. Il en est de même pour le MCC, pour lequel notre pays a bénéficié d’un Don d’environ 315 milliards de FCFA.
Par ailleurs, l’accent sera ainsi mis sur la vulgarisation et le partage de l’information, avec l’ensemble des acteurs de l’économie sur les réformes entreprises et les innovations introduites dans notre économie.
Enfin, le Ministère devra poursuivre ses efforts pour promouvoir des valeurs capables de soutenir
une politique de croissance et de développement économique et social durables, dont les fruits devront
être équitablement répartis.
Dans ce cadre, il s’agira, à travers l’action administrative, de garantir le respect des principes de bonne gouvernance, d’efficacité, de responsabilisation et de contrôle, en vue de l’instauration d’un climat propice au développement des activités économiques.
Mesdames et Messieurs, Cher Collaborateurs,
Les défis demeurent énormes pour la gestion 2018, mais ils sont à notre portée.
Je voudrais donc vous exhorter à plus de dévouement et d’abnégation, en vue de garantir d’excellents
résultats pour notre Ministère.
J’engage l’ensemble des services et des structures sous-tutelle, à jouer pleinement leur partition, pour relever ces défis, pour le bonheur de nos populations.
C’est sur cette note, que je voudrais clore mon propos en réitérant, à tous et à toutes, mes vœux les meilleurs
pour l’année 2018.
Je vous remercie pour votre aimable attention.
Adama KONE
- Monsieur le Directeur de Cabinet Adjoint ;
- Monsieur le Chef de Cabinet ;
- Mesdames et Messieurs les Conseillers
Techniques ;
- Mesdames et messieurs les Présidents de
Conseil d’Administration ;
- Messieurs les Directeurs Généraux ;
- Madame et Messieurs les Directeurs
Généraux Adjoints ;
- Monsieur l’Inspecteur Général du Trésor ;
- Mesdames et Messieurs les Directeurs
Centraux ;
- Mesdames et Messieurs les Comptables
Publics ;
- Mesdames et Messieurs les
Coordonnateurs des projets ;
- Chers collaborateurs ;
- Chers amis de la presse ;
- Honorables invités ;
- Mesdames et Messieurs ;
Il est de tradition, à l’avènement de chaque nouvelle année, d’en consacrer les premiers jours aux échanges de vœux entre membre de notre communauté humaine en général, mais également entre membre de nos familles professionnelles en particulier.
Je voudrais donc vous exprimer la joie que j’éprouve à être des vôtres, à l’occasion de la présente cérémonie de présentation de vœux, qui confirme la règle au sein
de notre département ministériel.
Je tiens à exprimer mes remerciements au Comité d’organisation, avec à sa tête, le Directeur de Cabinet, pour cette initiative qui contribue à renforcer l’esprit de famille et d’équipe dont le socle demeure les valeurs de solidarité et d’amour du travail bien fait.
Je note, avec satisfaction, la forte mobilisation du personnel à cette rencontre, signe de la détermination de chacun à œuvrer à la bonne marche de notre ministère.
Mesdames et Messieurs,
Monsieur le Directeur de Cabinet, en des mots choisis, m’a exprimé, en votre nom à tous, vos vœux et vos attentes pour l’année 2018.
Je voudrais vous assurer de toute l’attention et de l’intérêt que j’ai accordé à cette intervention et aux mots aimables formulés à mon endroit ainsi qu’à l’endroit de mes proches.
En retour, je formule pour vous, personnel du Ministère, pour vos familles respectives et pour ceux qui vous sont chers, mes vœux de santé, de longévité, de succès et de bonheur à tous égards.
Que toutes vos actions et initiatives en cette année 2018, soient constamment inspirées par la sagesse et l’intelligence divine afin qu’elles contribuent à votre épanouissement personnel et au rayonnement de notre administration économique et financière.
J’associe à ces vœux, l’ensemble des structures sous-tutelle ainsi que les organes rattachés au Ministère. Je les encourage à continuer d’œuvrer en synergie avec mon Cabinet qui reste à leur écoute.
J’adresse également mes vœux les meilleurs, à tous nos partenaires techniques et financiers qui n’ont cessé d’accompagner le Gouvernement dans la mise en œuvre des actions en faveur du développement de notre pays et du bien-être de nos populations.
Mesdames et Messieurs,
Je voudrais à présent, vous inviter à jeter un regard rétrospectif sur l’année 2017.
En effet, celle-ci aura été marquée par un contexte difficile, pour notre pays, en raison notamment des
chocs externes et internes intervenus en début d’année, avec pour conséquences à la fois la baisse des recettes de l’Etat et la hausse des dépenses publiques.
A cet égard, avec le leadership de Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, Président de la République, et l’appui du Premier Ministre Amadou GON COULIBALY, le Ministère de l’Economie et des Finances a mobilisé, sur les marchés financiers régionaux et internationaux, les ressources
nécessaires pour juguler le double effet de ces chocs.
A fin décembre 2017 ce sont environ 851,3 milliards de FCFA qui ont été mobilisés sur le marché sous-
régional.
Le Ministère a également piloté une opération d’eurobond réalisé en deux tranches dont la première a
permis de mobiliser 1,250 milliard de dollars US et la seconde 625 millions d’euros.
La seconde tranche qui a été réalisée en euros constitue la première du genre en Afrique au sud du Sahara.
L’objectif de mobilisation des ressources financières sur le marché des capitaux, assigné à notre ministère, dans le budget 2017, à hauteur de 1 296,8 milliards, a été entièrement réalisé.
Toute chose qui témoigne de la capacité de notre pays à utiliser les instruments financiers innovants
disponibles sur les marchés financiers internationaux.
Elle traduit également la bonne confiance de ces marchés dans la politique économique et financière du Gouvernement.
Par ailleurs, en plus de ces interventions sur le marché des capitaux, le ministère a coordonné la mise en œuvre des mesures nécessaires pour mobiliser les appuis budgétaires auprès des partenaires bilatéraux et multilatéraux évalués à 331 milliards de FCFA.
L’ensemble de ces ressources mobilisées, grâce à la combinaison des instruments classiques et novateurs ont permis de financer les priorités du Gouvernement et soutenir l’activité économique.
Mesdames et Messieurs, L’un des résultats importants obtenus en 2017, est la mise en œuvre satisfaisante du programme économique et financier, confirmée par les deux missions d’évaluation ou revues du FMI.
Cette bonne exécution du programme a permis de rassurer l’ensemble des partenaires au développement, sur l’engagement de notre pays à offrir un cadre
macroéconomique solide et à mettre en œuvre les
réformes nécessaires, pour maintenir le dynamisme de l’économie ivoirienne.
Dans ce contexte favorable, notre pays a bénéficié de deux tirages spéciaux auprès du FMI pour un montant d’environ 161 milliards de FCFA.
Parallèlement, les efforts ont été poursuivis pour assurer la mise en œuvre de la réforme du secteur
financier, dont l’objectif majeur est de permettre audit secteur de jouer pleinement son rôle de soutien de l’économie.
A cet effet, la loi sur le crédit-bail, en conformité avec les directives communautaires de l’UEMOA, a été adoptée en vue d’encadrer et offrir la pleine possibilité de vulgarisation de ce mécanisme novateur de
financement de l’activité économique.
Il s’est agi également de renforcer la solidité de notre système financier en poursuivant la réforme du secteur de la microfinance, qui demeure un outil privilégié pour associer un plus grand nombre de nos concitoyens, exclus du système classique de banques, et accroitre ainsi le taux de bancarisation dans notre pays.
En outre, concernant le volet de l’inclusion financière, nous avons œuvré à la création de l’Observatoire
National de la Qualité des Services Financiers pour promouvoir l’inclusion financière à travers, entre autres, la protection des droits du consommateur et la facilitation du règlement des litiges financiers.
Le Bureau d’Information sur le Crédit mis en place a poursuivi ses activités en vue notamment de relever le taux d’utilisation.
Ainsi, sur un objectif de 712 000 personnes à répertorier à fin 2017, ce sont environ 1,2 million de personnes qui ont été enregistrées au titre du BIC, soit 170% de l’objectif 2017.
Par ailleurs, le phénomène de l’agrobusiness qui constitue une arnaque et une menace pour l’équilibre
du système financier a été géré en toute responsabilité et plusieurs des auteurs ont été arrêtés et déférés devant les juridictions afin de protéger nos populations.
Mesdames et Messieurs,
Au titre du soutien au secteur privé, les efforts mis en œuvre ont consisté principalement à poursuivre
l’assainissement de l’environnement des affaires, afin d’offrir un climat attrayant pour l’investissement privé.
Dans ce cadre, les diligences relevant du Ministère au titre du Doing Business ont été mis en œuvre. Il en est de même pour les autres initiatives telles que le CPIA, l’Open Gouvernement Partnership et le MCC qui demeurent des indicateurs de choix, pour mesurer l’attractivité des économies et aider à mobiliser des ressources additionnelles auprès des partenaires.
S’agissant des Investissements Directs Etrangers (IDE), la Côte d’Ivoire a été sélectionné, dans un
premier groupe restreint de cinq pays Africains, au titre de l’Initiative des Pays du G20 dénommé « Compact
With Africa », qui vise à mobiliser les investissements Directs Etrangers des pays du G20 en Afrique.
En outre, dans le cadre du Compact bilatéral avec l’Allemagne, notre pays a bénéficié d’une enveloppe de
100 millions d’euros au titre de l’année 2017, pour financer les projets dans les énergies renouvelables.
Dans cette dynamique, la Société internationale allemande SIEMENS a choisi la Côte d’Ivoire pour
abriter son siège Afrique tandis que la Banque allemande KFW, qui avait délocalisé au Ghana, est
revenue en Côte d’Ivoire en 2017.
Par ailleurs, pour permettre de renforcer la confiance du secteur privé, le Ministère a coordonné les travaux
du Comité de Concertation et contribué au renforcement du dialogue Etat-secteur privé. Ce qui a
permis de trouver des solutions idoines à l’ensemble des préoccupations soulevées par le secteur privé.
A cet effet et en dépit du contexte difficile, le paiement de la dette du secteur privé a constitué une priorité en
2017.
A fin décembre 2017, la « dette fournisseurs » a été réglée pour plus de 911 milliards de FCFA au profit
de près de 8 914 fournisseurs et prestataires sur l’ensemble du territoire national, permettant ainsi de faire tourner l’économie et partant, d’impulser la dynamique de création de richesse.
Mesdames et Messieurs,
Comme vous pouvez le constater, le bilan de la gestion 2017 de notre Département Ministériel a été globalement satisfaisant.
Cela s’est traduit par un taux de réalisation de 94% du Plan d’Actions Prioritaires du Gouvernement en son
volet « Economie et Finance ».
Ces résultats importants ont contribué à la consolidation de la stabilité macroéconomique. Ainsi,
après un taux de croissance moyen de 9% sur la période 2012-2016, l’évolution du PIB devrait se situer à 8,1% en 2017, en dépit des fortes tensions sociales ainsi que de la baisse du cours du Cacao. Cette bonne
tendance devrait se poursuive avec un taux de croissance projeté à 8,3% en 2018.
Chers collaborateurs,
Fort des acquis, notre département ministériel, pour la gestion 2018, devra placer le développement et la
promotion des outils de financement alternatif au cœur de son action, en vue de consolider la dynamique de développement de l’économie.
Il s’agira également de poursuivre la mise en œuvre des actions engagées en 2017 et n’ayant pas été totalement achevées ou constituant des actions continues.
Ainsi, les priorités de notre département ministériel devront s’articuler, notamment, autour de quatre (04) axes, à savoir :
- la conduite du programme économique et financier ;
- la mobilisation des ressources sur le marché financier ;
- la mise en œuvre de la réforme du secteur
financier.
- l’accompagnement du secteur privé.
Au titre de la mise en œuvre du programme économique et financier, deux revues seront
programmées par le FMI au titre de l’année 2018. Il s’agira pour l’ensemble des services de mettre en œuvre toutes les réformes et activités en vue de satisfaire les engagements pris dans le cadre de ce
programme.
Dans cette optique, les réformes économiques et financières devront se poursuivre efficacement pour
garantir les grands équilibres macroéconomiques de notre pays.
J’engage donc, la Direction Générale de l’Economie à conduire avec diligence l’ensemble des actions
nécessaires pour garantir le succès de ces différentes revues du programme économique et financier.
S’agissant de la mobilisation des ressources, notre département devra, au cours de la gestion 2018,
mobiliser sur le marché financier, les ressources devant permettre de financer les grands chantiers prévus au
Plan National de Développement (PND 2016-2020).
Ces différentes interventions sur le marché des capitaux devront s’opérer en lien avec la Stratégie
Nationale de Gestion de la Dette à Moyen Terme (SDMT), en vue de garantir la viabilité et la
soutenabilité de la dette de notre pays.
Il s’agira notamment de poursuivre l’exploration d’instruments financiers novateurs, pour offrir à notre
économie les ressources nécessaires au financement de l’action gouvernementale.
J’instruis, à cet effet, la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique, pour mettre en place un
plan de mobilisation conforme à l’ensemble de nos engagements, et pouvant permettre de réaliser efficacement nos objectifs de sollicitation des marchés
financiers.
Au titre de la réforme du secteur financier, les actions engagées, depuis quelques années, devront être
accélérés au cours de l’année 2018, notamment en ses volets secteur bancaire, secteur des assurances et
secteur de la microfinance.
Des réflexions devront également être conduites, en vue de proposer une stratégie de développement de la
finance numérique.
En ce qui concerne l’accompagnement du secteur privé, le défi majeur en 2018, consistera à offrir les
conditions nécessaires au développement d’un secteur privé national fort, capable de porter la croissance
économique du pays.
A cet effet, les réformes structurelles déjà engagées seront poursuivies voire renforcées.
L’une des réformes, à mettre en œuvre, portera sur les actions à mener pour assurer la transformation structurelle de notre économie.
Les réformes relatives au Doing Business feront également l’objet d’un suivi particulier, en vue d’améliorer le positionnement de la Côte d’Ivoire au classement Doing Business. Il en est de même pour le MCC, pour lequel notre pays a bénéficié d’un Don d’environ 315 milliards de FCFA.
Par ailleurs, l’accent sera ainsi mis sur la vulgarisation et le partage de l’information, avec l’ensemble des acteurs de l’économie sur les réformes entreprises et les innovations introduites dans notre économie.
Enfin, le Ministère devra poursuivre ses efforts pour promouvoir des valeurs capables de soutenir
une politique de croissance et de développement économique et social durables, dont les fruits devront
être équitablement répartis.
Dans ce cadre, il s’agira, à travers l’action administrative, de garantir le respect des principes de bonne gouvernance, d’efficacité, de responsabilisation et de contrôle, en vue de l’instauration d’un climat propice au développement des activités économiques.
Mesdames et Messieurs, Cher Collaborateurs,
Les défis demeurent énormes pour la gestion 2018, mais ils sont à notre portée.
Je voudrais donc vous exhorter à plus de dévouement et d’abnégation, en vue de garantir d’excellents
résultats pour notre Ministère.
J’engage l’ensemble des services et des structures sous-tutelle, à jouer pleinement leur partition, pour relever ces défis, pour le bonheur de nos populations.
C’est sur cette note, que je voudrais clore mon propos en réitérant, à tous et à toutes, mes vœux les meilleurs
pour l’année 2018.
Je vous remercie pour votre aimable attention.
Adama KONE